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ALORS FATI TU N'AS QU'A FAIRE UNE PETITE RECHERCHE. RIEN N4EST DIFFICILE NI INTROUVABLE.J'ESPERE QUE TU CHERCHES CA: (SI PRECISE MOI CE QUE TU CHERCHES ET J'ESPERE ETRE A TON AIDE TOI ET TOUS LES AUTRES):
L'histoire, pour celles et ceux qui n'en auraient pas encore entendu parler, est celle d'une expédition humaine vers un autre système planétaire, celui de l'étoile Bételgeuse. A l'approche de celui-ci, le professeur Antelle et ses deux équipiers, son second Arthur Levain et le journaliste Ulysse Mérou, observent à la surface de l'une des planètes des agglomérations, des routes, ainsi que d'autres artefacts synonymes de la présence d'une civilisation. Très vite, gagnés par une curiosité bien compréhensible, les trois protagonistes vont rencontrer les maîtres de la planète : trois espèces simiesques proches de nos gorilles, orang-outangs et autres chimpanzés, (presque) parfaitemant bipèdes, doués du langage articulé, qui ont pu bâtir une société au sein de laquelle chaque espèce possède ses domaines propres de spécialisation (sciences et techniques pour les chimpanzés, arts de la guerre pour les gorilles, religion, politique et justice pour les orang-outangs). Une autre surprise de taille attend nos voyageurs: sur cette planète, l'espèce humaine existe également... Celle-ci cependant n'est pas très évoluée et représente de beaux trophés potentiels pour les chasseurs, une main d'oeuvre gratuite pour les basses besognes, et un intéressant sujet d'expériences scientifiques dont Ulysse Mérou va faire les frais.
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Le schéma narratif du roman la planète des singes
Le schéma narratif du roman :
Dans ce roman, il y a deux récits, l’un enchâssé dans l’autre :
Récit du narrateur primaire :
Situation initiale : Voyage touristique de Jinn et Phyllis dans un vaisseau spatial
Elément perturbateur : Découverte d’une bouteille contenant un manuscrit voguant dans l’espace.
Péripéties : Lecture du manuscrit. Commentaires de Phyllis qui interrompt Jinn. Phyllis semble troublée
Dénouement : Fin de la lecture du manuscrit. Attribution du manuscrit à une quelconque mystification.
Situation finale : Retour au port des deux touristes.
Schéma narratif
Récit de l'aventure assumé par Ulysse:
Etat initial : le narrateur et ses amis débarquent sur la planète des singes poussés par la curiosité scientifique.
Force transformatrice : les trois aventuriers arrivent au lac, découvrent Nova et décident de rester vingt- quatre heures de plus sur la planète des singes. Les humains de Soror détruisent leur chaloupe. Les trois aventuriers se trouvent ainsi obligés de rester sur cette planète et de se faire conduire par ces humains jusqu’à leur campement.
Dynamique de l’action : lors d’une partie de chasse menèe par des gorilles, le narrateur se fait prisonnier des singes et se trouve transféré à l’Institut des études biologiques pour servir de cobaye dans les recherches scientifiques que font les singes sur les humains sauvages de la planète des singes.
Force résolutive : après avoir réussi à convaincre le grand Conseil, lors du congrès des singes, le narrateur est libéré et reconnu comme étant un humain intelligent et différent des humains de cette planète.
Rebondissement de l’action : après la naissance de son fils, le narrateur risque d’être supprimé ainsi que sa famille parce qu’il présente une menace pour la civilisation des singes et une preuve concrète sur les erreurs scientifiques commises par les orangs-outans qui veulent les tuer pour faire disparaître cette preuve.
Etat final : aidés par leurs amis Zira, Cornélius et Hélius, le narrateur et sa famillle quittent la planète des singes à destination de la Terre. Mais ils trouvent la Terre envahie elle-même par les singes. Ils décident alors d’errer dans l’espace à bord de leur vaisseau.
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voilà les résumés de quelques chapitres de la premiére partie:
CHAPITRE XI
Le convoi reprend sa route et le journaliste tente de trouver une explication logique à la situation de ses singes. Le professeur Antelle serait capable de trouver cette explication mais malheureusement il n'est plus là. Ulysse pense que les anciens habitants de cette planète auraient dressé des singes mais ces derniers auraient évolué pour prendre le dessus et contraindre les humains à vivre à l'état sauvage.
CHAPITREXII
Le convoi arrive enfin dans une cité dont les habitants sont des singes. Ulysse perd alors espoir Le journaliste perd tout espoir. Il sera ensuite enfermé dans une cage au sein d'un hôpital alors que Nova est enfermée dans la cage juste en face. Le journaliste tente d'établir un contact avec ses geôliers. Il parle alors en souriant à la surprise des singes qui éclatent de rire.
Chapitre XIII
Le lendemain, un chimpanzé femelle - Zira- vient examiner Ulysse. Le journaliste commence à lui parler ce qui étonna la guenon. Elle lui sourit alors, ce qui encourage le détenu qui lui tend sa main tremblante.
CHAPITRE XIV
On soumet les prisonniers à une série de tests. On voulait expérimenter la théorie de Pavlov sur ces humains qui salivent et s'agitent dès qu'on leur présente des bananes. Frustré, Ulysse se voit contraint d'observer cette scène humiliante .Le lendemain, les gardiens reviennent pour une autre expérience, et seront déconcertés par la réaction intelligente du journaliste.
CHAPITRE XV
Zira apparaît à côté d’un orang-outang, apparemment une haute autorité scientifique et une petite guenon, sa secrétaire.
Ulysse saisit l'occasion pour adresser la parole à l'orang-outang stupéfait. Le prisonnier se met à imiter parfaitement le singe qui arpente le couloir tout pensif. Le singe se met en colère avant de sauter de surprise quand le prisonnier l'appelle par son nom et son titre honorifique.
On juge utile alors de refaire les expériences de la veille. Ulysse passe l'épreuve avec succès mais le savant reste incrédule et s'en va de mauvaise humeur. Quant à Zira, elle applaudit tout en tendant sa patte au prisonnier.
CHAPITRE XVI
Ulysse sera soumis les jours suivants à d'autres expériences .Il réussit chaque fois ses tests, devant l'administration de deux gardiens. Mais les deux savants restent incrédules Seule Zira montre de la sympathie pour le prisonnier. L'orang-outang Zaïus fait mettre les détenus en couples : il veut expérimenter l'instinct sexuel chez ces humains. Nova sera désignée comme campagne d'Ulysse.
CHAPITRE XVII
Ulysse observe les humains faire la cour à leurs campagnes : Tels des oiseaux, ils font la parade. Mais, lui, il refuse de se livrer à des exhibitions de ce genre malgré les incitations violentes des gardiens. Zira intervient pour le sauver.
Quand le savant est mis au courant, on donne la campagne d'Ulysse. Nova sera mise dans une autre cage ce qui enrage le journaliste qui se met à crier comme une bête. Zaïus fait ramener alors Nova dans la cage du journaliste qui accepte enfin de se livrer à ces jeux exhibitionnistes devant les singes
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PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l'espace. En naviguant dans l'immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l'intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l'engin spatial pour récupérer l'objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.
CHAPITRE II
Ulysse Mérou, l'auteur du message, raconte l'histoire de son voyage intergalactique. Le massage contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s'embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C'est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l'expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voit l'étoile Bételgeuse.
CHAPITRE III
Les explorateurs sont émerveillés par la magnificence de l'étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l'existence de quatre planètes. L'une d'elles ressemble à la terre. L'équipage descend sur la planète est habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d'atterrir dans une clairière, au milieu d'une jungle.
CHAPITRE IV
La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l'herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l'étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l'équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s'assurer que l'air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu'un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s'aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armès de carabines. En s'avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l'empreinte d'un pied humain.
CHAPITRE V
Les trois hommes croient qu'il s'agit du pied d'une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d'humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d'anormal. Ne pouvant supporter les regards curieux, elle détourne la tête et les épie à la dérobée. Son attitude, trahit un sentiment de peur, malgré sa curiosité. Le journaliste lui trouve des réactions d'animaux craintifs. Lorsqu'elle parle, des sons gutturaux étranges et incompréhensibles sortent de sa bouche.
Rassérénée, elle descend prudemment et nage vers trois explorateurs. Alors, les hommes et la femme se mettent à folâtrer en s'éclaboussant mutuellement. Mais ce qui frappe le journaliste, c'est que la jeune femme ne rit pas ; elle a un air sérieux. Lorsqu'il sourit, la femme s'éloigne. Au même instant, apparaît Hector en provenance de la forêt. Epouvantée, la fille se saisit du petit chimpanzé et l'étrangle jusqu'à ce que mort s'ensuive, puis elle prend la fuite. Ulysse Mérou la baptise Nova.
CHAPITRE VI
Les explorateurs regagnent leur fusée après une vaine inspection à la sauvage (Nova). Ils y attendent. Au soir, ils ont l'impression d'être guettés par des yeux invisibles cachés dans la broussaille de la jungle. Au petit jour, les hommes vont à la cascade et plongent dans l'eau. Un moment après, la jeune femme apparaît accompagné d'un homme d'âge mûr et complètement nu ; derrière eux, il y a plusieurs hommes et femmes qui encerclent la piscine. Les visiteurs ne tardent pas à s'avancer dans l'eau et à barboter en guise de jeu avec Ulysse, Levain et Antelle.
Le journaliste indique des gestes pour établir un contact avec ces créatures ignorant la parole humaine. Mais c'est un effort inutile. Prenant conscience du ridicule de leur situation en train de jouer comme des gamins, les trois explorateurs pouffent de rire. Ces éclats de rire sèment la panique parmi les autochtones qui s'enfuient dans la désordre et se rassemblent sur le berge du lac. Levain, Mérou et Antelle se rhabillent. Les deux premiers munis de leurs carabines, menacent les visiteurs qui se figent derrière les arbres. Les cosmonautes s'apprêtent à rentrer dans leur fusée.
CHAPITRE VII
Les autochtones, à la faveur de la surprise, attaquent les trois explorateurs et les immobilisent. Après les avoir dénudés et dépourvu de leur équipement, les attaquants encerclent les cosmonautes et se mettent à jouer. Ensuite, ils les entraînent au fond de la jungle. Après un long calvaire de plusieurs heures les prisonniers sont lâchés dans une clairière, où il y a le campement des kidnappeurs. Affamés, Mérou, Levain et Antelle ne peuvent toucher au repas d'une famille dont les membres dépècent avec leur ongles la chair crue d'un animal qui semble à un cerf.
Nova fait tomber des fruits délicieux d'un arbre. Après qu'ils en ont mangé à aversion, le professeur et son disciple s'endorment. Nova aide Ulysse à construire une niche et couche à ses côtés.
Chapitre VIII
Ulysse et Nova se réveillent à l'aube . La femme ne s'enfuit pas devant le sourire du prisonnier. Aussi s'acclame-t-il à lui poser la main sur l'épaule. Elle essaie de l'imiter péniblement. Ulysse lui pose un baiser sur les lèvres ; mais elle lui lèche les joues tel un animal.
Soudain un grand vacarme interrompt leur tentatives de rapprochement et communication. Les autochtones, affolés, courent dans tous les sens. Ils sentent l'approche d'un danger. Les prisonniers entendent des cris humains. A son tour, Nova s'enfuit suivie aussitôt par Ulysse et derrière eux Levain ; l'âge empêchant Antelle de leur emboîter le pas. En courant, le journaliste entend retenir des coups de feu. Il arrive, suivi de son compagnement, dans la région d'où partent les bruits. Les deux fugitifs s'arrêtent et dissimulés derrière le buisson, ils voient un spectacle singulier.
Chapitre IX
Ils aperçoivent un gorille de grande taille, correctement habillé et chaussé de gants noirs. Le singe tire sur un homme fugitif ; ce dernier tombe mort. Plusieurs corps d'humains couvrent le sol. Ulysse et Levain imitent certains humains qui filent en discrètement pour échapper aux singes tireurs postés dans divers endroits. Effrayé, le jeune physicien court à l'approche d'un chimpanzé dans l'intention de fuir ; mais un coup de feu l'atteint et il meurt. Le journaliste profite d'un moment d'inattention du chef des gorilles et s'enfonce dans la forêt. Mais, après quelques pas il tombe dans un filet à grandes boucles où sont pris les autres fugitifs.
Chapitre X
Une grande terreur s'empare du journaliste à l'approche des agresseurs. Les singes jettent leurs prisonniers dans des cages montées sur des chariots. Après, les voitures sont tirées par une sorte de tracteur à monteur. A la lisière de la forêt, le convoi s'arrête devant une maison qui l'air d'une auberge où se rencontrent les chasseurs. Des guenons, habillées avec recherche, viennent applaudir les chasseurs et s'émerveiller devant le profit de la chasse.
Les poursuivants alignent, à la manière des vrais chasseurs, avec un grand soin les cadavres des hommes. Puis, devant les manifestations de joie des femelles, un singe photographe vient prendre des photos des morts et des chasseurs.
En reconnaissant les cadavres de Levain, Ulysse Mérou éclate de rire. Les prisonniers, effrayés par ces rires, tendent leurs bras vers lui ; sans l'intervention d'un gorille il serait malmené ou tué. A ce moment, une cloche tinte. Les singes se dirigent vers l'auberge pour se alimenter. L'un d'entre eux apporte aux captifs à manger et à boire.
Le repas terminé, les singes opèrent un tir ; le journaliste est mis dans la cage de l'élite (= sélection) où il rencontre Nova. La jeune femme se montre agressive lorsqu'il s'apprête à la prendre dans ces bras. Quelques instants s'écoulent avant que le convoi ne reparte vers une destination inconnue.
CHAPITRE XI
Le convoi roule durant toute la nuit. Pendant le trajet, le journaliste essaie de trouver une explication logique à sa mésaventure miraculeuse. Il regrette la disparition du professeur Antelle qui est capable de trouver une explication à ces événements étranges. Pourtant, il élabore l'hypothèse que les habitants de cette planète auraient dressé des primates (singes) ; ces derniers auraient évolué pour devenir ce qu'ils sont maintenant.
Fatigué, Ulysse s'endort contre Nova.
CHAPITRE XII
Il dort jusqu'au lever du jour. Il aperçoit alors que le véhicule pénètre dans une cité civilisée où il y a des autobus, des taxis, des épiceries. Ses habitants sont des singes. Le journaliste perd tout espoir de rencontrer des hommes civilisés. Lorsque le véhicule s'arrête dans une cour devant un hôpital, des singes infirmiers aident les gardiens à décharger les chariots.
Le journaliste est jeté par deux gorilles dans une cage fixée au sol, à l'intérieur du bâtiment. D'autres cages occupées par des humains sont alignées le long d'un couloir. Nova est enfermée dans la cage juste en face de celle d'Ulysse. La distribution de la nourriture et de l'eau calme les prisonniers agités. Lorsqu'un gorille entre dans sa cellule pour lui donner sa ration, le journaliste essaie d'établir un contact avec lui en s'inclinant cérémonieusement. Et tout en souriant, il lui adresser la parole. Le singe en est grandement stupéfait. Mais après, les deux primates rient à gorge déployée ce qui irrite le captif. Ils partent en notant quelque chose sur un carnet.
Chapitre XIII
Le soir, les gorilles distribuent un autre repas, éteignent la lumière. Et s'en vont.
Le matin, un chimpanzé femelle, accompagnée des deux gardiens, vient devant sa cage et commence à l'examiner. Le journaliste lui adresse la parole ce qui étonne beaucoup la guenon. Malgré sa stupéfaction, elle lui sourit. Enhardi (=donner de l'assurance), le détenu tend une main que la visiteuse prend en tremblant. Elle lui donne un morceau de sucre qu'il croque.
CHAPITRE XIV
La deuxième journée se passe comme la première. Le matin suivant, les prisonniers sont soumis à une série de tests. Un gardien produit avec son sifflet une série de sons aigus pour attirer l'attention du journaliste et lui tend une banane. Lorsque ce dernier veut le saisir, le singe s'éloigne. Après avoir recommencé le même manège, il part déçu.
Ulysse se sent frustré et observe ce test avec les autres captifs. Ces derniers salivent et s'agitent quand les gardien leur présentent des bananes : c'est à cette condition qu'ils reçoivent le fruit. Pendant plusieurs jours, les singes expérimentent sur les humains la théorie de Pavlov.
Au moment où le gardien se plante de nouveau devant sa cage, le journaliste, qui veut attirer l'attention sur son intelligence, se met à s'agiter et a saliver. Cette réaction déconcerte les gardiens. A sa grande déception, les geôliers s'éloignent sans lui donner la banane.
Un jour après, les gardiens reviennent. L'un agite une cloche, l'autre branche un câble de la magnéto à la cage. Ils veulent tester, chez les prisonniers, leur capacité d'établir une relation de cause à effet entre des faits. Devant la cage du journaliste, les singes demeurent perplexes : celui-ci s'éloigne des barreaux électrifiés dès que la cloche tinte.
CHAPITRE XV
Avant que les deux singes aient le temps de répéter l'expérience. Zira apparaît accompagnés de deux autres singes dont l'un, un orang-outang, est vraisemblablement une haute autorité scientifique et l'autre, une petite guenon, sa secrétaire.
Au moment où ils s'approchent de sa cage, Ulysse adresse la parole à l'orang-outang. Ce dernier sursaute de surprise. Il se met à arpenter le couloir. Le prisonnier l'imite parfaitement ce qui produit des éclats de rires chez les singes, provoquant la colère de l'orang-outang. Mais cette colère cède la place à une stupéfaction générale chez les singes, au moment où le prisonnier adresse des propos au singe en l'appelant par son nom et son titre honorifique : Mi ZaÏus.
Alors le savon ordonne que l'on fasse que subir au prisonnier les tests d'hier. Au cours de l'opération de la cloche, répétée dix fois, l'orang-outang dicte des commentaires à sa secrétaire. Le cobaye s'avise de décrocher la pince qui établit le contact électrique et s'accroche aux barreaux. Indifférent, le savant lui fait subir un test qui est une combinaison des deux premiers.
Il passe l'épreuve avec succès ; aussi Zira applaudit-elle. Pourtant, le savant reste incrédule et s'en va de mauvaise humeur. Restée seule devant la cage, Zira tend la patte à Ulysse qui la saisit ; alors le visage de la guenon rougit.
CHAOITRE XVI
Après quelques jours, le savant revient ; il ordonne d'effectuer d'autres expériences. Les deux gorilles suspendent un panier contenant la nourriture au plafond de la cage et disposent des cubes en bois. Les prisonniers bondissent pour atteindre le panier. Ulysse emplie les cubes et atteint le panier, devant l'administration de deux gardiens. Nova l'imite et réussit après deux jours à disposer en équilibre, l'un au-dessous, de l'autre les cubes.
ZaÏus, accompagné d'un autre orang-outang et de sa secrétaire vient pour une nouvelle inspection. Ils font subir au journaliste d'autres tests. Il s'agit d'une boite fermée par neuf systèmes différents. Le cobaye réussit à l'ouvrir. Cependant les deux savants restent incroyants. Cette attitude l'indigne, mais la compassion de Zira le retient d'éclater.
Dès que son confrère est parti, ZaÏus fait mettre en couples les prisonniers : il veut se livrer à des expériences sur l'instinct sexuel. Nova est la compagne destinée au journaliste.
CHAPITRE XVII
Observant le comportement des prisonniers, le journaliste constate que l'homme fait un ornement amoureux pareil à celle de certains oiseaux. Lui, il renifle à se livrer à des exhibitions amoureuses, en dépit des violences des gardiens pour l'y inciter. L'intervention de Zira le sauve.
Quand le savant est mis au courant, il fait installer une autre femme à la place de Nova ; celle-ci est jetée dans la cage d'un colosse qui se met à lui faire la parade amoureuse. Par conséquent, le journaliste, devenu fou de colère, se met à s'agiter et à crier comme une bête. ZaÏus sourit et fait ramener Nova dans la cage du journaliste qui s' offre à accomplir le vœu des singes.
Deuxième partie
CHAPITRE PREMIER
Ulysse mérou commence à s'adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L'homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C'est alors qu'apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l'orang-outang.
CHAPITRE II
Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s'initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s'entretiennent en français sur la place du singe et de l'homme dans l'univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leur yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l'origine et l'évolution de l'homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d'explications. L'entretien de Zira avec Ulysse est interompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.
CHAPITRE III
Zira sort Ulysse de l'établissement, l'Institut des hautes biologiques, et l'emmène faire un tour en ville, dans l'après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu'il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l'homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu'elle est fiancée et qu'en outre personne ne doit soupçonner sa nature d'homme à l'esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.
CHAPITRE IV
La guenon lui déclare qu'il court un grand danger parmi les singes, même s'il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s'applique à l'étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l'existence d'une intelligence humaine ; il explique le cas d'Ulysse par la thèse de l'homme savant, un homme qui a été dressé lors d'une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu'elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu'elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l'opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l'homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l'académicien serre la main que lui tend l'homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l'accueillir.
CHAPITRE V polygamie
Grâce aux livres et à la lampe offerts par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu'il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n'est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d'administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d'autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l'homme comme cobaye.
Chapitre VI
Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l'homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d'aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l'insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s'amusent à les exciter pour qu'ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l'âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu'ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.
Chapitre VII
Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c'est seulement le troisième jour qu'on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le hall, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l'envahit.
Quand on l'introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l'homme, qui rechigne et se livre à d'autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s'adresse à l'assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.
Chapitre VIII
Ulysse, avec une grande humilité, informe l'assistance sur la planète d'où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l'homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L'audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.
CHAPITRE IX
Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d'avoir obtenu du Conseil que l'homme soit son collaborateur. L'ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s'apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s'est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l'établissement pour aller au cabaret où l'attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d'Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l'emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.
Troisième partie
Chapitre premier
Aujourd'hui, après un mois de liberté, Mérou se réveille de bonne heure, après un sommeil agité. Il occupe un des appartements les plus confortables de l'Institut dont le grand maître scientifique est Cornélius. L'ex-prisonnier devient le collaborateur du jeune savant. Cela lui permet d'étudier les hommes. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à les faire parler. Pourtant il ne se décourage pas. C'est avec Nova qu'il fait des progrès.
Cornélius invite Ulysse à voyager avec lui pour se rendre sur des sites archéologiques où les singes viennent de faire des découvertes importantes, il accepte avec joie.
Chapitre II
Une semaine plus tard, Cornélius, Zira et Ulysse partent à destination du lieu des fouilles, à bord d'un avion spécial, le savant est depuis quelque temps absorbé par des recherches sur l'origine du singe : il est convaincu que les singes ont évolué grâce à l'imitation ; mais il ne sait pas ce que les primates ont imité. Il espère que les ruines de la cité ensevelie lui fourniront la réponse.
CHAPITRE III
Il s'agit d'une cité entière ensevelie sous les sables d'un désert. Durant un mois, Cornélius s'applique à étudier le site archéologique découvert. Il est persuadé que la réponse à ses questions se trouve en ce lieu.
Les ruines prouvent que les habitants anciens de cette cité avaient des automobiles, des usines, des avions. Cela déçoit le savant et le journaliste : les origine de l'intelligence remonte encore plus loin dans le passé.
Impatienté Cornélius descend dans la fosse, au milieu des ouvriers. Soudain, il en sort tenant à la main une poupée humaine de porcelaine, qui porte encore les haillons d'habits. Lorsque le savant a pressé le mécanisme, la poupée prononce le mot papa.
Le moment d'exaltation passé, Cornélius semble regretter d'avoir associé Ulysse à ses recherches. Il le somme de revenir à l'institut.
Chapitre IV
A bord de l'avion qui le ramène vers la capitale, Ulysse examine l'hypothèse de l'évolution des singes par l'imitation des hommes intelligents qui peuvent avoir régné en maîtres sur la planète Soror. Pour s'en convaincre, il invoque plusieurs arguments. Le souvenir de l'agitation et l'acharnement des singes à la bourse, qu'il a déjà visitée, lui rappelle la bêtise des hommes et leur acharnement sur la planète terre. L'atterrissage de l'avion le tire de sa méditation.
CHAPITRE V
Après son retour à la capitale, Ulysse passa un mois alité, à, cause d'un mal qu'il a probablement contracté sur les lieux des feuilles. Son esprit est encore tourmenté par la découverte dans le site archéologique. Il s'évertue à trouver la cause de déchéance de l'homme et de l'évolution des primates.
Se sentant aujourd'hui mieux, il décide d'aller rendre visite aux hommes prisonniers. Ces derniers le reconnaissent en dépit de sa langue absence. Il lit dans leurs yeux une lueur d'espoir. Alors une idée inouïe surgit dans son esprit : son voyage vers Bételgeuse n'est pas le fruit d'un hasard ; mais Dieu l'a envoyé pour sauver les hommes déchus.
Après avoir le tour des cages, il s'approche de celle de Nova ; il la trouve vise. Zira lui apprend que la captive est enceinte.
Chapitre VI
La stupeur cède la place à l'inquiétude à propos du sort de Nova. Il apprend qu'elle doit accoucher dans trois ou quatre mois. Suivant Zira, le journaliste se rend au bureau de Cornélius qui l'attendait. Le savant l'informe qu'il a trouvé dans le site archéologique beaucoup de preuves corroborant sa thèse, dont des squelettes d'hommes.
Ayant conversé sur l'origine de l'intelligence des singes et la déchéance des hommes. Cornélius avoue à Ulysse qu'il n'est pas dans l'interet de ce dernier que le bébé de Nova parle. Le journaliste est considéré comme un danger pour la race simienne. Mais il est autorisé à rendre visite à la mère. Zira le laisse seul avec dans la cage. La prisonnière parvient à prononcer son nom.
Accablé, Ulysse revient dans son appartement et se met à pleurer comme un enfant.
Chapitre VII
Ulysse attend la naissance du bébé
Un jour Cornélius lui fait visiter la section encéphalique. Le chef du service, Hélius, l'introduit dans une salle où il y a des cages et des odeurs pharmaceutiques. Il assiste à des sujets sur lesquels les singes ont pratiqué des opérations. Il en est profondément indigné et choqué.
Dans une autre salle des infirmiers se livrent à des expériences sur les humains mutilés. Ne supportant pas la vue de femmes et d'hommes torturés aux électrodes, il crie d'indignation. A ce moment, arrive Cornélius qui justifie ces tests par la nécessité scientifique. Puis il entraîne Ulysse dans une petite salle secrète, en lui recommandant la discrétion totale.
Chapitre VIII
Dans cette salle, il y des appareils ordinaires en plus d'un homme et d'une femme étendus sur deux divans et attachés par des sangles. Après quelques manèges, Ulysse est médusé d'entendre parler l'homme et la femme, sous l'excitation électrique, dans langage simien. Les propos ataviques de la femme sont des souvenirs remontant à une époque lointaine où régnaient les étres humains. Ses récits relatent les débuts de l'évolution des primates et les révolutions contre les hommes.
Chapitre IX
Le secret de ce découvertes est éventé : la ville est au courant de la merveille des hommes qui parlent. ZaÏus est à la tête d'un clan qui intrigue contre Cornélius et désigne le journaliste comme un danger pour la race simienne. Aussi les responsables de la cité commencent-ils à se méfier d'Ulysse.
C'est dans cette atmosphère que Nova donne naissance à un garçon. Malgré les mesures drastiques qui entourent l'enfant et sa mère, le père voit son fils grâce à l'aide de Zira. Il est ému par la vue du bébé et nourrit beaucoup d'espoir sur le genre humain.
Chapitre X
A cause de son agressivité, le professeur Antelle est dorénavant placé dans une cage ordinaire en compagnie d'une jeune fille. Le savant, devenue sauvage, reprend goût à la vie bestiale.
Cornélius vient chercher Ulysse qui est devant la cage du professeur. Il lui annonce une nouvelle grave : le grand conseil décide d'enlever le bébé à sa mère pour le placer dans une vigoureuse sous haute surveillance. Les orangs-outans et les gorilles agissent pour qu'on supprime le journaliste, ou du moins pour qu'on lui enlève une partie du cerveau.
Zira lui révèle qu'elle est son mari l'aideront, lui et sa nouvelle famille : dans dix jours, un satellite sera lancé par les singes ; à la place des trois cobayes humains, seront placés Ulysse, le bébé et sa mère. Le satellite rejoindra le vaisseau spatial qui a amené le journaliste sur cette planète. Cornélius assure son ami de la réussite de ce plan grâce aux multiples complicités dont il jouit.
Le savant part laissant Zira et Ulysse seuls dans le bureau. Ils s'enlacent tendrement.
Chapitre XI
Ulysse est maintenant dans un vaisseau spatial en compagnie de Nova et Sirius, son fils. Le plan de Cornélius a réussi ; et le satellite a abordé sans problèmes le vaisseau spatial. Déjà plusieurs mois se sont écoulés depuis qu'il a quitté Soror. Le journaliste éprouve des regrets pour avoir quitté Zira, mais il se réjouit d'avoir sauvé sa famille. Nova a appris ç sourire et à pleurer.
Ulysse est envahi par une émotion poignante à la vue de la terre. Il se pose à Onlay. Mais quand ils ont quitté l'engin, ce sont des gorilles qui les accueillent et non des êtres humains.
Chapitre XII
Jinn et Phyllis paraissent incrédules après la lecture de cette histoire, ils rentrent chez eux.
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La boite à Merveille
L'histoire se passe a Fès, aux allentours de 1915, le héros (un enfant de 6ans) s'appelle Sidi Mohamed.C'est un garçon singulier qui, pour échapper à la solitude , s'évade dans sa boite à merveilles.
Il n'est ni très heureux, ni très malheureux.Il passe ses journées entre l'école coranique et sa mère dont il est presque inséparable.
Mais cette vie tranquille va être perturbée par un événement pénible: le père a perdu son capital , c'est pour cela qu'il doit abandonner sa femme et son enfant et partir à la recherche d'un travail.
*Comment l'enfant va-t-il vivre cette absence?
*sa boite à merveilles va-t-elle lui porter secours, et l'aider à supporter cette séparation et cette solitude si pesante
L’enfant :sidi Mohammed :le narrateur,enfant de 6 ans,fils unique de lala zoubida et sidi abdesslam ,grand rêveur qui souffre de la solitude.
La mère :lala zoubida :elle prétend descendre du prophète,elle est fière de ses origines,femme au foyer, supertisieuse,bavarde,maligne.
Le père :un artisan d’une quarantaine d’années très serein.
Hommes : Abdallah l’épicier : il raconte des histoires à l’enfant.
Driss el oued : le voisin qui habite le premier étage, c’est le mari de Rahma.
Moulay el arbi el alaoui : le mari de lala aicha
Sidi abderahman: coiffeur et père de le deuxième épouse de Moulay el arbi el alaoui
Femmes : la chouaffa : tante Kenza, la principale locataire, elle habite le rez-de- chaussée.
Lala Aicha : chrifa, grande amie de lala zoubida.
Rahma : une voisine, elle habite le premier étage.
Enfants : Zineb : fille de Rahma et Driss, le narrateur la déteste.
Azouz Surprisedn l’appelle hamoussa,condisciple.
Autres : la boite à merveilles :véritable ami à sidi Mohammed
Une ouverture au présent .Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.
Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude ( aujourd’hui, en ce moment)
Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures P11.
Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur adulte et du moment d’écriture (moment de la parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme l’autobiographie.
Le présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une impression de direct.
Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis.
Au présent: « Je vois » Ennoncé ancré dans la situation, présent de énonciation Au passé, l’enfance… Un petit garçon de six ans dresser un piège pour attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il revient s’asseoir sur le pas de la porte / Le soir , il rentre le cœur gros P3
Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. Il faisait froid…..
L’imparfait pour enchaîner
Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait. Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels de son enfance, la ruelle, l’impasse , la maison, la salle du msid, les personnages qui l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il trouvait refuge.
Deux valeurs à souligner
L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements.
Portrait + cadre de l’action
« L’école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. »
Cadre + actions
« Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière nous commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre….
Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir. Je m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout, courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10
L’imparfait pour un énoncé ancré dans la situation d’énonciation Il faudrait relier ce temps au présent d’énonciation. Les deux se confondent.
« A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde et de ma fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier. » P20
La Boîte à Merveilles.Un roman d’objets.
Une boîte sous le lit.
La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre taillé en diamant offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère, (p96).
Pour les autres, ce sont des vieilleries, le « bijou fabuleux et barbare »aux yeux de l’enfant est pour la mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39)
La métamorphose et ses secrets.
La transformation est de deux ordres. Le savoir faire et l’imagination. Ainsi, une opération de nettoyage transforme le métal vil en métal noble. « je savais transformer le cuivre, cette vile matière, en or pur ». L’imagination se charge du reste, l’objet devient fabuleux, chargé de vertus, porteur d’une histoire merveilleuse (p38). Ainsi, « Les plus humbles de mes boutons et de mes clous, par une opération de magie dont j’avais seul le secret, se muèrent en joyaux. » p96.
Les objets du plaisir et du mystère.
L’enfant découvre le plaisir des sens très tôt grâce à ses objets. L’objet est regardé, contemplé et caressé. Il a une âme et une vertu de talisman. Il est source de jouissance, « Il met les sens en extase » p13, et avait un goût qu’il ne pouvait goûter de la langue et le pouvoir d’enivrer, p13. L’impuissance à en jouir pleinement est un moment difficile pour lui. « Je sentais toute mon impuissance à en jouir pleinement. Je pleurais… ». Ce moment est penible quand le sommeil empêche la contemplation, « mes yeux, hélas ! n’avaient plus la force de regarder » ; sinon encore plus cruel quand les objets perdent leur pouvoir magique et deviennent des objets ordinaires, « cette constatation fut cruelle. J’éclatais en sanglots.».
L’enfant, friand de contes découvre aussi que ses objets racontent des histoires. « un bijou fabuleux provenant à n’en pas douter de quelque palaissouterrain où demeurent les puissances de l’Invisible. »(p39). Chaque objet parle son langage (p13), c’est un ami (p13 ; 249), peut être un message, un talisman où une pierre maudite.
Les heures de chagrin
Les objets qui fascinent l’enfant et l’enchantent ont une autre fonction. Ils lui permettent de conjurer tristesse et solitude. « La nuit, la maison tomba dans le silence, je me sentis triste. Je sortis ma, Boite,..(p54).
La Boîte à Merveilles lui permet de s’évader d’un monde de contraintes et de malheur, le monde réel, celui des adultes. Ce motif revient chaque fois qu’il est question de la Boîte à Merveilles : « Pour échapper au bruit des tambours qui bourdonnait encore sous mon crâne, j’ouvris ma Boite à Merveilles,… » (p150). « Moi, j’avais des trésors cachés dans ma Boite à Merveilles. J’étais seul à les connaître. Je pouvais m’évader de ce monde de contraintes... » (P71).
L’enfant fait appel dans ses moments de détresse à ses objets « prêts à me porter secours » (p12). Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul, moins triste. C’est dans de pareilles circonstances que l’enfant la retire de dessous son lit : « Je me sentis triste et seul. Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer. Moi aussi, j’avais des amis. Ils sauraient partager ma joie. Je tirai de dessous le lit ma Boite à Merveilles je l’ouvris religieusement.»(p249).
SHEMA NARRATIF DE L'INTRIGUE PRINCIPALE :
S.initiale : sidi ahmed et ses parents mènent une vie trankille a dar chouafa;
E.perturbateur: perte du pere de la bourse et de toute les economies;
Peripeties: depart du père a la campagne,tristesse et pauvrete de la famille;
Rebondissement: envoie de provisions et d'argent de la part du pere et annonces de bonne nouvelles;
S.finale: retour du père de famille et retour du calme et de la joie de la famille de sisi ahmed.
L’hiver
Chapitre I
Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
Chapitre II
Visite d’un sanctuaire
Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
Chapitre III
Le repas des mendiants aveugles
Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
Le printemps
Chapitre IV
Les ennuis de Lalla Aicha
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.
Chapitre V
L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
Chapitre VI
Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
Chapitre VII
La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été.
Chapitre VIII
Les bijoux du malheur.
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
Chapitre IX
Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
Chapitre X
Superstitions.
Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.
ChapitreXI
Papotage de bonnes femmes.
Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
Chapitre XII
Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient. Fin
TaiSiR TaRiK
Lettre
les études littéraires philosophiques
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TEXTES, ANALYSES ET AUTRES DOCUMENTS
Présentation
Il y a maintenant sur ce serveur quelques textes et documents en français
offrant un intérêt potentiel pour l'amateur de fantastique et de science-fiction.
Cette page se propose d'en fournir une liste plus ou moins exaustive...
Etude générale de "la planéte des singes"
Biographie
Diplômé de Supélec en 1933, Pierre Boulle part à 18 ans comme planteur de caoutchouc en Malaisie. Engagé dans les guerres asiatiques, il combat aux côtés des Forces Françaises Libres en Chine, en Birmanie et en Indochine. Il demeure quelques mois en Malaisie à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis rentre en France pour s'y établir définitivement et commence à écrire. Deux de ses oeuvres acquièrent en peu de temps une notoriété mondiale. Ses expériences asiatiques lui inspirent 'Le pont de la rivière Kwaï' - roman récompensé par le Prix Sainte-Beuve en 1952 - dont l'adaptation au cinéma par David Lean en 1957 le rend célèbre. 'La planète des singes', roman de science-fiction écrit en en 1963, est porté sur grand écran, et l'histoire est reprise dans une bande dessinée et un téléfilm. Il publie également plusieurs nouvelles réunies dans deux recueils intitulés les 'Contes de l'Absurde' (1953) et 'E=MC2' (1957). La plupart de ses romans, à l'instar du 'Jardin de Kanashima' ou des 'Miroitements', sont des fables à caractère morale qui ne sont pas dépourvues d'humour noir. Pierre Boulle reçoit en 1976 le Grand Prix de la Société des Gens de Lettrre, couronnement pour l'ensemble de son oeuvre.
Les anecdotes sur Pierre Boulle
People
Pierre Boulle est, avec Jules Verne, le seul écrivain de science-fiction français reconnu mondialement. La Planète des singes (Poche)
de Pierre Boulle **>>>>Au premier abord le livre laisse présagé d'un roman de science-fiction comme tant d'autres, relatant les aventures d'un groupe de chercheurs, parti dans le cosmos à la recherche d'un autre système planétaire. Attérissant sur une planète quasi identique à la nôtre les trois occupants du vaisseau, Ulysse Mérou le narrateur, le professeur Antelle et son second Arthur Levain vont vite faire la connaissance du peuple qui habite cette planète.
Les premiers êtres vivants croisés sont des êtres humains, tout comme les habitants de la Terre, mais dénués de paroles et tout juste évolués.
Les vrais «Maîtres» de cette planète ne sont autres que des singes. Des chimpanzés, des orang-outangs et autres gorilles. Les quadrumanes sont parfaitement évolués, dotés d'un language articulé, et ayant bâti une véritable société civilisée.
Les humains présent sur cette planète en sont réduis à l'état d'esclavage, exposés dans des zoos quand ils ne sont pas, pour les moins chanceux d'entre eux, réduits à l'état de simples cobayes.
Malgré un roman assez court, Pierre Boulle réussi à faire transparaître grâce à un style d'écriture épurée et dénué de superflu, son regard cynique sur notre propre société.
En effet, les humains réduits à l'état de simple bêtes de foire ou de cobayes servant à des expérimentations pharmaceutiques, nous renvoient notre propre reflet et nous interpellent en nous rappelant nos propres comportements vis-à-vis des animaux.
Un livre qui comme vous l'aurez compris donne à réfléchir sur notre civilisation. L'épilogue vient
ajouter à la globalité du récit une note ultime de désespoir .
Visages de mort
La Planète des Singes (2) - Tim Burton
Tim burton affectionne les masques. Il s’en amuse et en use. A l’instar de ses créations, il aime à se cacher, à revêtir quelques oripeaux trompeurs destiné à dissimuler son Moi profond. Aussi, s’il ne renie pas son statut de cinéaste hollywoodien, son véritable caractère est ailleurs.
Voir aussi :
L’anarchisme et la noirceur d’inspiration romantique qui innervent ses films s’expriment ainsi à travers une forme chatoyante et spectaculaire que seule la toute puissance des studios lui permet de mettre en oeuvre. En cela, il semble proche d’un Vincente Minelli qui, peut-être, n’aurait renié ni Edward aux mains d’argent ni Sleepy Hollow. Mais cette magnificence a un prix. Elle implique un pacte faustien, un contrat en lettres de sang où l’âme risque d’y trouver sa perte. Et ce n’est pas parce que Burton manipule depuis longtemps ces règles qu’il est à l’abri d’un faux pas. Cette Planète des singes est malheureusement là pour nous le rappeler.
Tout ce qui importe ici se trouve en marge de l’intrigue. Cette dernière a été ramenée à sa plus simple expression. Sans faire de comparaison avec la version de 1968, déjà produite par Richard D. Zanuck, force est de constater la pauvreté de son écriture. La fable philosophique devient prétexte à un récit d’aventure aux actions mouvementées, parfois plaisantes, souvent vaines. Dans ce récit sans substance, rien ou si peu ne nous est dévoilé des structures sociales de ces singes si humanisés. Le retournement du récit lui-même, devenu si célèbre avec sa Statue de la Liberté émergeant des sables, est ici simple pirouette scénaristique, un " twist " dont l’effet de surprise camoufle avec peine l’incohérence. La portée morale du récit imaginé par Pierre Boule et réécrit à l’époque par Rod Serling, le créateur de The Twilight Zone, a réduit comme peau de chagrin. Elle semble parfois ressurgir par brefs éclats, cependant trop rares pour réellement produire un discours, un sous-texte qui nous interpellerait. Soulignons seulement la barbarie soudaine dont font preuves les humains lors de l’affrontement ultime, une violence que le film réservait jusqu’alors aux créatures simiesques.
Alors, qu’est donc venu faire Burton dans cette galère ? Au-delà des réponses, examinons non pas ce qu’il n’a pu réaliser mais ce qu’il a réussi à produire à partir de cette presque indigence. Tout ce que le film a d’intéressant, il le doit à son univers. Mais de manière si évidente, si ostentatoire que cela en devient gênant. Pour le dire autrement, tout ce qu’il apporte d’original est comme greffé au film. Et les coutures se voient. Ces gros plans sur le visage d’un chimpanzé enfermé dans un costume d’astronaute, ces singes faisant leur toilette la tête en bas ou se préparant à de peu innocents jeux nocturnes, des garnements pleins de poils et de bière portant le blouson noir des rebelles sans cause... rien que des inserts, des moments collés sur un film avec lequel ils n’auraient que peu à voir.
L’ironie si chère à Burton est donc bien présente. Elle reste néanmoins souterraine. En fait, l’aspect subversif du film apparaît si codé qu’il en devient hypothétique. Le cinéaste s’est ingénié à mettre sous des masques par ailleurs étonnants de plasticité et d’expressivité les acteurs les plus intéressants de la distribution. David Warner, Helena Bonham Carter, Tim Roth, tous comédiens anglais, et donc excellents, que notre mémoire associe à d’intenses moments cinématographiques, sont rendus méconnaissables. Quant aux autres, aux "humains", ceux parmi eux dont les noms étaient synonymes de bonnes surprises, comme Kris Kristofferson, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Ils sont ramenés au stade de pantins gesticulants et geignards.
La subversion supposée vient de l’opposition que Tim Burton semble organiser entre ces derniers et les têtes d’affiches, lisses et insipides, que le film nous impose. Elle seule rend d’ailleurs supportable la figure d’un Mark Wahlberg toujours aussi inerte. Dans cette mise en regard des visages mornes des humains et des traits si volubiles des hominidés, Burton paraît faire une constatation. Il semble signaler la décrépitude de l’acteur au sein d’un système voué à son autodestruction. L’être ne serait alors plus qu’un morceau de chair flasque pris dans un perpétuel mouvement, et qui, au mieux, serait autorisé à n’exister que sous un masque grotesque. Et, comme le cinéma reste malgré tout un espace réfléchissant, on peut en retour s’interroger sur la nature de ceux qui, du fond de leur fauteuil, regardent les derniers soubresauts de ces ersatzs d’humains.
Alors, bien sûr, tout cela n’est peut-être que le produit de notre imagination, une invention née d’un obscur pessimisme. Peut-être que le dernier opus du magicien d’Hollywood est un ratage inattendu mais bien réel. Néanmoins, peut-être est-il aussi un de ses ouvrages les plus sombres et les plus désespérés.
La science fiction:
L'expression vient d'un terme américain importé vers 1950 et désigne les récits d'imagination scientifique, ce qui signifie que la fiction se construit à partir de faits scientifiques réels ou possibles.
Le terme français le plus proche est roman d'anticipation, mais il est restreint puisqu'il semble limiter ses projets à l'avenir.
Le schéma narratif: (révision du schéma narratif)
Dans ce roman, il y a deux récits, l'un enchâssé dans l'autre (mise en abyme). D'où la nécessité de distinguer deux schémas narratifs distincts.
Récit assumé par le narrateur primaire:
Situation initiale: voyage touristique de Jinn et phylis dans un vaisseau spatial.
Evénement perturbateur:Découverte d'une bouteille contenant un manuscrit voguant dans l'espace.
Péripéties: Lecture du manuscrit par les deux touristes. Commentaires de Phylis qui interrompt Jinn. Phylis semble troublée.
Dénouement: Fin de la lecture du manuscrit. Attribution du manuscrit à une quelconque mystification.
Situation finale: retour au port des deux touristiques.
Récit assumé par Ulysse Mérou:
Situation initiale: voyage interplanétaire d'Ulysse Mérou. Antelle et Arthur Levain, et l'atterrissage sur la planète de soror. (Chapitre II, III, IV, V, VII, VIII)
Elément perturbateur: La captivité des cosmonautes qui sont arrêtés par des singes.( chapitres IX, parie I)
Péripéties: Mort d'Arthur Levain. Emprisonnement d'Ulysse dans une cage. Expériences des singes pratiques sur les humains. Exposition du professeur dans un zoo. Entrée en communication d'Ulysse avec les singes. Reconnaissance de son intelligence,. Sympathie de Zira et de Cornélius avec l'humain. Libération d'Ulysse. Grossesse de Nova qui accouche d'un garçon. Retour d'Ulysse, Nova et leur enfant à la terre. Menace de mort à l'encontre d'Ulysse, Nova et l'enfant (chapitre X, partie I au chapitre XI partie III)
Dénouement: Voyage d'Ulysse, Nova et Sirius à destination de la terre. (Première partie du chapitre XI,
Situation finale: Retour à la terre et découverte d'une réalité terrible: les singes sont les maîtres de la planète terre. (Deuxième partie du chapitre XI, partie III)
Le schéma actanciel:
LeDestinateur | Destinataire | |
Devoir de sauver le genre humain Le devoir filial (sauver Sirius et Nova) |
Sujet Ulysse Mérou |
Les êtres humains Nova, Sirius et Ulysse |
Objet Sauver le genre humain |
||
Adjuvants Zira, Cornélius Mi Zaius |
|
Opposants Singes fidèles à Cornélius. |
La mise en abyme:
Dans ce roman, il y a deux récits: l'un imbriqué dans l'autre; c'est ce qui est appelé en littérature "la mise en abyme/ abîme)
Les personnages du premier récit sont Jinn et Phyliss. Il y a un narrateur externe qui raconte leur histoire. Ces deux personnages trouveront un manuscrit voguant dans l'espace; il s'agit du deuxième récit qui est assumé par un narrateur personnage de l'histoire, en l'occurrence Ulysse Mérou. Ainsi, Jinn et Phyliss sont-ils les lecteurs du deuxième récit.
Le narrateur du premier récit ne dévoile pas l'identité des deux personnages et ne révèle pas leur nature. Il passera sous silence ces informations importantes jusqu'à la fin du roman, qui est clôt par le retour au premier récit. En se faisant, il crée une grande surprise chez les lecteurs de son roman.
En effet, Jinn et Phyliss sont donnés à voir comme des riches oisifs qui s'octroient un voyage intersidéral à bord de leur vaisseau spatial. Mais dans la clausule du roman, le lecteur découvre que ces touristes sont deux personnages, qui ont usurpé son statut, avant de découvrir leur nature. Et comble du malheur, ces deux créatures affichent à son égard une attitude hautaine et méprisante.
Le statut de lecteur est remis en question. L'homme est remplacé par des singes, pareillement aux personnages du second récit.
Les personnages:
Jinn: Un chimpanzé qui passe des vacances dans l'espace. Ami de Phyliss. Un riche oisif.
Phyliss:Un chimpanzé femelle qui passe des vacances dans l'espace avec Jinn. Une riche oisive.
Ulysse Mérou:Auteur et narrateur de l'aventure sur la planète des singes, il est journaliste et le seul rescapé des trois aventuriers.
Antelle: Un grand savant biologiste. Il impose le choix de l'exploration de Bételgeuse.
Arthur Levain: Jeune physicien et disciple du professeur Antelle. Il a été tué dans la partie de chasse
Hector: Petit chimpanzé que le narrateur a emporté avec lui et qui sera tué par Nova.
Les habitants de la planète des singes:
Les singes
Zira: Une guenon de l'espèce des chimpanzés. Elle est chef de service de l'institut de recherches biologiques où le narrateur a été enfermé dans une cage. Elle sympathique et serviable. Elle a beaucoup aidé le narrateur dans sa dure épreuve;
Cornélius: Fiancé de Zira. Un grand savant biologiste. Il est nommé directeur de l'institut de recherches biologiques après le départ de Zaius. C'est lui qui a monté le plan d'évasion du narrateur avec sa famille.
Hélius: Collègue et ami de Cornélius. Il est le directeur de la division encéphalique
Zanam et zoram:Deux gorilles qui surveillent le pavillon où le narrateur a été interné
Les humains
Nova: La jeune femme qui se baignait dans la piscine naturelle au moment de l'arrivée des trois aventuriers à la planète des singes. Mérou la trouve belle. Elle ne parle pas elle ulule seulement. Elle tombera enceinte du narrateur lors des accouplements imposés par Zais et sera la mère de son fils Sirius
Sirius: Fils de Mérou et de Nova.
« Un manuscrit est trouvé dans l'espace. Celui-ci contient une histoire écrit dans un langage de Terre, l'histoire d'un journaliste appelé Ulysse Mérou. C'est en l'an 2500 qu'il se lança dans le plus extraordinaire de tous les voyages avec deux compagnons. Un voyage vers une planète située à trois cents années-lumière de notre Terre à la recherche d'autres êtres intelligents. Sur cette planète ils observent des villes, des routes et des maisons avec une ressemblance choquante avec celles de la Terre. En explorant la planète, Ulysse est capturé par des singes. Ils le gardent en captivité et effectuent des expériences sur lui. Ulysse essaye d'entrer en contact avec ces singes intelligents.
Y parviendra-t-il à faire preuve, face aux singes, de son intelligence ?
Il y a des singes identiques à ceux de la Terre, y a-t-il des hommes ?
Pierre Boulle écrit ce livre de façon très directe et claire avec humour. Ces phrases sont riches en vocabulaire et descriptives. Ils nous donnent une vision précise de l'action. Son style ne comporte pas de mots très compliqués mais il est assez soutenu. Ce n'est pas un livre pour enfant mais à partir d'une année de collège il devrait être compréhensible.Une excellente écriture.
Ceci est un très bon livre. Il y a toujours quelque chose avec un point de suspension, un mystère irrésolu. Chaque réponse entraîne une nouvelle question (Y a-t-il des êtres intelligents ? Oui, qui sont-ils ?). On croit que l'histoire est terminée mais, en fait, elle ne fait que commencer. Ce roman contient de nombreuses surprises qui n'attendent à être dévoilées. Ce récit est assez long et complexe, donc je ne le conseille pas aux plus jeunes. Par contre, c'est une histoire géniale pour les adolescents et les adultes.
Ce livre nous fait vraiment penser à ce qu'il y là dehors, dans l'inconnu… »
L’ histoire commence quand deux étranges personnages récupèrent une bouteilles contenant un manuscrit, qui racontait l’histoire de trois hommes partant à bord d’un vaisseau spatial hyper équipé afin de découvrir d’autres planètes habitables vers un autre système planétaire, celui de l’étoile Bételgeuse, en 2500.
La lecture du texte apprend qu’à l’approche de celui-ci, le professeur Antelle et ses deux équipiers, son second Arthur Levain et le journaliste Ulysse Mérou, observent à la surface de l’une des planètes, Sorror, des routes, et d’autres artefacts synonymes de la présence d’une civilisation. Très vite, gagnés par une curiosité bien compréhensible, nos protagonistes vont rencontrer les maîtres de la planète : trois espèces simiesques proches de nos gorilles, orang-outangs et autres chimpanzés, (presque) parfaitemant bipèdes, douées du langage articulé, qui ont pu bâtir une société au sein de laquelle chaque espèce possède ses domaines propres de spécialisation (sciences et techniques pour les chimpanzés, arts de la guerre pour les gorilles, religion, politique et justice pour les orang-outang). Mais une autre surprise de taille attend nos voyageurs : sur cette planète, l’espèce humaine est également présente ! Celle-ci cependant n’est pas très évoluée et représente de beaux trophés potentiels pour les chasseurs, une main d’oeuvre gratuite pour les basses besognes, et un intéressant sujet d’expériences scientifiques dont Ulysse Mérou, capturé, va faire les frais.
Prisonnier dans une cage il fit connaissance avec la belle humaine Nova. Il rencontra aussi Zira une chimpanzé et son fiancé. Ces derniers aidèrent le journaliste à lui garder la vie sauve, car il était menaçant pour la société des singes. Doté d’une intelligence supérieur à celle des singes il fera tout pour démontrer qu’il est humain et qu’il provient d’une autre planète. Après ces épreuves il fut admis dans la société des singes comme scientifique. Il appris part Zira que Nova était enceinte et qu’il deviendrait bientôt papa. A cet instant précis, des complots s’organisèrent pour exterminer Mérou et sa petite famille. Mais Zira et Cornelius décidèrent de l’aider a regagner le vaisseau spatial afin de repartir pour la terre.
Une fois revenu sur terre il se rendit compte qu’elle avait été investie par les singes. Après lecture du manuscrit les deux étranges individus, des chimpanzés se regardèrent et rigolèrent avec cette histoire splendidement inventée.
Si le roman est relativement court, il n’en est pas de même pour les idées développées. Dans une prose assez simple et un style délesté du superflu, Pierre Boulle nous emmène à la rencontre de notre propre société. Le regard que jette le lecteur sur la société simiesque décrite par l’auteur pourrait être celui de l’observateur extérieur, curieux et objectif. A une différence près cependant, et de taille : ici, les humains sont les bêtes de somme sans âme des singes au pouvoir, et les malversations comme le dégoût qu’ils suscitent chez eux ne peuvent qu’interpeler le spectateur. Ce genre de scène n’est sans doute pas sans rappeler non plus l’attitude des hommes sur les espèces dites "inférieures"... Mais là ne réside pas la principale force de l’histoire : le comportement des singes eux-mêmes, au travers du dogmatisme de leurs chefs religieux en particulier, gardiens de la foi comme de « l’orthodoxie scientifique » laisse au lecteur attentif comme un arrière goût de déjà-vu. Le choc du dénouement, quant à lui, ajoute à l’ensemble une touche finale qui achève définitivement tout embryon d’espoir. »
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Vers la fin du XXe siècle. Les américains lancent dans l’espace un vaisseau spatial avec à son bord une équipe d’astronautes commandée par le capitaine George Taylor.Après s’être égaré dans l’espace-temps,le vaisseau s’écrase en 3978 sur une planète inconnue. L’équipage découvre avec stupeur que cette planète encore sauvage est peuplée d’hommes qui n’ont pas l’usage de la parole, qui vivent à l’état primitif et qui servent de cibles à une race plus évoluée… des singes ! |
slt c un sujet trés vaste et tré compliquer , tu le trouvra pas en forme de texte près car jé b1 chercher moi ,mais se que je te conseil c de rédiger un toute seul en te basant sur ce texte que j'ai faite pour toi a partir d'un document que j'ai trouver :
QUELLE littérature sait interroger la réalité présente ? Se confronter au pouvoir moderne, à son anonymat, à la multiplicité de ses réseaux ? Prendre la mesure du rayonnement doctrinaire, de la machine du contrôle social, de l'envergure planétaire des ambitions ? En jouant avec les systèmes-mondes, en manipulant les hypothèses, la science-fiction constitue un de ces laboratoires où se lisent l'intime composition chimique du monde actuel... et les forces qui le feront entrer en explosion.
qu'est-ce qu’on écrit lorsque on écris ? du réel. Pourquoi est-ce qu’on écrit ? En partie au moins, pour éprouver à nouveau l'effet de réel, cette fois comme une fiction, c'est-à-dire de manière décalée, et avant tout décalée dans le temps. Parce que l'effet de fiction est issu d'un décalage temporel, et un décalage spacial :.
Le premier "travail de la fiction" serait donc celui, laminant parfois, enrichissant souvent, agréable, du Temps. Comme si écrire était d'abord polir le temps pour en faire surgir non pas seulement (et parfois même, pas du tout) de l'histoire, mais tout simplement, une histoire (une "petite", celle des sentiments, des émotions, de la manière dont elles participent à la construction du réel, de la fiction, du réel, de la fiction, du re…), par bribes, fragments et autres saisissements, jusqu'à peut-être une continuité "chronologique" (mais encore faut-il se demander de quel temps s'agit-il, de celui "hors-temps" de l'inconscient, ou du temps plus conscient du courant des émotions, ou encore de celui, plus spécifique, de l'écriture, de la mise en mots ?), ou tout au moins (tout au plus aussi parfois) à une disposition temporelle satisfaisante. Car l'histoire n'est pas (uniquement) la chronologie, elle est (peut être) seulement du temps, et du temps raturé, morcelé, arrêté (dans le fantasme, car en réalité, il continue, irrévocablement), reconstitué, révolu et "révolutionné", intimidé ou noirci, ou lumineux et parfois dans l'étonnement d'une évidence, du temps recréé par la fiction qui lui sert de cadre.
je c que c pas tré sufisant
je cherche encore
amicalment! ( je té volé ta signature lol)
voila ki est ulysse le heros ancien =
Le plus célèbre héros grec de l'Antiquité, avec Héraclès, Ulysse naquit dans l'île d'Ithaque, dont son père Laërte, époux d'Anticlée, était le roi. Des traditions postérieures prétendent que Sisyphe, en visite dans l'île, se serait lié à Anticlée, alors fiancée à Laërte, et aurait engendré Ulysse. Par sa mère, Ulysse descendait d'Autolycos, fils d' Hermès. Le héros était donc de race divine.
Dans son enfance et sa jeunesse, Ulysse fit de nombreux voyages et se rendit en particulier chez son aïeul Autolycos, qui l'invita à participer à une chasse au sanglier sur le mont Parnasse. Blessé par une défense d'une des bêtes, Ulysse gardera au genoux une cicatrice qui lui permettra, des années plus tard, de se faire reconnaître de son épouse. Reçu ensuite à la cour d'Iphitos, il acquit le précieux arc d'Eurytos, qui lançait des flèches imparables.
Ayant atteint l'âge adulte, il remplaça son père trop âgé sur le trône d'Ithaque et chercha une épouse. Il jeta, comme beaucoup d'autres héros de la Grèce, son dévolu sur Hélène, la fille du roi Tyndare, dont la beauté et la grâce avaient fait le tour du pays. Habilement, il fit jurer à tous les prétendants de venger tout outrage qui pourrait un jour être fait au futur époux ou à Hélène, pensant ainsi s'attirer la faveur de Tyndare. La jeune fille ayant choisi Ménélas, roi de Sparte, Ulysse reçut en consolation la sage Pénélope, fille du roi Icarios. De cette union naquit un fils unique, Télémaque.
Peu après cette naissance survint le rapt d'Hélène par Pâris, fils de Priam, roi de Troie. Aussitôt, Ménélas réunit tous les anciens prétendants de sa femme et leur rappela leur serment, les conjurant d'y rester fidèles ; les héros acceptèrent de tenir leur promesse et se concertèrent alors pour lever une armée, afin d'envoyer une expédition punitive contre la ville de Troie. Ulysse, qui aimait la paix, simula une folie pour échapper à son enrôlement dans l'armée des Grecs. Il laboura le sable de la mer et sema du sel. Mais Palamède, qui était venu le trouver pour le convaincre de partir avec lui, plaça le petit Télémaque devant la charrue de son père, qui souleva aussitôt le soc de son outil et détourna ses bêtes, montrant bien par ses gestes qu'il avait conservé tous ses esprits ; Ulysse dut quitter sa chère patrie. Il fut alors envoyé avec Ménélas en ambassade à Troie pour réclamer pacifiquement Hélène. Mais sa mission demeura sans résultat.
En revanche, il réussit à décider Achille, réfugié dans le gynécée du roi Lycomède à Scyros, à rejoindre les Grecs, car un oracle avait prédît que le concours de ce héros était indispensable à une sûre victoire des Grecs.
A la tête d'une flotte de douze vaisseaux, Ulysse gagna Troie et se montra d'un courage et d'une vaillance remarquables, tuant en particulier de nombreux héros troyens. Pourtant, il sut garder en toutes circonstances son sang-froid et se révéla surtout au cours de la guerre comme un habile et prudent diplomate, cherchant à tout prix à maintenir l'union entre les Grecs à force de persuasion, de discours de missions secrètes, d'espionnage et de ruses. C'est ainsi qu'on le vit se glisser, avec son inséparable compagnon Diomède, dans la ville et y ravir le Palladion, statue protectrice de la cité. Une autre fois, il réussit à s'emparer des cavales de Rhésos avant qu'elles n'aient bu l'eau de Xanthe (Scamandre), ce qui, selon une prophétie, leur aurait donné des forces surnaturelles propres à assurer une victoire aux Troyens. Il put aussi, grâce au silence voulu d'Hécube, pénétrer dans le palais du roi de Troie et inciter Hélène à trahir les Troyens.
Cependant, malgré les années, Ulysse n'avait jamais pardonné à Palamède, qui l'avait forcé à quitter son royaume, Pénélope et son fils. Il accusa donc Palamède de trahison, affirmant que le héros correspondait secrètement avec les Troyens et recevait en échange de l'argent. On découvrit, en effet, des lettres et des pièces de monnaie qui avaient été contrefaites par Ulysse et placées dans la tente de Palamède pour le perdre. Palamède périt lapidé par les Grecs en colère.
Ulysse participa par la suite à de nombreux autres épisodes de la guerre de Troie ; à la mort d'Achille, il s'adjugea les armes du héros après les avoir disputées à Ajax, et il fit partie ensuite au corps des Grecs qui s'introduisit dans le flanc creux du cheval de Troie. Une fois la ville prise et saccagée, Ulysse reçut Hécube, la veuve de Priam, en partage et lui jeta, dit-on, la première pierre, lorsque la malheureuse fut lapidée pour avoir tué le roi Polymestor.
Après l'Illiade, Homère nous raconte dans l'Odyssée, le retour long et mouvementé d'Ulysse vers sa patrie, et les aventures et les périls que le héros eut à affronter. Il quitta donc Troie saccagée et fut rejeté par une tempête sur les côtes du pays des cruels Cicones, en Thrace, puis, sans cesse ballotté par des vents contraires et des flots capricieux, il aborda chez les Lotophages de Libye, qui se nourrissait de lotus, la plante qui fait tout oublier. Ulysse eut tout le mal à arracher ses compagnons à cette terre de perdition et reprit enfin la mer vers le Sicile, le pays des Cyclopes.
L'un de ces monstres à l'oeil unique, Polyphème, dévora la moitié de ses compagnons, mais le héros réussit à lui crever son oeil et à s'échapper à grand-peine avec le reste des marins. Poséidon, qui était le père de Polyphème, décida de venger son fils et suscita dès lors de monstrueuses tempêtes pour mener les navires d'Ulysse à leur perte.
Ayant abordé au nord de la Sicile, Ulysse fut recueilli favorablement par le roi Éole, qui lui remit une outre refermant tous les vents dont il avait la charge. Les compagnons d'Ulysse pensèrent qu'elle renfermait des trésors ou du vin ; ils l'ouvrirent et déchaînèrent la plus formidable des tempêtes qu'on ait jamais vues. Le navire des infortunés navigateurs non loin de l'île des Lestrygons, peuple cannibale auquel Ulysse put échapper non sans que le roi de ce peuplade, Antiphatès, n'ait dévoré l'un de ses compagnons.
Le héros jeta enfin l'ancre dans l'île d'Aea, où le reçut Circé, qui métamorphosa tous les marins en pourceaux ; mais bientôt la magicienne leur rendit leur forme première. Ulysse resta quelques mois en compagnie de l'enchanteresse, qui lui donna un fils, Télégonos.
Le héros débarqua ensuite dans le pays des Cimmériens, en ces régions où coule l'Océan qui marque les limites de la Terre, et pénétra dans l' Hadès, afin de consulter le devin Tirésias sur la route la plus favorable pour regagner Ithaque. Le devin affirma qu'il aborderait dans sa patrie, seul et démuni de tout ; qu'il devrait tuer tous les prétendants de Pénélope. Après avoir croisé les âmes des grands héros morts et l'ombre de sa mère Anticlée, Ulysse sortit des Enfers et reprit le mer.
Il évita les Sirènes en bouchant les oreilles de ses compagnons avec de la cire et en se faisant attacher au grand mât car il voulait entendre leur musique magique. Puis son vaisseau put s'écarter des roches Splymgades, Charybde et Scylla. Abordant sur les côtes de l'île de Thrinacie, les navigateurs affamés commirent l'imprudence de dévorer des boeufs consacrés à Hélios. Zeus foudroya tous les impies et détruisit les navires dans une tempête.
Seul Ulysse fut épargné et réussit à s'échouer sur un radeau de planches dans une des Cyclades, l'île d'Ogygie, où, par amour, la nymphe Calypso le retint prisonnier pendant huit ans jusqu'au jour où, sur l'ordre des Dieux, elle dut rendre la liberté à Ulysse, qui repartit sur les flots, essuya encore bien des tempêtes, et la mer, finalement, le rejeta, nu et évanoui, sur le rivage de l'île des Phéaciens.
Nausicaa, la fille d'Alcinoos, roi de l'île, le découvrit. Lavé, restauré, il put enfin, et pour la dernière fois, gagner la haute mer sur un vaisseau que lui avait prêté son hôte. Il jeta enfin l'ancre sur les côtes de l'île d'Ithaque, après vingt ans d'absence. Déguisé en mendiant, il se rendit chez Eumée, son porcher, et se fit reconnaître, puis il retrouva son fils Télémaque, gagna son palais occupe par ses prétendants, qui affirmaient qu'Ulysse était mort et poussaient Pénélope à choisir l'un d'eux pour époux. Il eut une querelle avec Iros, un mendiant dévoué aux prétendants, et l'abattit ; puis il alla trouver Pénélope et, sans se faire reconnaître, accueillit avec joie la proposition qu'elle fit de prendre pour époux celui qui serait capable de tendre l'arc d'Ulysse. Aucun des hommes n'y parvint ; seul Ulysse put tirer et commença, aidé de Télémaque, à massacrer les prétendants et les servantes qui s'étaient prostituées. Puis il se fit reconnaître de Pénélope.
Grâce à Athéna, les parents des prétendants massacrés, qui avaient pris les armes et voulaient se venger, s'apaisèrent, et le royaume d'Ithaque retrouva enfin le calme. Selon d'autres versions, Ulysse aurait été tué quelques temps après par Télégonos, qui ignorait qu'Ulysse était son père et l'avait percé d'un javelot fait d'une aiguille de raie. Ainsi s'accomplissait une prophétie suivant laquelle le héros devait périr de la main de son fils et par la mer.
Rusé, habile et ingénieux, sachant éviter tous les dangers par son courage et son éloquence, merveilleux dompteur de la mer déchaînée, Ulysse était le héros type dans lequel tous les Grecs aimaient à se reconnaître
voilà un sujet éditer par forza je veux le mattre içi car c sa vré place . prière a tous les éleve , respectz le réglement c votre forum avant kil soi le forum des modérateur.Pour ts ceux ki veulent les personnages de la Planète des singes:
les personnages:*jinn et phyllis:un couple de singes qui voyagent a bord d'un vaisseau a voile dans l'espace.Ils ont trouvé une bouteille contenant un manuscrit qui raconte l'histoire de trois aventuriers sur la planète des singes.
*Ulysse Mérou:Auteur et narrateur de l'aventure sur la planète des singes,il est journaliste et le seul réscapé des trois aventuriers.
*Le professeur Antelle:Un grand savant biologiste,astronome et scientifique.Il a organisé et financé l'expédition pour l'exploration de l'étoile super géante:La Bétélgeuse.Capturé par les singes,il a fini par perdre son humanité puis il est devenu un humain animalisé comme ceux de la planète des singes.
*Arthur Levain:Jeune physicien et disciple du professeur Antelle.faisant partie de l'expédition,il a été tué dans la partis de chasse des gorilles.
Les habitants de la planète des singes:
*Zira:Une guenon de l'éspèce des chimpanzés.Elle est chef de service de l'institut des recherches biologiques ou le narrateur a été enférmé dans une cage.Elle est sympathique et serviable.Elle a aidé le narrateur a s'echapper de la planète des singes.
*cornélius:Fiancé de Zira.C'est un chimpanzé chercheur biologiste.Il est nommé directeur de l'institut des recherches biologiques après le départ de Zaius.Et c'est lui qui a monté le plan d'évasion du narrateur avec sa famille.
*Hélius:Collègue et ami de cornélius.Il est directeur de la division encéphatique.C'est chercheur biologiste.
*Zaius:Un vieillard de l'éspèce des orangs-outans.Il est patron de Zira et directeur de linstitut des recherches biologiques.Il est borné et entêté.Il déteste le narrateur et pense le supprimé en formant un clan.
*Zanam et Zoram:Deux gorilles qui surveillent le pavillon ou le narrateur a été enférmé.
Les humains:
*Nova:la jeune fille que le narrateur a déouverte au bord du lac.Elle ne parle pas,elle hulule seulement et a des manières sauvages parcequ'elle est réstée,tout comme sa tribu,primitive.Elle est tombée amoureuse du narrateur et a eu avec lui un garçon suite aux tests d'accouplements imposés par Zaius.Elle devient la femme du narrateur.
*Sirius:Le fils du narrateur et de Nova.Il parle comme les humains de la terre et constitue une menace pour les singes qui pensent le supprimer mais le narrateur va le sauver avec sa mère.
Et c tout!
La Planète des singes (Planet of the Apes dans la version originale), est un film américain inspiré du roman La Planète des singes de Pierre Boulle, réalisé par Franklin J. Schaffner, sorti sur les écrans en 1968.
Un vaisseau spatial américain, parti du XXe siècle pour une mission d'exploration, s'égare par accident dans l'espace-temps pour venir s'écraser en 3978 sur une mystérieuse planète.
Les astronautes rescapés du crash de l'appareil, Taylor, Landon et Dodge, partent en exploration. Dépouillés de leurs vêtements alors qu'ils se baignent dans une rivière, ils finissent par rencontrer une peuplade d'humains semblables à eux, mais muets. Ils ne tardent pas à être capturés lors d'une chasse menée par de grands singes dotés de la parole et montés sur des chevaux...
Taylor (Charton Heston), seul survivant de l’expédition, va devoir lutter bec et ongles pour faire valoir ses droits au respect et reconquérir son rang. Le voyage qui le conduit dans la zone interdite nous renvoie à l'époque où sort le film, en pleine guerre froide, et à la hantise de la catastrophe nucléaire qui risque d'anéantir la planète. C’est en effet le thème sous-jacent du scénario, qui explique la découverte finale de Taylor: celui-ci comprend alors qu'il est revenu à son point de départ, après que vingt siècles se soient écoulés sur la Terre...
Le long débat philosophique qui oppose tout au long du film les deux théories, suprématie des singes ou des humains, aboutit à mettre l'homme à l'index en raison de ses comportements meurtriers.
Le professeur Zaius l’a bien compris: il cherche systématiquement à écarter les preuves de la suprématie de l’être humain qui, dans l’impossibilité de cohabiter pacifiquement avec ses semblables, a fini par détruire sa propre civilisation dans des temps reculés.
Tout en succombant, lui aussi, à l'ambition et à la violence, le singe, nouveau maître de cette planète dévastée, ne peut accepter un tel ancêtre. Les deux camps se sépareront sur cette fracture irrémédiable.
-----tiré d'une Encyclopédie -----------------------
Ben moi dans tous ça c'est la théorie d’Einstein qui me surprend toujours .La théorie d’Einstein qui veut que si l’on voyage à la vitesse de la lumière le temps s’arrête , d'ou l'idée de ce roma
>>>>>>>>>>>>>><La Planéte Des Singes><<<<<<<<<<<<<<
La planète des singes est un court roman, écrit dans un style dénué de toute fioriture, qui privilégie l’efficacité sur la formule littéraire. On adhère ainsi très vite et sans effort à l’histoire que l’auteur nous raconte. Le début du roman évoque d’ailleurs ces récits, fréquents aux XVIIIe et XIXe siècles, dans lesquels on découvre un message contenu dans une bouteille et qui narre d’incroyables aventures. Mais là, Pierre Boulle transpose ce procédé à l’ère de l’exploration spatiale : la bouteille et le message sont toujours là, mais ils sont découverts par un couple naviguant dans un voilier poussé par les vents solaires d’un système de trois étoiles. On retrouve d’ailleurs ce couple en conclusion du roman, pour une chute tout à fait saisissante...
Mais c’est le message proprement dit qui constitue l’essentiel du livre. Son auteur, Ulysse Merou, est un journaliste terrien qui a fait partie de la première expédition hors du système solaire, en compagnie du professeur Antelle, grand scientifique concepteur du projet, et d’un de ses disciples. Au bout d’un voyage de deux ans à une vitesse proche de la lumière, les trois hommes parviennent dans le système de Bételgeuse, et tentent l’exploration d’une planète semblable à la Terre, sinon dans sa géographie, au moins par ses conditions naturelles. Ils y découvrent des êtres humains particulièrement primitifs, disons même sauvages, incapables de parler comme de rire, et effrayés par tout objet fabriqué. Ce qui conduit ces derniers à détruire aussi bien les vêtements des terriens que la chaloupe spatiale qui les avait amené de leur vaisseau jusque sur le sol de la planète.
Devenus semblables physiquement à eux, les trois explorateurs se retrouvent également chassés par des gorilles -une scène particulièrement intense-, et Ulysse Merou est capturé tandis qu’un de ses compagnons est tué par balle. D’abord véhiculé dans un relais de chasse, où il assiste à une pénible séance de photos-souvenirs, il est ensuite amené dans une des villes singes et emprisonné dans une cage au sein d’un institut scientifique. Au fil de plusieurs tests et de tentatives faites pour communiquer, il parvient à s’attirer la sympathie de Zira, la chimpanzée responsable de lui, et de son fiancé, le savant Cornélius, et ce en dépit des réticences de Zaïus, un scientifique orang-outang conservateur. Finalement, Ulysse a l’occasion de s’exprimer devant un vaste congrès scientifique, retransmis au public, et parvient ainsi à être considéré comme un être pensant digne de prendre place dans la société évoluée.
On se rend compte, au fur et à mesure de la découverte par Ulysse de la société simiesque de la planète Soror, que celle-ci ressemble fortement à la nôtre. Le niveau technologique auquel elle est parvenue est semblable à celui de nos années 50 dans les pays développés (un satellite artificiel occupé par un homme a récemment été mis en orbite, mais a du être détruit suite à l’impossibilité de le ramener), avec une avancée moins poussée de la science, néanmoins. Voitures, avions, appareils-photos, feux de circulation, livres, cabarets, zoos, on retrouve des éléments tout à fait semblables à ceux qui existent chez nous (peut-être en partie par facilité de la part de l’auteur pour imaginer une autre civilisation). La société des singes est divisée en trois catégories, les gorilles (anciens seigneurs, spécialisés dans l’administration), les orangs-outangs (qui incarnent la science officielle) et les chimpanzés (intellectuels plus audacieux, semble-t-il), mais tous sont sur un pied d’égalité au regard de la loi. D’ailleurs, la planète Soror n’est pas divisée en nations antagonistes, mais dirigée par un triumvirat composé d’un représentant de chaque catégorie de singes, et par trois assemblées conçues sur le même principe. Ce qui pose problème à certains singes, en particulier chimpanzés, c’est le mystère de l’évolution. Ce n’est qu’il y a peu que la théorie d’une évolution progressive a remplacé celle d’une création divine (thèse défendue par un important penseur d’autrefois), et il semble que la civilisation simiesque, apparue il y a 10000 ans, n’ait pas connu d’évolution technologique majeure depuis. Une stagnation qui intrigue Cornélius. La découverte d’une ville enfouie dans les sables va apporter des éléments de réflexion supplémentaires : remontant à une époque antérieure à 10000 ans, elle possède un vestige en particulier qui bouleverse Ulysse et Cornélius, et pousse ce dernier à renvoyer l’humain en ville. Ce vestige, une poupée en porcelaine, est une poupée humaine, habillée, qui a en plus la particularité de dire « papa » (un mot que Pierre Boulle suppose être approximativement le même dans toutes les langues extra-terrestres).
De plus, par l’intermédiaire d’expériences menées sur deux cobayes humains, Cornélius et Ulysse parviennent à avoir accès, selon le principe d’une mémoire collective, d’une mémoire de l’espèce (principe dont l’application ici est particulièrement tiré par les cheveux, de même d’ailleurs que le retour inverse à l’état sauvage du professeur Antelle, beaucoup trop rapide), à des témoignages divers d’humains de la période antérieure à la domination des singes. L’on apprend donc que c’est par l’imitation des hommes en plein déclin créatif, dont ils étaient devenus les animaux domestiques, que les singes en sont venus à inverser le sens de la domination...
La naissance d’un fils, fruit de Ulysse et de Nova, une humaine sauvage de Soror, constitue néanmoins un élément aggravant pour les gorilles et les orangs-outangs : comment laisser en vie une nouvelle souche d’humains, potentiellement capables de renverser à leur tour la domination simiesque ? Ulysse lui-même se croit d’ailleurs investi d’une mission quasiment divine, se voyant comme un nouveau Christ venu sur Soror pour délivrer son espèce du joug. Finalement, grâce à la complicité de Zira et d’autres chimpanzés, Ulysse et sa petite famille parviennent à regagner leur vaisseau spatial et à partir vers la Terre, qu’ils retrouvent dans un état semblable à celui de la planète Soror... Illustration d’une histoire cyclique dans laquelle l’intelligence et le progrès seraient successivement portés par des races animales différentes, et ce sur toutes les planètes portant la vie (tout au moins une vie humanoïde)
Un résumé !!
L’ histoire commence quand deux étranges personnages récupèrent une bouteilles contenant un manuscrit, qui racontait l’histoire de trois hommes partant à bord d’un vaisseau spatial hyper équipé afin de découvrir d’autres planètes habitables. A la lecture du texte, l’équipage du vaisseau était arrivé sur une planète inconnue. Ils la baptisèrent « Sorror », car elle était située dans l’astre solaire de Bételgeuse. Une fois arrivés sur Sorror l’équipage se rendit compte que cette planète était gouvernée par des singes et que l’homme avait été réduit à errer comme un animal sauvage. Ulysse Mérou, membre de l’équipage et journaliste fut vite capturé par les singes ainsi que le reste des membres du vaisseau comme étant des animaux sauvage. Mérou devra se prêter à des expériences organises pas un orang-outang. Prisonnier dans une cage il fit connaissance avec la belle humaine Nova. Il rencontra aussi Zira une chimpanzé et son fiancé. Ces derniers aidèrent le journaliste à lui garder la vie sauve, car il était menaçant pour la société des singes. Doté d’une intelligence supérieur à celle des singes il fera tout pour démontrer qu’il est humain et qu’il provient d’une autre planète. Après ces épreuves il fut admis dans la société des singes comme scientifique. Il appris part Zira que Nova était enceinte et qu’il deviendrait bientôt papa. A cet instant précis, des complots s’organisèrent pour exterminer Mérou et sa petite famille. Mais Zira et Cornelius décidèrent de l’aider a regagner le vaisseau spatial afin de repartir pour la terre. Une fois revenu sur terre il se rendit compte qu’elle avait été investie par les singes. Après lecture du manuscrit les deux étranges individus, des chimpanzés se regardèrent et rigolèrent avec cette histoire splendidement inventée.
¤ ¤ Les Personnages ¤ ¤
1- les équipiers :
-le professeur antelle : un homme de science âgé comme son intelligence et prudence . c'est l'un des trois équipiers de l'excusion spatial.
-ulysse merore : le personnage principal du roman un journaliste qui accompagne le professeur antelle dans son voyage.
-anthur levain : la 2éme compagnon du professeur . il va arriver avec deux autres à "soror" et y vive l'aventur.
2-les habitans de "soror" :
-nova : la 1ére créature quevoient les 3 hommes. elle est attirée par "ulysse". elle aura un garçon de lui vaudra retourner avec lui à la terre .
-zira : une jeune scientifique, docteur psychiste. il va soigner " ulysse" et "nova" en sera jalouse.
-corniluis : un jeune achéologue, il est le conjoint et l'ami d'ulysse.
-züus : un ourang-outan, une des plus hautes autorités de l'institut ( de recherches scientifiques) c'est un roman biologiste.
-zanam et zoran : deux infermiers travaillent avec Zira. ils étaient chargés de donnés à manger le soir aux prisonniers et leurs font subir des tests.
d'autres chimponzés, des goulles et des " oranges-outans.
Résumé La planète des singes chapitre par chapitre
Résumé de l'œuvre
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l'espace. En naviguant dans l'immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l'intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l'engin spatial pour récupérer l'objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.
CHAPITRE II
Ulysse Mérou, l'auteur du message, raconte l'histoire de son voyage intergalactique. Le massage contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s'embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C'est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l'expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voit l'étoile Bételgeuse.
CHAPITRE III
Les explorateurs sont émerveillés par la magnificence de l'étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l'existence de quatre planètes. L'une d'elles ressemble à la terre. L'équipage descend sur la planète est habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d'atterrir dans une clairière, au milieu d'une jungle.
CHAPITRE IV
La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l'herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l'étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l'équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s'assurer que l'air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu'un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s'aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armès de carabines. En s'avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l'empreinte d'un pied humain.
CHAPITRE V
Les trois hommes croient qu'il s'agit du pied d'une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d'humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d'anormal. Ne pouvant supporter les regards curieux, elle détourne la tête et les épie à la dérobée. Son attitude, trahit un sentiment de peur, malgré sa curiosité. Le journaliste lui trouve des réactions d'animaux craintifs. Lorsqu'elle parle, des sons gutturaux étranges et incompréhensibles sortent de sa bouche.
Rassérénée, elle descend prudemment et nage vers trois explorateurs. Alors, les hommes et la femme se mettent à folâtrer en s'éclaboussant mutuellement. Mais ce qui frappe le journaliste, c'est que la jeune femme ne rit pas ; elle a un air sérieux. Lorsqu'il sourit, la femme s'éloigne. Au même instant, apparaît Hector en provenance de la forêt. Epouvantée, la fille se saisit du petit chimpanzé et l'étrangle jusqu'à ce que mort s'ensuive, puis elle prend la fuite. Ulysse Mérou la baptise Nova.
CHAPITRE VI
Les explorateurs regagnent leur fusée après une vaine inspection à la sauvage (Nova). Ils y attendent. Au soir, ils ont l'impression d'être guettés par des yeux invisibles cachés dans la broussaille de la jungle. Au petit jour, les hommes vont à la cascade et plongent dans l'eau. Un moment après, la jeune femme apparaît accompagné d'un homme d'âge mûr et complètement nu ; derrière eux, il y a plusieurs hommes et femmes qui encerclent la piscine. Les visiteurs ne tardent pas à s'avancer dans l'eau et à barboter en guise de jeu avec Ulysse, Levain et Antelle.
Le journaliste indique des gestes pour établir un contact avec ces créatures ignorant la parole humaine. Mais c'est un effort inutile. Prenant conscience du ridicule de leur situation en train de jouer comme des gamins, les trois explorateurs pouffent de rire. Ces éclats de rire sèment la panique parmi les autochtones qui s'enfuient dans la désordre et se rassemblent sur le berge du lac. Levain, Mérou et Antelle se rhabillent. Les deux premiers munis de leurs carabines, menacent les visiteurs qui se figent derrière les arbres. Les cosmonautes s'apprêtent à rentrer dans leur fusée.
CHAPITRE VII
Les autochtones, à la faveur de la surprise, attaquent les trois explorateurs et les immobilisent. Après les avoir dénudés et dépourvu de leur équipement, les attaquants encerclent les cosmonautes et se mettent à jouer. Ensuite, ils les entraînent au fond de la jungle. Après un long calvaire de plusieurs heures les prisonniers sont lâchés dans une clairière, où il y a le campement des kidnappeurs. Affamés, Mérou, Levain et Antelle ne peuvent toucher au repas d'une famille dont les membres dépècent avec leur ongles la chair crue d'un animal qui semble à un cerf.
Nova fait tomber des fruits délicieux d'un arbre. Après qu'ils en ont mangé à aversion, le professeur et son disciple s'endorment. Nova aide Ulysse à construire une niche et couche à ses côtés.
Chapitre VIII
Ulysse et Nova se réveillent à l'aube . La femme ne s'enfuit pas devant le sourire du prisonnier. Aussi s'acclame-t-il à lui poser la main sur l'épaule. Elle essaie de l'imiter péniblement. Ulysse lui pose un baiser sur les lèvres ; mais elle lui lèche les joues tel un animal.
Soudain un grand vacarme interrompt leur tentatives de rapprochement et communication. Les autochtones, affolés, courent dans tous les sens. Ils sentent l'approche d'un danger. Les prisonniers entendent des cris humains. A son tour, Nova s'enfuit suivie aussitôt par Ulysse et derrière eux Levain ; l'âge empêchant Antelle de leur emboîter le pas. En courant, le journaliste entend retenir des coups de feu. Il arrive, suivi de son compagnement, dans la région d'où partent les bruits. Les deux fugitifs s'arrêtent et dissimulés derrière le buisson, ils voient un spectacle singulier.
Chapitre IX
Ils aperçoivent un gorille de grande taille, correctement habillé et chaussé de gants noirs. Le singe tire sur un homme fugitif ; ce dernier tombe mort. Plusieurs corps d'humains couvrent le sol. Ulysse et Levain imitent certains humains qui filent en discrètement pour échapper aux singes tireurs postés dans divers endroits. Effrayé, le jeune physicien court à l'approche d'un chimpanzé dans l'intention de fuir ; mais un coup de feu l'atteint et il meurt. Le journaliste profite d'un moment d'inattention du chef des gorilles et s'enfonce dans la forêt. Mais, après quelques pas il tombe dans un filet à grandes boucles où sont pris les autres fugitifs.
Chapitre X
Une grande terreur s'empare du journaliste à l'approche des agresseurs. Les singes jettent leurs prisonniers dans des cages montées sur des chariots. Après, les voitures sont tirées par une sorte de tracteur à monteur. A la lisière de la forêt, le convoi s'arrête devant une maison qui l'air d'une auberge où se rencontrent les chasseurs. Des guenons, habillées avec recherche, viennent applaudir les chasseurs et s'émerveiller devant le profit de la chasse.
Les poursuivants alignent, à la manière des vrais chasseurs, avec un grand soin les cadavres des hommes. Puis, devant les manifestations de joie des femelles, un singe photographe vient prendre des photos des morts et des chasseurs.
En reconnaissant les cadavres de Levain, Ulysse Mérou éclate de rire. Les prisonniers, effrayés par ces rires, tendent leurs bras vers lui ; sans l'intervention d'un gorille il serait malmené ou tué. A ce moment, une cloche tinte. Les singes se dirigent vers l'auberge pour se alimenter. L'un d'entre eux apporte aux captifs à manger et à boire.
Le repas terminé, les singes opèrent un tir ; le journaliste est mis dans la cage de l'élite (= sélection) où il rencontre Nova. La jeune femme se montre agressive lorsqu'il s'apprête à la prendre dans ces bras. Quelques instants s'écoulent avant que le convoi ne reparte vers une destination inconnue.
CHAPITRE XI
Le convoi roule durant toute la nuit. Pendant le trajet, le journaliste essaie de trouver une explication logique à sa mésaventure miraculeuse. Il regrette la disparition du professeur Antelle qui est capable de trouver une explication à ces événements étranges. Pourtant, il élabore l'hypothèse que les habitants de cette planète auraient dressé des primates (singes) ; ces derniers auraient évolué pour devenir ce qu'ils sont maintenant.
Fatigué, Ulysse s'endort contre Nova.
CHAPITRE XII
Il dort jusqu'au lever du jour. Il aperçoit alors que le véhicule pénètre dans une cité civilisée où il y a des autobus, des taxis, des épiceries. Ses habitants sont des singes. Le journaliste perd tout espoir de rencontrer des hommes civilisés. Lorsque le véhicule s'arrête dans une cour devant un hôpital, des singes infirmiers aident les gardiens à décharger les chariots.
Le journaliste est jeté par deux gorilles dans une cage fixée au sol, à l'intérieur du bâtiment. D'autres cages occupées par des humains sont alignées le long d'un couloir. Nova est enfermée dans la cage juste en face de celle d'Ulysse. La distribution de la nourriture et de l'eau calme les prisonniers agités. Lorsqu'un gorille entre dans sa cellule pour lui donner sa ration, le journaliste essaie d'établir un contact avec lui en s'inclinant cérémonieusement. Et tout en souriant, il lui adresser la parole. Le singe en est grandement stupéfait. Mais après, les deux primates rient à gorge déployée ce qui irrite le captif. Ils partent en notant quelque chose sur un carnet.
CHAPITRE XIII
Le soir, les gorilles distribuent un autre repas, éteignent la lumière. Et s'en vont.
Le matin, un chimpanzé femelle, accompagnée des deux gardiens, vient devant sa cage et commence à l'examiner. Le journaliste lui adresse la parole ce qui étonne beaucoup la guenon. Malgré sa stupéfaction, elle lui sourit. Enhardi (=donner de l'assurance), le détenu tend une main que la visiteuse prend en tremblant. Elle lui donne un morceau de sucre qu'il croque.
CHAPITRE XIV
La deuxième journée se passe comme la première. Le matin suivant, les prisonniers sont soumis à une série de tests. Un gardien produit avec son sifflet une série de sons aigus pour attirer l'attention du journaliste et lui tend une banane. Lorsque ce dernier veut le saisir, le singe s'éloigne. Après avoir recommencé le même manège, il part déçu.
Ulysse se sent frustré et observe ce test avec les autres captifs. Ces derniers salivent et s'agitent quand les gardien leur présentent des bananes : c'est à cette condition qu'ils reçoivent le fruit. Pendant plusieurs jours, les singes expérimentent sur les humains la théorie de Pavlov.
Au moment où le gardien se plante de nouveau devant sa cage, le journaliste, qui veut attirer l'attention sur son intelligence, se met à s'agiter et a saliver. Cette réaction déconcerte les gardiens. A sa grande déception, les geôliers s'éloignent sans lui donner la banane.
Un jour après, les gardiens reviennent. L'un agite une cloche, l'autre branche un câble de la magnéto à la cage. Ils veulent tester, chez les prisonniers, leur capacité d'établir une relation de cause à effet entre des faits. Devant la cage du journaliste, les singes demeurent perplexes : celui-ci s'éloigne des barreaux électrifiés dès que la cloche tinte.
CHAPITRE XV
Avant que les deux singes aient le temps de répéter l'expérience. Zira apparaît accompagnés de deux autres singes dont l'un, un orang-outang, est vraisemblablement une haute autorité scientifique et l'autre, une petite guenon, sa secrétaire.
Au moment où ils s'approchent de sa cage, Ulysse adresse la parole à l'orang-outang. Ce dernier sursaute de surprise. Il se met à arpenter le couloir. Le prisonnier l'imite parfaitement ce qui produit des éclats de rires chez les singes, provoquant la colère de l'orang-outang. Mais cette colère cède la place à une stupéfaction générale chez les singes, au moment où le prisonnier adresse des propos au singe en l'appelant par son nom et son titre honorifique : Mi ZaÏus.
Alors le savon ordonne que l'on fasse que subir au prisonnier les tests d'hier. Au cours de l'opération de la cloche, répétée dix fois, l'orang-outang dicte des commentaires à sa secrétaire. Le cobaye s'avise de décrocher la pince qui établit le contact électrique et s'accroche aux barreaux. Indifférent, le savant lui fait subir un test qui est une combinaison des deux premiers.
Il passe l'épreuve avec succès ; aussi Zira applaudit-elle. Pourtant, le savant reste incrédule et s'en va de mauvaise humeur. Restée seule devant la cage, Zira tend la patte à Ulysse qui la saisit ; alors le visage de la guenon rougit.
CHAOITRE XVI
Après quelques jours, le savant revient ; il ordonne d'effectuer d'autres expériences. Les deux gorilles suspendent un panier contenant la nourriture au plafond de la cage et disposent des cubes en bois. Les prisonniers bondissent pour atteindre le panier. Ulysse emplie les cubes et atteint le panier, devant l'administration de deux gardiens. Nova l'imite et réussit après deux jours à disposer en équilibre, l'un au-dessous, de l'autre les cubes.
ZaÏus, accompagné d'un autre orang-outang et de sa secrétaire vient pour une nouvelle inspection. Ils font subir au journaliste d'autres tests. Il s'agit d'une boite fermée par neuf systèmes différents. Le cobaye réussit à l'ouvrir. Cependant les deux savants restent incroyants. Cette attitude l'indigne, mais la compassion de Zira le retient d'éclater.
Dès que son confrère est parti, ZaÏus fait mettre en couples les prisonniers : il veut se livrer à des expériences sur l'instinct sexuel. Nova est la compagne destinée au journaliste.
CHAPITRE XVII
Observant le comportement des prisonniers, le journaliste constate que l'homme fait un ornement amoureux pareil à celle de certains oiseaux. Lui, il renifle à se livrer à des exhibitions amoureuses, en dépit des violences des gardiens pour l'y inciter. L'intervention de Zira le sauve.
Quand le savant est mis au courant, il fait installer une autre femme à la place de Nova ; celle-ci est jetée dans la cage d'un colosse qui se met à lui faire la parade amoureuse. Par conséquent, le journaliste, devenu fou de colère, se met à s'agiter et à crier comme une bête. ZaÏus sourit et fait ramener Nova dans la cage du journaliste qui s' offre à accomplir le vœu des singes.
CHAPITRE PREMIER
Ulysse mérou commence à s'adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L'homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C'est alors qu'apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l'orang-outang.
CHAPITRE II
Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s'initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s'entretiennent en français sur la place du singe et de l'homme dans l'univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leur yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l'origine et l'évolution de l'homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d'explications. L'entretien de Zira avec Ulysse est interompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.
CHAPITRE III
Zira sort Ulysse de l'établissement, l'Institut des hautes biologiques, et l'emmène faire un tour en ville, dans l'après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu'il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l'homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu'elle est fiancée et qu'en outre personne ne doit soupçonner sa nature d'homme à l'esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.
CHAPITRE IV
La guenon lui déclare qu'il court un grand danger parmi les singes, même s'il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s'applique à l'étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l'existence d'une intelligence humaine ; il explique le cas d'Ulysse par la thèse de l'homme savant, un homme qui a été dressé lors d'une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu'elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu'elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l'opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l'homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l'académicien serre la main que lui tend l'homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l'accueillir.
CHAPITRE V polygamie
Grâce aux livres et à la lampe offerts par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu'il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n'est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d'administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d'autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l'homme comme cobaye.
Chapitre VI
Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l'homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d'aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l'insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s'amusent à les exciter pour qu'ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l'âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu'ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.
Chapitre VII
Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c'est seulement le troisième jour qu'on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le hall, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l'envahit.
Quand on l'introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l'homme, qui rechigne et se livre à d'autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s'adresse à l'assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.
Chapitre VIII
Ulysse, avec une grande humilité, informe l'assistance sur la planète d'où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l'homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L'audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.
CHAPITRE IX
Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d'avoir obtenu du Conseil que l'homme soit son collaborateur. L'ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s'apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s'est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l'établissement pour aller au cabaret où l'attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d'Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l'emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.
Chapitre premier
Aujourd'hui, après un mois de liberté, Mérou se réveille de bonne heure, après un sommeil agité. Il occupe un des appartements les plus confortables de l'Institut dont le grand maître scientifique est Cornélius. L'ex-prisonnier devient le collaborateur du jeune savant. Cela lui permet d'étudier les hommes. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à les faire parler. Pourtant il ne se décourage pas. C'est avec Nova qu'il fait des progrès.
Cornélius invite Ulysse à voyager avec lui pour se rendre sur des sites archéologiques où les singes viennent de faire des découvertes importantes, il accepte avec joie.
Chapitre II
Une semaine plus tard, Cornélius, Zira et Ulysse partent à destination du lieu des fouilles, à bord d'un avion spécial, le savant est depuis quelque temps absorbé par des recherches sur l'origine du singe : il est convaincu que les singes ont évolué grâce à l'imitation ; mais il ne sait pas ce que les primates ont imité. Il espère que les ruines de la cité ensevelie lui fourniront la réponse.
CHAPITRE III
Il s'agit d'une cité entière ensevelie sous les sables d'un désert. Durant un mois, Cornélius s'applique à étudier le site archéologique découvert. Il est persuadé que la réponse à ses questions se trouve en ce lieu.
Les ruines prouvent que les habitants anciens de cette cité avaient des automobiles, des usines, des avions. Cela déçoit le savant et le journaliste : les origine de l'intelligence remonte encore plus loin dans le passé.
Impatienté Cornélius descend dans la fosse, au milieu des ouvriers. Soudain, il en sort tenant à la main une poupée humaine de porcelaine, qui porte encore les haillons d'habits. Lorsque le savant a pressé le mécanisme, la poupée prononce le mot papa.
Le moment d'exaltation passé, Cornélius semble regretter d'avoir associé Ulysse à ses recherches. Il le somme de revenir à l'institut.
Chapitre IV
A bord de l'avion qui le ramène vers la capitale, Ulysse examine l'hypothèse de l'évolution des singes par l'imitation des hommes intelligents qui peuvent avoir régné en maîtres sur la planète Soror. Pour s'en convaincre, il invoque plusieurs arguments. Le souvenir de l'agitation et l'acharnement des singes à la bourse, qu'il a déjà visitée, lui rappelle la bêtise des hommes et leur acharnement sur la planète terre. L'atterrissage de l'avion le tire de sa méditation.
CHAPITRE V
Après son retour à la capitale, Ulysse passa un mois alité, à, cause d'un mal qu'il a probablement contracté sur les lieux des feuilles. Son esprit est encore tourmenté par la découverte dans le site archéologique. Il s'évertue à trouver la cause de déchéance de l'homme et de l'évolution des primates.
Se sentant aujourd'hui mieux, il décide d'aller rendre visite aux hommes prisonniers. Ces derniers le reconnaissent en dépit de sa langue absence. Il lit dans leurs yeux une lueur d'espoir. Alors une idée inouïe surgit dans son esprit : son voyage vers Bételgeuse n'est pas le fruit d'un hasard ; mais Dieu l'a envoyé pour sauver les hommes déchus.
Après avoir le tour des cages, il s'approche de celle de Nova ; il la trouve vise. Zira lui apprend que la captive est enceinte.
Chapitre VI
La stupeur cède la place à l'inquiétude à propos du sort de Nova. Il apprend qu'elle doit accoucher dans trois ou quatre mois. Suivant Zira, le journaliste se rend au bureau de Cornélius qui l'attendait. Le savant l'informe qu'il a trouvé dans le site archéologique beaucoup de preuves corroborant sa thèse, dont des squelettes d'hommes.
Ayant conversé sur l'origine de l'intelligence des singes et la déchéance des hommes. Cornélius avoue à Ulysse qu'il n'est pas dans l'interet de ce dernier que le bébé de Nova parle. Le journaliste est considéré comme un danger pour la race simienne. Mais il est autorisé à rendre visite à la mère. Zira le laisse seul avec dans la cage. La prisonnière parvient à prononcer son nom.
Accablé, Ulysse revient dans son appartement et se met à pleurer comme un enfant.
Chapitre VII
Ulysse attend la naissance du bébé
Un jour Cornélius lui fait visiter la section encéphalique. Le chef du service, Hélius, l'introduit dans une salle où il y a des cages et des odeurs pharmaceutiques. Il assiste à des sujets sur lesquels les singes ont pratiqué des opérations. Il en est profondément indigné et choqué.
Dans une autre salle des infirmiers se livrent à des expériences sur les humains mutilés. Ne supportant pas la vue de femmes et d'hommes torturés aux électrodes, il crie d'indignation. A ce moment, arrive Cornélius qui justifie ces tests par la nécessité scientifique. Puis il entraîne Ulysse dans une petite salle secrète, en lui recommandant la discrétion totale.
Chapitre VIII
Dans cette salle, il y des appareils ordinaires en plus d'un homme et d'une femme étendus sur deux divans et attachés par des sangles. Après quelques manèges, Ulysse est médusé d'entendre parler l'homme et la femme, sous l'excitation électrique, dans langage simien. Les propos ataviques de la femme sont des souvenirs remontant à une époque lointaine où régnaient les étres humains. Ses récits relatent les débuts de l'évolution des primates et les révolutions contre les hommes.
Chapitre IX
Le secret de ce découvertes est éventé : la ville est au courant de la merveille des hommes qui parlent. ZaÏus est à la tête d'un clan qui intrigue contre Cornélius et désigne le journaliste comme un danger pour la race simienne. Aussi les responsables de la cité commencent-ils à se méfier d'Ulysse.
C'est dans cette atmosphère que Nova donne naissance à un garçon. Malgré les mesures drastiques qui entourent l'enfant et sa mère, le père voit son fils grâce à l'aide de Zira. Il est ému par la vue du bébé et nourrit beaucoup d'espoir sur le genre humain.
Chapitre X
A cause de son agressivité, le professeur Antelle est dorénavant placé dans une cage ordinaire en compagnie d'une jeune fille. Le savant, devenue sauvage, reprend goût à la vie bestiale.
Cornélius vient chercher Ulysse qui est devant la cage du professeur. Il lui annonce une nouvelle grave : le grand conseil décide d'enlever le bébé à sa mère pour le placer dans une vigoureuse sous haute surveillance. Les orangs-outans et les gorilles agissent pour qu'on supprime le journaliste, ou du moins pour qu'on lui enlève une partie du cerveau.
Zira lui révèle qu'elle est son mari l'aideront, lui et sa nouvelle famille : dans dix jours, un satellite sera lancé par les singes ; à la place des trois cobayes humains, seront placés Ulysse, le bébé et sa mère. Le satellite rejoindra le vaisseau spatial qui a amené le journaliste sur cette planète. Cornélius assure son ami de la réussite de ce plan grâce aux multiples complicités dont il jouit.
Le savant part laissant Zira et Ulysse seuls dans le bureau. Ils s'enlacent tendrement.
Chapitre XI
Ulysse est maintenant dans un vaisseau spatial en compagnie de Nova et Sirius, son fils. Le plan de Cornélius a réussi ; et le satellite a abordé sans problèmes le vaisseau spatial. Déjà plusieurs mois se sont écoulés depuis qu'il a quitté Soror. Le journaliste éprouve des regrets pour avoir quitté Zira, mais il se réjouit d'avoir sauvé sa famille. Nova a appris ç sourire et à pleurer.
Ulysse est envahi par une émotion poignante à la vue de la terre. Il se pose à Onlay. Mais quand ils ont quitté l'engin, ce sont des gorilles qui les accueillent et non des êtres humains.
Chapitre XII
Jinn et Phyllis paraissent incrédules après la lecture de cette histoire, ils rentrent chez eux.
Etudes de textes
Etude de texte. // Chapitre I pp5/7 Jinn et phyliss passaient des vacances merveilleuses, dans l'espace, le plus loin possible des astres habités. Pierre Boulle, La planète des singes, Pocket Compréhension: Réponses: Il s'agit dans ce passage de l'incipit .Deux personnages partent passent des vacances merveilleuses dans l'espace. Ni le temps ni l'espace ne sont précis: "en ce temps-là, ce jour-là, l'espace le plus loin des astres habités."Le lieu privilégié de la science" le sens du cosmos….inconcevable que jinn fit une erreur en cette matière" et la fiction" trois soleils…" Tous ces ingrédients s'entremêlent pour nous donner l'illusion du réel. Ce récit cadre a pour fonction de nous présenter le cadre patio temporel et les personnages. Nous avons la situation initiale"Jinn et Phyliss passaient….périlleuses" et la perturbation" Ce jour-là …L'attraper". Nous avons d'ailleurs l'annonce d'un autre récit" il nous faut l'attraper" On annonce le récit expliquant le contenu de la bouteille. |
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Chapitre II pp 9/10
(Fin du ch. I)
Il réduisit le volume de la sphère de façon qu'elle flottât mollement dans l'espace, s'assura qu'aucun obstacle ne se dressait devant eux, puis s'allongea auprès de son amie et commença à lire le manuscrit.
(Chap. II)
Je confie ce manuscrit à l'espace, non dans le dessein d'obtenir du secours, mais pour aider, peut-être, à conjurer l'épouvantable fléau qui menace la race humaine. Dieu ait pitié de nous.
"La race humaine, souligna, Phyliss, étonnée.
-C'est ce qui est écrit, confirma Jinn. Ne m'interrompt pas dès le début. " Et il reprit sa lecture.
Pour moi, Ulysse Mérou, je suis reparti avec ma famille dans le vaisseau cosmique. Nous pouvons subsister pendant des années. Nous cultivons à bord des légumes, des fruits et élevons une basse-cour. Nous ne manquons de rien. Peut-être trouverons-nous un jour une planète hospitalière. C'est un souhait que j'ose à peine formuler. Mais voici, fidèlement rapporté le récit de mon aventure.
C'est en l'an 2500 que je m'embarquais avec deux compagnons dans le vaisseau cosmique, avec l'intention d'atteindre la région de l'espace où trône en souveraine l'étoile super géante Bételgeuse.
C'était un projet ambitieux, le plus vaste qui eut jamais été formé sur terre.
Pierre Boulle, La planète des singes, Pocket
Compréhension:
1) Quel est l'intérêt du 1er paragraphe (fin du 1er chap.)?
2) S'agit-il du même narrateur dans le récit cadre et dans le récit enchâssé?
3) Qu'est ce qui motive l'écriture du manuscrit par Ulysse Mérou? Pourquoi invoque-t-il dieu?
4) Quel est le temps dominant dans le passage écrit à la première personne? Expliquez le recours aux temps du passé. Que représente l'an 2500 dans cet extrait de science fiction?
Réponses:
1) Sachant que nous avons un récit enchâssé dans un autre, le premier étant un récit cadre, il s'agit donc d'une présentation du deuxième récit.
2) Le narrateur du premier récit est un narrateur externe qui nous présente les personnages du premier récit Jinn et Phyllis; alors que celui du deuxième est Ulysse Mérou l'auteur narrateur et personnage principal du second récit celui de la planète des singes.
3) Ulysse écrit ce manuscrit qu'il envoie pour avertir le genre humain du danger qui les guette. Trouvant la planète terre occupée par des singes aussi, il tente d'en prévenir les humains mais son manuscrit n'atteint pas sa destination puisqu'il a été repéré par deux chimpanzés qui le prennent pour une simple mystification.
4) Le temps dominant dans le passage à la première personne est le présent, le temps d'énonciation, le moment où l'auteur narrateur personnage écrit ce manuscrit. L'autre temps est au passé parce qu'il s'agit du temps de l'histoire sensée être déjà produite dans le passé. 2500 étant une année du passé (n'oublions pas que c'est une œuvre de science fiction et que l'œuvre elle-même a été écrite bien avant cette date là 1963.
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Chapitre III (première partie) L'exaltation que procure un pareil spectacle ne peut être décrite: une étoile, hier encor brillante parmi la multitude des points anonymes du firmament, se détacha peu à peu du fond noir, s'inscrivit dans l'espace avec une dimension, apparaissant d'abord comme une noix étincelante, puis se dilata en même temps que la teinte s'affirmait pour devenir semblable à une orange, s'intégra enfin dans le cosmos avec le même diamètre apparent que notre astre du jour familier. Un nouveau soleil était né pour nous, un soleil rougeâtre, comme le nôtre à son déclin, dont nous ressentions déjà l'attraction et la chaleur. Pierre Boule, La Planète des singes, chap III pp16/18 Compréhension et langue: 1) Quel est le genre de ce texte? Son type? 9) Le texte est mené par quel type de focalisation Réponses: 1) C'est un roman de science-fiction. Le type de ce texte est narratif à dominante descriptive. Traces écrites: Après avoir quitté la Terre, puis le système solaire, le vaisseau spatial du professeur Antelle et ses deux coéquipiers avec le chimpanzé, s'approche de l'étoile géante Bétélgeuse la plus éloignée de la galaxie. Ce court chapitre nous présente le cadre où vont se dérouler les événements.Les pronoms renvoient au narrateur et à ses amis du vaisseau et aussi à nous lecteurs. |
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chapitre IX, passage pp: 44/45, par Taisir Tarik |
1) Situez le passage. (Quel est l'élément du texte qui vous aide à situer) Réponses: 1) Distinguons tout d'abord la situation du compte-rendu: |
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Chapitre II (deuxième partie), par Mr.Tarek Taisir | ||
Texte « Le cerveau du singe, conclut Zira,…… haussés jusqu'à la sagesse. » - Et pourquoi, Zira, le cerveau simien s'est-il ainsi développé? » Le langage avait certainement été un facteur essentiel. Mais pourquoi les singes parlaient-ils et pas les hommes? Les opinions des savants divergeaient sur ce point. Certains voyaient là une mystérieuse intervention divine. D'autres soutenaient que l'esprit du singe tenait avant tout à ce qu'il possédait quatre mains agiles. «Avec deux mains seulement aux doigts courts et malhabiles, dit Zira, il est probable que l'homme a été handicapé dès la naissance, incapable de progresser et d'acquérir une connaissance précise de l'univers. A cause de cela, il n'a jamais pu se servir d'un outil avec adresse ... Oh ! il est possible qu'il ait essayé, maladroitement, autrefois ... On a trouvé des vestiges curieux. Bien des recherches sont effectuées en ce moment même à ce sujet. Si ces questions t'intéressent, je te ferai rencontrer un jour Cornélius. Il est beaucoup plus qualifié que moi pour en discuter. - Cornélius? - Mon fiancé, dit Zira en rougissant. Un très grand, un vrai savant. - Un chimpanzé? - Bien sûr ... Oui, conclut-elle, je suis, moi, de cet avis: le fait que nous soyons quadrumanes est un des facteurs les plus importants de notre évolution spirituelle. Cela nous a servi d'abord à nous élever dans les arbres, à concevoir ainsi les trois dimensions de l'espace, tandis que l'homme, cloué sur le sol par une malformation physique s'endormait dans le plan. Le goût de l'outil nous est venu ensuite parce que nous avions la possibilité de nous en servir avec adresse. Les réalisations ont suivi et c'est ainsi que nous nous sommes haussés jusqu'à la sagesse. »
Compréhension et langue : 1) Ce texte est extrait de quelle oeuvre ? Quel est le genre de cette œuvre? Réponses: 1) C'est un extrait de La planète des singes de Pierre Boule. C'est un roman de science de fiction. =
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CHAPITRE V (3ème partie):, par Mr.Tarek Taisir |
Texte Le mois qui suivit mon retour, je le passai dans mon lit, en proie à un mal contracté probablement sur le lieu des fouilles et qui se traduisit par de violents accès de fièvre, semblables à ceux du paludisme. Je ne souffrais pas, mais j'avais l'esprit en feu, retournant sans cesse dans ma tête les éléments de l'effarante vérité que j'avais entrevue. Il ne faisait plus de doute pour moi qu'une ère humaine avait précédé l'âge simien sur la planète Soror et cette conviction me plongeait dans une curieuse griserie. A bien réfléchir, pourtant, je ne sais si je dois m'enorgueillir de cette découverte ou bien en être profondément humilié. Mon amour-propre constate avec satisfaction que les singes n'ont rien inventé, qu'ils ont été de simples imitateurs. Mon humiliation tient au fait qu'une civilisation humaine ait pu être si aisément assimilée par des singes. Comment cela a-t-il pu se produire? Mon délire tourne sans fin autour de ce problème. Certes, nous autres, civilisations, nous savons depuis longtemps que nous sommes mortelles, mais une disparition aussi totale accable l'esprit. Choc brutal? Cataclysme? Ou bien lente dégradation des uns et ascension progressive des autres? Je penche pour cette dernière hypothèse et je découvre des indices extrêmement suggestifs au sujet de cette évolution, dans la condition et dans les préoccupations actuelles des singes. Pierre Boule, La planète des singes, chapv, 3ème partie Compréhension et langue: 1) Situez le passage dans l'œuvre. Citez le mot ou groupe de mots qui vous a aidé à situer ce passage. Réponses: 1) Après avoir été reconnu comme un être humain intelligent, Ulysse Mérou est invité à participer à des fouilles archéologiques en compagnie de Cornélius le fiancé de la sympathique Zira. Il fut alors témoins d'une découverte capitale: Une poupée humaine habillée et qui parle. A son retour il y réfléchit. |
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Chapitre VIII (3ème partie), par Mr.Tarek TaiSiR |
Texte
« Ces singes, tous ces singes, disait la voix avec une nuance d'inquiétude, depuis quelque temps, il se multiplient sans cesse, alors que leur espèce semblait devoir s'éteindre à une certaine époque. Si cela continue, ils deviendront presque aussi nombreux que nous ... Et il n'y a pas que cela. Ils deviennent arrogants. Ils soutiennent notre regard. Nous avons eu tort de les apprivoiser et de laisser une certaine liberté à ceux que nous utilisons comme domestiques. Ce sont ceux-là les plus insolents. L'autre jour, j'ai été bousculée dans la rue par un chimpanzé. Comme je levais la main, il m'a regardée d'un air si menaçant que je n'ai pas osé le battre. La femme fit une pause, poussa plusieurs soupirs angoissés, puis reprit: « Ça y est! L'un d'eux a réussi à parler. C'est certain; je l'ai lu dans le Journal de la Femme. Il y a sa photographie. C'est un chimpanzé. - Un chimpanzé, le premier! J'en étais sûr, s'écria Cornélius. - Il y en a d'autres. Le journal en signale tous les jours de nouveaux. Certains savants considèrent cela comme un grand succès scientifique. Ils ne voient donc pas où cela peut nous mener? Il paraît qu'un de ces chimpanzés a proféré des injures grossières. Le premier usage qu'ils font de la parole, c'est pour protester quand on veut les faire obéir. » La femme observa encore un silence et reprit d'une voix différente, une voix d'homme assez doctorale. « Ce qui nous arrive était prévisible. Une paresse cérébrale s'est emparée de nous. Plus de livres; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. Plus de jeux; des réussites, à la rigueur. Même le cinéma enfantin ne nous tente plus. Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire ... et ils parlent. Oh ! peu, presque pas à nous, sauf pour quelque refus méprisant aux plus téméraires des hommes qui osent encore leur donner des ordres. Mais la nuit, quand nous ne sommes pas là, ils échangent des impressions et s'instruisent mutuellement. » Compréhension et langue: 1) Situez le passage. 8) Le passage contient des critiques implicites, relevez-en une. Réponses: 1) Après son retour du site archéologique, Mérou verra se confirmer ses hypothèses. En effet, il fera une visite guidée par Hélius, le collègue de Cornélius, au centre encéphalique où il assistera à un spectacle insoutenable. NB: On n'attend pas des réponses aussi longues de la part des élèves. La longueur des réponses est voulue dans la mesure où cela permet aux élèves de comprendre mieux encore les passages et l'œuvre de façon générale. |
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TROISIEME PARTIE CHAPITRE X La scène du baiser (p 184-185)
Cela doit être possible. Mais ce n'est pas aux difficultés et aux dangers que je songe en ce moment. Je ne puis me défendre contre la vague de mélancolie qui m'a assailli tout à l'heure, à la pensée de quitter la planète Soror, Zira et mes frères, oui, mes frères humains. Vis-à-vis de ceux-ci, je me fais un peu l'effet d'un déserteur. Pourtant, il faut avant tout sauver mon fils et
Nova. Mais je reviendrai. Oui, plus tard, j'en fais le serment en évoquant les prisonniers des cages, je reviendrai avec d'autres atouts.
Je suis si éperdu que j'ai parlé tout haut.
Cornélius sourit.
« Dans quatre ou cinq ans de votre temps à vous, voyageur, mais dans plus de mille années pour nous autres sédentaires. N'oubliez pas que nous avons aussi découvert la relativité. D'ici là... j'ai discuté du risque avec mes amis chimpanzés et nous avons décidé de le prendre. »
Nous nous séparons, après avoir pris rendez-vous pour le lendemain. Zira sort la première.
Resté un instant seul avec lui, j'en profite pour le remercier avec effusion. Je me demande intérieurement pourquoi il fait tout cela pour moi. Il lit dans ma pensée.
« Remerciez Zira, dit-il. C'est à elle que vous devez la vie. Seul, je ne sais pas si j'aurais pris tant de peine et couru tant de risques. Mais elle ne me pardonnerait jamais d'être complice d'un meurtre... et, d'autre part... »
II hésite. Zira m'attend dans le couloir. Il s'assure qu'elle ne peut entendre et ajoute très vite, à voix basse :
« D'autre part, pour elle comme pour moi, il est préférable que vous disparaissiez de cette planète. »
II a repoussé la porte. Je suis resté seul avec Zira et nous faisons quelques pas dans le couloir.
« Zira ! »
Je me suis arrêté et l'ai prise dans mes bras. Elle est aussi bouleversée que moi. Je vois une larme couler sur son mufle, tandis que nous sommes étroitement enlacés. Ah ! Qu’importe cette horrible enveloppe matérielle ! C'est son âme qui communie avec la mienne. Je ferme les yeux pour ne pas voir ce faciès grotesque que l'émotion enlaidit encore. Je sens son corps difforme trembler contre le mien. Je me force à appuyer ma joue contre sa joue. Nous allons nous embrasser comme deux amants, quand elle a un sursaut instinctif et me repousse avec violence.
Alors que je reste interdit, ne sachant quelle contenance prendre, elle enfouit son museau dans ses longues pattes velues, et cette hideuse guenon me déclare avec désespoir, en éclatant en sanglots.
« Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux !» La planète des singes
Pierre Boule
****Questions****
Quelles sont les relations entre le héros et Zira ?
Dans quel lieu se trouvent –ils ? Sont-ils seuls ?
Ulysse/Taylor est-il un rival possible pour Cornélius ?
Quel personnage repousse l’autre ?
Pourquoi ? Quelle est la signification de ce baiser ?
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CHAPITRE XII, (troisième partie) . | ||
Texte Phyllis et Jinn élevèrent ensemble leur tête penchée sur le manuscrit et se regardèrent un long moment sans prononcer une parole. Compréhension et langue: 1) Situez le passage. Réponses: 1) Il s'agit de la clausule du roman. Les deux personnages du récit cadre viennent de terminer la lecture du manuscrit rédigé par Ulysse Mérou, le narrateur et personnage principal du récit enchâssé.
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"Jinn et Phyllis passaient des vacances merveilleuses, dans l'espace, le plus loin possible des astres habités.
En ce temps là , les voyages interplanétaires étaient communs; les déplacements intersidéraux, non exceptionnels. Les fusées emportaient des touristes vers les Bourses fameuses d'Arcturus et d'Aldebaran. Mais Jinn et Phyllis, un couple de riches oisifs, se signalaient dans le cosmos par leur originalité et par quelques grains de poésie. ils parcouraient l'univers pour leur plaisir - à la voile..."
Jinn et Phyllis sont des vacanciers de l'espace, ils voguent sur leur voile stellaire au gré des vents solaires. Un jour, ils découvrent une sorte de message de détresse, une bouteille qu'ils hissent dans leur yacht spatial.
Il s'agit du SOS d'un homme, Ulysse Merou, qui raconte son histoire: tout a commencé lorsqu'il a fait partie d'une expédition spatiale en vue d'atteindre l'étoile dénommée Bételgeuse...
Après le film.
Je n'ai pas vu le film de Tim Burton, dont les critiques étaient plutôt mitigées. Néanmoins, j'avais vu le film la planète des singes mettant en scène Charlton Heston et réalisé par Schaffner.
Ce film m'avait traumatisé à l'époque, à l'idée d'imaginer un futur comme celui-là !
Près de 40 ans après, j'ai encore cette image du final en tête où Charlton Heston découvre le vestige...
La lecture de ce roman ne pouvait apporter de surprise. Et pourtant...
Pierre Boulle.
Né à Avignon en 1912, cet auteur français a eu une vie riche en aventures en Asie, il s'est aussi battu pour les forces françaises dans le pacifique pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Cette expérience lui a insufflé l'inspiration d'écrire le pont de la rivière Kwaï en 1951, puis il se tourna vers la science fiction pour écrire le jardin de Kanashima et enfin la planète des singes.
Pour revenir au roman, ce qui m'a surpris dans ce roman est cette écriture presque cynique.
Je découperais ce roman en deux parties.
La première décrit les expérimentations des singes sur les hommes, de la même façon que nous le faisons sur nos singes.
Il va sans dire que les expériences sont parfois cruelles, et le fait de se mettre à la place des sujets, tout en étant conscient, donne cette situation paradoxale pour Ulysse, le héros du roman.
Nous faisons des expériences sur des êtres vivants d'une rare cruauté, sur les singes, les primates, mammifères qui sont génétiquement les plus proches, mais dont nous n'avons aucune idée de ce qu'ils éprouvent.
Peut on imaginer que ces derniers soient conscients de cette condition ? Et s'ils acquéraient la parole, que nous diraient ils ?
Outre l'aspect purement inhumain des expériences, Pierre Boulle nous décrit de manière acide une société humaine constituée de primates.
La caricature est à peine effleurée, puisqu'il range, il hiérarchise et catégorise les singes à l'image de l'homme, de ses races, des niveaux sociaux. Cette société primate est le reflet de notre société.
La deuxième partie décrit l'affranchissement de Ulysse, et sa compréhension de la situation, a priori inversée de sa société d'origine. La question centrale réside dans le fait de comprendre comment les singes sont parvenus à dominer les hommes.
Pourquoi les hommes n'ont ils pas la capacité de parler ? Pourquoi se comportent ils comme des animaux ?
Le message de ce roman est finalement bien différent de ce que Schaffner a réalisé sur grand écran.
A lire pour comprendre comment l'adaptation cinématographique a encore détourné l'intention de l'auteur.
LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ
par ensegnement de tarik taisir ,sous l'observation du clubtarek.r8.org
pour vous accedez furtivement il suffit de clecker ,Ici
aussi vous pouvez voir,Ici
Résumé du livre:
'Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour ? ' Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîné, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusée. 'J'ai peur' - et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine, et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait ? On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer.
Préface du Dernier jour d’un condamné (extrait)
préface: En 1828, Victor Hugo est déjà connu pour des poèmes, mais n’est pas illustre. Cette préface est un plaidoyer indirect contre la peine de mort. Le Dernier jour d’un condamné est un petit roman à la première personne, qui a dès sa sortie un succès de scandale. Lors de sa réédition, Victor Hugo y rajoute une préface explicative. Ce texte apparaît comme un réquisitoire contre la peine de mort ; Victor Hugo prend la parole avec le "nous" de modestie, pour interpeller les juges et tout ceux favorables à la peine de mort. Annonce des axes : Lecture méthodique : I) Une réfutation (argumentation) rigoureuse 1.1) La démarche de Hugo : On dégage 3 parties : De la ligne 1 à la ligne 9 De la ligne 10 à la ligne 18 De la ligne 19 à la fin. Réfutation point par point. Pour Contre Partie I Il faut retrancher de la communauté un membre qui lui a nui. La prison perpétuelle suffirait. Partie II Idée de vengeance, de châtiment, loi du Talion. Ce n’est pas le rôle de la société. -> autre conception de la peine. Partie III Impressionner la population pour qu’elle ne soit pas violente. Le spectacle du châtiment démoralise (perte de tout sentiment). 1.2) L’examen des arguments 3 arguments différents contre la peine de mort sont présentés : - La réclusion à perpétuité (argument peu développé) ; d’ailleurs, plus tard, "Les misérables". Valjean s’échappe du bagne de Toulon. - Victor Hugo dénonce la peine de mort comme inadéquate. Insistance sur l’école,… -Il nie avec vigueur l’exemplarité de la peine de mort. Elle ne peut pas servir d’exemple, elle ne sert pas à empêcher d’autres crimes (idée plus développée.) II) Un discours polémique : 2.1) La mise en forme dialoguée : a) Victor Hugo rend son argumentation vivante en lui donnant la forme d’une discussion : il interpelle ses adversaires en utilisant "vous", puis prend ses distances en employant "on" pour les désigner ("reprend-on"), tout en continuant d’utiliser la deuxième personne à l’impératif ; mais au delà des "criminalistes" (juristes spécialisés dans le droit criminel), ses destinataires sont les lecteurs potentiellement séduits par la peine de mort. Il leur répond, en son nom propre, en usant du "nous" de modestie (courant dans un discours d’une certaine tenue). On observe de nombreux points d’interrogation et d’exclamation qui soulignent la vivacité du débat b) Mais ce dialogue est largement faussé, car il sert surtout à mettre en valeur l’argumentation de l’auteur qui réduit les arguments de ses adversaires à leur plus simple expression et sous la forme de préceptes impersonnels ("il importe", "il faut"). De plus, il tourne en ridicule d’abord l’objection de l’évasion possible, puis "la théorie de l’exemple" en rapprochant deux formules : "faire des exemples" et "épouvanter". 2.2) Le mélange des tons a) L’ironie est utilisée pour déprécier les arguments qu’il réfute, mais aussi les magistrat qui les utilise ("Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des 500 parquets de France ne sont que des variations sonores" : l’auteur suggère que la peine de mort est requise par routine, dans des plaidoiries vides de sens à force d’être répétées). La "chute" du dernier paragraphe, "faites donc des exemples, le mardi gras vous rit au nez", apparaît comme un pied de nez de l’auteur qui se moque de l’exécution capitale comme les masques dont il parle. b) La solennité domine cependant cet extrait ; en effet, l’auteur a recours à des maximes qui transmettent son message comme des vérités reconnues, ce qui a plus de poids que l’expression d’une opinion personnelle : "Pas de bourreau où le geôlier suffit", "Se venger est de l’individu, punir est de Dieu" ; cette dernière formule a les accents d’un nouveau commandement qui s’oppose à celui du talion : "Œil pour œil, dent pour dent.". En outre, aux formules d’obligation impersonnelles et presque vidées de leur sens ("Il faut"), V. Hugo répond par le verbe "devoir", comme si le devoir de justice qui fonde le droit, devait s’opposer à une loi perverse qui ordonne la mise à mort. Dans l’ensemble du texte, le ton est grave, impérieux, et, sous l’ironie, se fait sentir l’indignation. Conclusion : On insistera sur la qualité des arguments de Victor Hugo issus à la fois de Beccaria, homme des Lumières (1er et 3e arguments), et du courant progressiste chrétien (2e argument. développé) : cette même ligne sera reprise par Jean Jaurès au début du XXe siècle. On soulignera également l’efficacité de ce discours clair et convaincant dans lequel l’auteur part en guerre contre la peine de mort. Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo (Français- 2e) Je pourrais écrire que tout est déjà dit dans le titre, mais se serait faire offense à ce plaidoyer implacable contre la peine de mort. Un homme, dans la trentaine, vient d'apprendre qu'il est condamné à mort. L'exécution aura lieu dans 6 semaines, sur la place publique, comme il était de coutume au 19° siècle. Quel crime a commis cet homme? On ne le saura jamais. Durant les semaines, puis les heures, qui le séparent de la guillotine, il va tenir un journal pour exorciser l'angoisse. Dans la préface, Victor Hugo nous laisse entendre qu'il n'est point l'auteur de ce journal, mais juste l'intermédiaire qui aura permis au grand public d'en prendre connaissance. Et même si l'on sait bien qu'il ne s'agit là que d'un procédé argumentatif, très vite, on oublie l'auteur pour suivre avec effroi les dernières heures d'un homme. Une lecture bouleversante et salutaire.
C’est un modèle d’argumentation polémique, comprenant deux parties :
- Hugo montre les horreurs de la peine de mort (il réfute les arguments des tenants de la peine de mort)
- Il émet des propositions contre cette peine de mort.
I. Dans quelle mesure peut-on dire que le titre, Le Dernier jour d'un condamné, est mensonger ?
Le titre est mensonger car l'histoire se déroule sur une période de six semaines qui comprend les événements passés durant le procès, à la prison et à la conciergerie.
II. Quels sont les trois lieux du récit ?
Les trois lieux du récit sont : le tribunal où se déroule le jugement. La prison où il séjourne la majeure partie du livre. La conciergerie où on lui donne les dernières recommandations.
III. A partir du moment où l'on vient annoncer au condamné que l'exécution aura lieu le jour même, combien d'heures lui restent t-il à vivre ?
A partir du moment où l'on vient annoncer au condamné qu'il va bientôt être exécuté, il ne lui reste que dix heures à vivre. Son exécution lui est annoncée à six heures du matin et il est amené sur l'échafaud à quatre heures de l'après-midi.
IV. Rétablissez l'emploi du temps précis du dernier jour du condamné : à 6h, 6h45, 7h30, 10h, 13h, 14h, 15h.
A six heures on lui annonce son exécution.
A six heures quarante-cinq le prêtre vient pour confesser le condamné.
A sept heures et demie le condamné est amené à la conciergerie.
A dix heures le condamné pense à sa petite-fille et ce qu'il adviendra d'elle lorsqu'il mourra.
A treize heures le condamné se recueille dans ses souvenirs.
A quatorze heures la petite fille du condamné est venue lui dire son dernier au-revoir mais elle ne se souvient plus de son père.
A quinze heures on effectue au condamné sa dernière toilette, il est ensuite amené place de Grève.
V. Victor Hugo a parsemé son texte d'indices permettant d'établir un portrait du narrateur.
Retrouvez-les : ses traits physiques, sa situation familiale, sa situation sociale.
Page 9 "mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies".
Page 16 "moi qui suis raffiné par l'éducation"
Page 18 "Ma jeunesse, ma docilité"
Page 23 "Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant. Une petite-fille de trois ans."
Page 24 "Vêtu d'un pantalon de toile et d'une veste de coutil."
Page 39 "Pas malade ! En effet, je suis jeune, sain et fort. Le sang coule librement dans mes veines ; tous mes membres obéissent à tous mes caprices ; je suis robuste de corps et d'esprit, constitué pour une longue vie."
Page 85 "Qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ?" Page 95 "Des femmes m'ont plaint d'être si jeune"
VI. Deux scènes illustrent le fossé qui existe entre le narrateur et les condamnés habituels, lesquelles ?
Le chapitre 13 et le chapitre 22 nous renseignent sur les différences qu'il existe entre le narrateur et les autres détenus.
VII. Relisez le chapitre 48. Qu'en pensez vous ?
Quelle que soit votre opinion, vous l'argumenterez en adoptant d'abord votre point de vue de lecteur, puis celui de Victor Hugo.
Je pense que se chapitre était inutile car il ne nous renseigne en aucun point sur l'histoire du personnage ou sur le motif de son crime. Victor Hugo a, il me semble, écrit ce chapitre afin de montrer que le personnage présenté dans ce livre n'est autre qu'un homme inventé par ses propres soins. Il a voulu montrer ce que ressentent les condamné sans pour autant s'exposer à des représailles du gouvernement ou de la famille d'un ancien détenu.
VIII. Relisez attentivement le chapitre 13
a. comment le geôlier présente t-il le ferrage des forçats ?
Le geôlier présente le ferrage des forçats comme une fête, il pense que cela amusera le condamné.
b. quel rôle offre t-il au narrateur condamné ?
Le geôlier offre au narrateur la place du spectateur. On pourrait penser que le condamné est placé comme dans une loge.
c. toute la scène est construite comme une pièce de théâtre.
Retrouvez les éléments correspondants : à la salle de spectacle, à la scène ; aux trois coups. La salle de spectacle est en fait la prison, la scène est la cour de la prison, les trois coups sont remplacés par l'horloge qui sonne douze heures.
d. découpez ce chapitre en acte
(précisez l'action, les personnages, l'éclairage) : Acte 1, 2, 3, 4.
L'acte 1 débute lorsque la porte cochère s'ouvre est que les soldats en bleus arrive, et se termine lorsque les chaînes ont fini d'être dépliées .
L'acte 2 débute lors de l'entrée des forçats dans la cours, et se termine à la fin de la visite médicale.
L'acte 3 Débute lors de l'appel par ordre alphabétique, et se termine à la fin du ferrage.
L'acte 4 Débute lors de la danse des forçats, et se termine après le repas.
IX. Au chapitre 48, relevez toutes les marques dépréciatives pour qualifier la foule. Comment les justifier ?
Page 89 "l'horrible peuple qui aboie"
Page 91 "La foule hurlait plus haut au dehors"
Page 92 "Les mille têtes hurlantes du peuple entassées pêle-mêle."
Page 94 "A chaque pas qu'elle faisait, la foule se démolissait derrière elle."
Page 95 "Ces spectateurs avides et cruels ; cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne ; cette route pavée et murée de visages humains.".
"Je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ."
Le narrateur trouve la foule insupportable car il voudrait pouvoir se recueillir.
X. Pourquoi peut-on dire que le chapitre 13 préfigure cet avant-dernier chapitre ?
Dans quelle mesure ce thème du spectacle sert-il l'argumentation de Victor Hugo dans ce récit ?
Le chapitre 13 préfigure le chapitre 48 d'une image imparfaite de ce qu'il va ce passer, car en fin du chapitre 13 on peut constater que le condamné est déjà apeuré par les autres détenus, il en est de même pour la foule au chapitre 48. Le thème du spectacle sert l'argumentation de Victor Hugo, car cela nous montre de quelle façon le condamné a peur des autres personnes du fait de son emprisonnement.
Ce qui importe ici, ce n'est pas tant l'intrigue, puisqu'elle se résume en quelques mots, mais la façon magistral dont Victor Hugo nous la narre.
Pas une ligne qui soit superflue. Chaque mot, chaque ponctuation, chaque souvenir participent de cette entreprise irrévocablement humaine. Le lecteur ne peut qu'adhérer au propos de l'auteur, tant l'identification est insoutenable.
Comment rester insensible quand le condamné rencontre sa fille, que celle-ci ne le reconnaît pas et qu'elle lui lit à voix haute sa propre condamnation à mort? Comment ne pas éprouver de l'horreur face au spectacle des galériens? Comment ne pas éprouver l'angoisse la plus grande en découvrant les noms des anciens condamnés inscrits sur les murs du cachot?
Victor Hugo alterne les scènes d'apparente légèreté qui constituaient la vie du prisonnier avant le jugement, et les crises de terreur précédant l'instant fatal.
En France, cette horreur a disparu depuis plus de 20 ans. Ailleurs, dans des pays dit civilisés, on continue d'assassiner des assassins.
Victor Hugo, le 15 septembre 1848, s'adressait à l'assemblée constituante en ces termes :
Eh bien, songez-y, qu’est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Lecture du texte :
1. Quel est le genre du texte ?
2. Oppositions.
3. Pourquoi ?
C'est le début de l'ouvrage de Victor Hugo publié en 1829.
vocabulaire:
- arabesque: motifs non figuratifs, décoratifs.
- chapes: manteau, vêtement de cérémonie d'évêque.
1. Quel est le genre du texte ?
Peut-être un journal car:
- le temps est le présent.
- "Voilà 5 semaines..."
- indication de lieu.
- l' emploi de "je" avec abondance.
Cependant Hugo n'a jamais été condamné à mort. C'est un roman qui est écrit à la première personne, il est aussi très organisé: oppositions et répétitions.
2. Les oppositions.
-> entre: "autrefois" et "maintenant".
-> métaphores filées de la couture.
-> entre le passé et le présent.
- passé: phrases longues, développées, celle des "jeunes filles" est une énumération non structurée , beaucoup de pluriels , liberté ; "arabesque", "étoffes", "j' étais libre",...
- présent: , les phrases sont brèves, la fin du dernier paragraphe est composé de phrases structurées , gradation de l' énumération, rythme ternaire , surtout du singulier, prison ; "captif", "mon corps est aux fers dans un cachot" , "mon esprit est en prison dans une idée" (métonymie), "courbé sous son poids", ...
Les oppositions sont radicales. Pourquoi Victor Hugo a-t-il multiplié ces oppositions ?
3. Pourquoi ?
Il a multiplié ces oppositions pour renforcer le caractère pathétique, la solitude, il est victime de l'obsession (en forme de gradation et métonymie) les exclamations. Le texte commence par "condamné à mort" et se termine par la même phrase, ce qui a pour effet d'encadrer le texte.
Conclusion:
Hugo a voulu faire un roman réaliste. Il rend le condamné à mort sympathique (si il avait voulu le rendre antipathique, il aurait expliqué pourquoi il fut condamné à mort ).
Hugo est contre la peine de mort, ce roman est un plaidoyer contre la peine de mort. C'est un roman engagé.
Introduction :
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2029. Des astronautes vivent sur la station Oberon, en orbite autour de la Terre. Ils entraînent des chimpanzés pour remplacer l‘homme dans des explorations à risques. Jusqu’au jour où l’un des chimpanzés est envoyé hors de la station après la réception d’étranges signaux extraterrestres. Toutes les communications entre le primate et la station sont subitement interrompues. Désobéissant à ses supérieurs, Leo part lui porter secours. Il perd connaissance, puis se réveille dans une forêt tropicale, et se fait capturer par des chimpanzés parlants. Qu‘est-il arrivé sur cette planète où des singes dominent la race humaine ? Nouvelle adpatation du célèbre roman de Pierre Boulle. |
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bande annonce | http://www.apple.com/trailers/fox/planet_of_the_apes/index.html |
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slt c un sujet trés vaste et tré compliquer , tu le trouvra pas en forme de texte près car jé b1 chercher moi ,mais se que je te conseil c de rédiger un toute seul en te basant sur ce texte que j'ai faite pour toi a partir d'un document que j'ai trouver :
QUELLE littérature sait interroger la réalité présente ? Se confronter au pouvoir moderne, à son anonymat, à la multiplicité de ses réseaux ? Prendre la mesure du rayonnement doctrinaire, de la machine du contrôle social, de l'envergure planétaire des ambitions ? En jouant avec les systèmes-mondes, en manipulant les hypothèses, la science-fiction constitue un de ces laboratoires où se lisent l'intime composition chimique du monde actuel... et les forces qui le feront entrer en explosion.
qu'est-ce qu’on écrit lorsque on écris ? du réel. Pourquoi est-ce qu’on écrit ? En partie au moins, pour éprouver à nouveau l'effet de réel, cette fois comme une fiction, c'est-à-dire de manière décalée, et avant tout décalée dans le temps. Parce que l'effet de fiction est issu d'un décalage temporel, et un décalage spacial :.
Le premier "travail de la fiction" serait donc celui, laminant parfois, enrichissant souvent, agréable, du Temps. Comme si écrire était d'abord polir le temps pour en faire surgir non pas seulement (et parfois même, pas du tout) de l'histoire, mais tout simplement, une histoire (une "petite", celle des sentiments, des émotions, de la manière dont elles participent à la construction du réel, de la fiction, du réel, de la fiction, du re…), par bribes, fragments et autres saisissements, jusqu'à peut-être une continuité "chronologique" (mais encore faut-il se demander de quel temps s'agit-il, de celui "hors-temps" de l'inconscient, ou du temps plus conscient du courant des émotions, ou encore de celui, plus spécifique, de l'écriture, de la mise en mots ?), ou tout au moins (tout au plus aussi parfois) à une disposition temporelle satisfaisante. Car l'histoire n'est pas (uniquement) la chronologie, elle est (peut être) seulement du temps, et du temps raturé, morcelé, arrêté (dans le fantasme, car en réalité, il continue, irrévocablement), reconstitué, révolu et "révolutionné", intimidé ou noirci, ou lumineux et parfois dans l'étonnement d'une évidence, du temps recréé par la fiction qui lui sert de cadre.
je c que c pas tré sufisant
je cherche encore
amicalment! ( je té volé ta signature lol)
voila ki est ulysse le heros ancien =
Le plus célèbre héros grec de l'Antiquité, avec Héraclès, Ulysse naquit dans l'île d'Ithaque, dont son père Laërte, époux d'Anticlée, était le roi. Des traditions postérieures prétendent que Sisyphe, en visite dans l'île, se serait lié à Anticlée, alors fiancée à Laërte, et aurait engendré Ulysse. Par sa mère, Ulysse descendait d'Autolycos, fils d' Hermès. Le héros était donc de race divine.
Dans son enfance et sa jeunesse, Ulysse fit de nombreux voyages et se rendit en particulier chez son aïeul Autolycos, qui l'invita à participer à une chasse au sanglier sur le mont Parnasse. Blessé par une défense d'une des bêtes, Ulysse gardera au genoux une cicatrice qui lui permettra, des années plus tard, de se faire reconnaître de son épouse. Reçu ensuite à la cour d'Iphitos, il acquit le précieux arc d'Eurytos, qui lançait des flèches imparables.
Ayant atteint l'âge adulte, il remplaça son père trop âgé sur le trône d'Ithaque et chercha une épouse. Il jeta, comme beaucoup d'autres héros de la Grèce, son dévolu sur Hélène, la fille du roi Tyndare, dont la beauté et la grâce avaient fait le tour du pays. Habilement, il fit jurer à tous les prétendants de venger tout outrage qui pourrait un jour être fait au futur époux ou à Hélène, pensant ainsi s'attirer la faveur de Tyndare. La jeune fille ayant choisi Ménélas, roi de Sparte, Ulysse reçut en consolation la sage Pénélope, fille du roi Icarios. De cette union naquit un fils unique, Télémaque.
Peu après cette naissance survint le rapt d'Hélène par Pâris, fils de Priam, roi de Troie. Aussitôt, Ménélas réunit tous les anciens prétendants de sa femme et leur rappela leur serment, les conjurant d'y rester fidèles ; les héros acceptèrent de tenir leur promesse et se concertèrent alors pour lever une armée, afin d'envoyer une expédition punitive contre la ville de Troie. Ulysse, qui aimait la paix, simula une folie pour échapper à son enrôlement dans l'armée des Grecs. Il laboura le sable de la mer et sema du sel. Mais Palamède, qui était venu le trouver pour le convaincre de partir avec lui, plaça le petit Télémaque devant la charrue de son père, qui souleva aussitôt le soc de son outil et détourna ses bêtes, montrant bien par ses gestes qu'il avait conservé tous ses esprits ; Ulysse dut quitter sa chère patrie. Il fut alors envoyé avec Ménélas en ambassade à Troie pour réclamer pacifiquement Hélène. Mais sa mission demeura sans résultat.
En revanche, il réussit à décider Achille, réfugié dans le gynécée du roi Lycomède à Scyros, à rejoindre les Grecs, car un oracle avait prédît que le concours de ce héros était indispensable à une sûre victoire des Grecs.
A la tête d'une flotte de douze vaisseaux, Ulysse gagna Troie et se montra d'un courage et d'une vaillance remarquables, tuant en particulier de nombreux héros troyens. Pourtant, il sut garder en toutes circonstances son sang-froid et se révéla surtout au cours de la guerre comme un habile et prudent diplomate, cherchant à tout prix à maintenir l'union entre les Grecs à force de persuasion, de discours de missions secrètes, d'espionnage et de ruses. C'est ainsi qu'on le vit se glisser, avec son inséparable compagnon Diomède, dans la ville et y ravir le Palladion, statue protectrice de la cité. Une autre fois, il réussit à s'emparer des cavales de Rhésos avant qu'elles n'aient bu l'eau de Xanthe (Scamandre), ce qui, selon une prophétie, leur aurait donné des forces surnaturelles propres à assurer une victoire aux Troyens. Il put aussi, grâce au silence voulu d'Hécube, pénétrer dans le palais du roi de Troie et inciter Hélène à trahir les Troyens.
Cependant, malgré les années, Ulysse n'avait jamais pardonné à Palamède, qui l'avait forcé à quitter son royaume, Pénélope et son fils. Il accusa donc Palamède de trahison, affirmant que le héros correspondait secrètement avec les Troyens et recevait en échange de l'argent. On découvrit, en effet, des lettres et des pièces de monnaie qui avaient été contrefaites par Ulysse et placées dans la tente de Palamède pour le perdre. Palamède périt lapidé par les Grecs en colère.
Ulysse participa par la suite à de nombreux autres épisodes de la guerre de Troie ; à la mort d'Achille, il s'adjugea les armes du héros après les avoir disputées à Ajax, et il fit partie ensuite au corps des Grecs qui s'introduisit dans le flanc creux du cheval de Troie. Une fois la ville prise et saccagée, Ulysse reçut Hécube, la veuve de Priam, en partage et lui jeta, dit-on, la première pierre, lorsque la malheureuse fut lapidée pour avoir tué le roi Polymestor.
Après l'Illiade, Homère nous raconte dans l'Odyssée, le retour long et mouvementé d'Ulysse vers sa patrie, et les aventures et les périls que le héros eut à affronter. Il quitta donc Troie saccagée et fut rejeté par une tempête sur les côtes du pays des cruels Cicones, en Thrace, puis, sans cesse ballotté par des vents contraires et des flots capricieux, il aborda chez les Lotophages de Libye, qui se nourrissait de lotus, la plante qui fait tout oublier. Ulysse eut tout le mal à arracher ses compagnons à cette terre de perdition et reprit enfin la mer vers le Sicile, le pays des Cyclopes.
L'un de ces monstres à l'oeil unique, Polyphème, dévora la moitié de ses compagnons, mais le héros réussit à lui crever son oeil et à s'échapper à grand-peine avec le reste des marins. Poséidon, qui était le père de Polyphème, décida de venger son fils et suscita dès lors de monstrueuses tempêtes pour mener les navires d'Ulysse à leur perte.
Ayant abordé au nord de la Sicile, Ulysse fut recueilli favorablement par le roi Éole, qui lui remit une outre refermant tous les vents dont il avait la charge. Les compagnons d'Ulysse pensèrent qu'elle renfermait des trésors ou du vin ; ils l'ouvrirent et déchaînèrent la plus formidable des tempêtes qu'on ait jamais vues. Le navire des infortunés navigateurs non loin de l'île des Lestrygons, peuple cannibale auquel Ulysse put échapper non sans que le roi de ce peuplade, Antiphatès, n'ait dévoré l'un de ses compagnons.
Le héros jeta enfin l'ancre dans l'île d'Aea, où le reçut Circé, qui métamorphosa tous les marins en pourceaux ; mais bientôt la magicienne leur rendit leur forme première. Ulysse resta quelques mois en compagnie de l'enchanteresse, qui lui donna un fils, Télégonos.
Le héros débarqua ensuite dans le pays des Cimmériens, en ces régions où coule l'Océan qui marque les limites de la Terre, et pénétra dans l' Hadès, afin de consulter le devin Tirésias sur la route la plus favorable pour regagner Ithaque. Le devin affirma qu'il aborderait dans sa patrie, seul et démuni de tout ; qu'il devrait tuer tous les prétendants de Pénélope. Après avoir croisé les âmes des grands héros morts et l'ombre de sa mère Anticlée, Ulysse sortit des Enfers et reprit le mer.
Il évita les Sirènes en bouchant les oreilles de ses compagnons avec de la cire et en se faisant attacher au grand mât car il voulait entendre leur musique magique. Puis son vaisseau put s'écarter des roches Splymgades, Charybde et Scylla. Abordant sur les côtes de l'île de Thrinacie, les navigateurs affamés commirent l'imprudence de dévorer des boeufs consacrés à Hélios. Zeus foudroya tous les impies et détruisit les navires dans une tempête.
Seul Ulysse fut épargné et réussit à s'échouer sur un radeau de planches dans une des Cyclades, l'île d'Ogygie, où, par amour, la nymphe Calypso le retint prisonnier pendant huit ans jusqu'au jour où, sur l'ordre des Dieux, elle dut rendre la liberté à Ulysse, qui repartit sur les flots, essuya encore bien des tempêtes, et la mer, finalement, le rejeta, nu et évanoui, sur le rivage de l'île des Phéaciens.
Nausicaa, la fille d'Alcinoos, roi de l'île, le découvrit. Lavé, restauré, il put enfin, et pour la dernière fois, gagner la haute mer sur un vaisseau que lui avait prêté son hôte. Il jeta enfin l'ancre sur les côtes de l'île d'Ithaque, après vingt ans d'absence. Déguisé en mendiant, il se rendit chez Eumée, son porcher, et se fit reconnaître, puis il retrouva son fils Télémaque, gagna son palais occupe par ses prétendants, qui affirmaient qu'Ulysse était mort et poussaient Pénélope à choisir l'un d'eux pour époux. Il eut une querelle avec Iros, un mendiant dévoué aux prétendants, et l'abattit ; puis il alla trouver Pénélope et, sans se faire reconnaître, accueillit avec joie la proposition qu'elle fit de prendre pour époux celui qui serait capable de tendre l'arc d'Ulysse. Aucun des hommes n'y parvint ; seul Ulysse put tirer et commença, aidé de Télémaque, à massacrer les prétendants et les servantes qui s'étaient prostituées. Puis il se fit reconnaître de Pénélope.
Grâce à Athéna, les parents des prétendants massacrés, qui avaient pris les armes et voulaient se venger, s'apaisèrent, et le royaume d'Ithaque retrouva enfin le calme. Selon d'autres versions, Ulysse aurait été tué quelques temps après par Télégonos, qui ignorait qu'Ulysse était son père et l'avait percé d'un javelot fait d'une aiguille de raie. Ainsi s'accomplissait une prophétie suivant laquelle le héros devait périr de la main de son fils et par la mer.
Rusé, habile et ingénieux, sachant éviter tous les dangers par son courage et son éloquence, merveilleux dompteur de la mer déchaînée, Ulysse était le héros type dans lequel tous les Grecs aimaient à se reconnaître
voilà un sujet éditer par forza je veux le mattre içi car c sa vré place . prière a tous les éleve , respectz le réglement c votre forum avant kil soi le forum des modérateur.Pour ts ceux ki veulent les personnages de la Planète des singes:
les personnages:*jinn et phyllis:un couple de singes qui voyagent a bord d'un vaisseau a voile dans l'espace.Ils ont trouvé une bouteille contenant un manuscrit qui raconte l'histoire de trois aventuriers sur la planète des singes.
*Ulysse Mérou:Auteur et narrateur de l'aventure sur la planète des singes,il est journaliste et le seul réscapé des trois aventuriers.
*Le professeur Antelle:Un grand savant biologiste,astronome et scientifique.Il a organisé et financé l'expédition pour l'exploration de l'étoile super géante:La Bétélgeuse.Capturé par les singes,il a fini par perdre son humanité puis il est devenu un humain animalisé comme ceux de la planète des singes.
*Arthur Levain:Jeune physicien et disciple du professeur Antelle.faisant partie de l'expédition,il a été tué dans la partis de chasse des gorilles.
Les habitants de la planète des singes:
*Zira:Une guenon de l'éspèce des chimpanzés.Elle est chef de service de l'institut des recherches biologiques ou le narrateur a été enférmé dans une cage.Elle est sympathique et serviable.Elle a aidé le narrateur a s'echapper de la planète des singes.
*cornélius:Fiancé de Zira.C'est un chimpanzé chercheur biologiste.Il est nommé directeur de l'institut des recherches biologiques après le départ de Zaius.Et c'est lui qui a monté le plan d'évasion du narrateur avec sa famille.
*Hélius:Collègue et ami de cornélius.Il est directeur de la division encéphatique.C'est chercheur biologiste.
*Zaius:Un vieillard de l'éspèce des orangs-outans.Il est patron de Zira et directeur de linstitut des recherches biologiques.Il est borné et entêté.Il déteste le narrateur et pense le supprimé en formant un clan.
*Zanam et Zoram:Deux gorilles qui surveillent le pavillon ou le narrateur a été enférmé.
Les humains:
*Nova:la jeune fille que le narrateur a déouverte au bord du lac.Elle ne parle pas,elle hulule seulement et a des manières sauvages parcequ'elle est réstée,tout comme sa tribu,primitive.Elle est tombée amoureuse du narrateur et a eu avec lui un garçon suite aux tests d'accouplements imposés par Zaius.Elle devient la femme du narrateur.
*Sirius:Le fils du narrateur et de Nova.Il parle comme les humains de la terre et constitue une menace pour les singes qui pensent le supprimer mais le narrateur va le sauver avec sa mère.
Et c tout!
La Planète des singes (Planet of the Apes dans la version originale), est un film américain inspiré du roman La Planète des singes de Pierre Boulle, réalisé par Franklin J. Schaffner, sorti sur les écrans en 1968.
Un vaisseau spatial américain, parti du XXe siècle pour une mission d'exploration, s'égare par accident dans l'espace-temps pour venir s'écraser en 3978 sur une mystérieuse planète.
Les astronautes rescapés du crash de l'appareil, Taylor, Landon et Dodge, partent en exploration. Dépouillés de leurs vêtements alors qu'ils se baignent dans une rivière, ils finissent par rencontrer une peuplade d'humains semblables à eux, mais muets. Ils ne tardent pas à être capturés lors d'une chasse menée par de grands singes dotés de la parole et montés sur des chevaux...
Taylor (Charton Heston), seul survivant de l’expédition, va devoir lutter bec et ongles pour faire valoir ses droits au respect et reconquérir son rang. Le voyage qui le conduit dans la zone interdite nous renvoie à l'époque où sort le film, en pleine guerre froide, et à la hantise de la catastrophe nucléaire qui risque d'anéantir la planète. C’est en effet le thème sous-jacent du scénario, qui explique la découverte finale de Taylor: celui-ci comprend alors qu'il est revenu à son point de départ, après que vingt siècles se soient écoulés sur la Terre...
Le long débat philosophique qui oppose tout au long du film les deux théories, suprématie des singes ou des humains, aboutit à mettre l'homme à l'index en raison de ses comportements meurtriers.
Le professeur Zaius l’a bien compris: il cherche systématiquement à écarter les preuves de la suprématie de l’être humain qui, dans l’impossibilité de cohabiter pacifiquement avec ses semblables, a fini par détruire sa propre civilisation dans des temps reculés.
Tout en succombant, lui aussi, à l'ambition et à la violence, le singe, nouveau maître de cette planète dévastée, ne peut accepter un tel ancêtre. Les deux camps se sépareront sur cette fracture irrémédiable.
-----tiré d'une Encyclopédie -----------------------
Ben moi dans tous ça c'est la théorie d’Einstein qui me surprend toujours .La théorie d’Einstein qui veut que si l’on voyage à la vitesse de la lumière le temps s’arrête , d'ou l'idée de ce roman.
Antigone de Jean Anouilh
Oedipe, dans la mythologie grecque,c'est le roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, roi et reine de Thèbes.La reine Jocaste attend un enfant. Son mari, Laïos, roi de Thèbes, s'enquiert auprès des dieux, comme il est naturel, de ce qui va venir. La réponse de l'oracle est terrible : " Il tuera son père ; il épousera sa mère". Il décide d'échapper à son destin : il attacha les deux pieds de son fils nouveau-né, qu'ils percent, et ils ordonnent qu'il soit abandonné dans la montagne, aux bêtes sauvages sur les flancs du mont Cithéron. Ce mythe passionnant est à l'origine de la tragédie d'Antigone.
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
Jinn et Phyllis sont des vacanciers de l'espace, ils voguent sur leur voile stellaire au gré des vents solaires. Un jour, ils découvrent une sorte de message de détresse, une bouteille qu'ils hissent dans leur yacht spatial.
Il s'agit du SOS d'un homme, Ulysse Merou, qui raconte son histoire: tout a commencé lorsqu'il a fait partie d'une expédition spatiale en vue d'atteindre l'étoile dénommée Bételgeuse...
La boîte à merveilles d’ Ahmed Sefrioui
La planète des singes de Pierre Boulle
Le dérnier jour d'un condamné
Note
Ce roman fais partie du programme scolaire de langue française de la terminale dans les lycees marocains .
Titre: La boîte à merveille
Genre: Roman
Auteur: Ahmed Sefrioui
Date de parution:1954
Edition: Librairie des Ecoles.
L’auteur Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 2004. Ses œuvres Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine d'expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)
L'histoire
La Boîte à Merveille La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit. C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
Chapitre I
Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
Chapitre II
Visite d’un sanctuaire
Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
Chapitre III
Le repas des mendiants aveugles
Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
Le printemps
Chapitre IV
Les ennuis de Lalla Aicha
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.
Chapitre V
L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
Chapitre VI
Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
Chapitre VII
La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été.
Chapitre VIII
Les bijoux du malheur.
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
Chapitre IX
Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
Chapitre X
Superstitions.
Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.
ChapitreXI
Papotage de bonnes femmes.
Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
Chapitre XII
Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.
Fin
La Planéte Des Singes
La planète des singes est un court roman, écrit dans un style dénué de toute fioriture, qui privilégie l’efficacité sur la formule littéraire. On adhère ainsi très vite et sans effort à l’histoire que l’auteur nous raconte. Le début du roman évoque d’ailleurs ces récits, fréquents aux XVIIIe et XIXe siècles, dans lesquels on découvre un message contenu dans une bouteille et qui narre d’incroyables aventures. Mais là, Pierre Boulle transpose ce procédé à l’ère de l’exploration spatiale : la bouteille et le message sont toujours là, mais ils sont découverts par un couple naviguant dans un voilier poussé par les vents solaires d’un système de trois étoiles. On retrouve d’ailleurs ce couple en conclusion du roman, pour une chute tout à fait saisissante...
Mais c’est le message proprement dit qui constitue l’essentiel du livre. Son auteur, Ulysse Merou, est un journaliste terrien qui a fait partie de la première expédition hors du système solaire, en compagnie du professeur Antelle, grand scientifique concepteur du projet, et d’un de ses disciples. Au bout d’un voyage de deux ans à une vitesse proche de la lumière, les trois hommes parviennent dans le système de Bételgeuse, et tentent l’exploration d’une planète semblable à la Terre, sinon dans sa géographie, au moins par ses conditions naturelles. Ils y découvrent des êtres humains particulièrement primitifs, disons même sauvages, incapables de parler comme de rire, et effrayés par tout objet fabriqué. Ce qui conduit ces derniers à détruire aussi bien les vêtements des terriens que la chaloupe spatiale qui les avait amené de leur vaisseau jusque sur le sol de la planète.
Devenus semblables physiquement à eux, les trois explorateurs se retrouvent également chassés par des gorilles -une scène particulièrement intense-, et Ulysse Merou est capturé tandis qu’un de ses compagnons est tué par balle. D’abord véhiculé dans un relais de chasse, où il assiste à une pénible séance de photos-souvenirs, il est ensuite amené dans une des villes singes et emprisonné dans une cage au sein d’un institut scientifique. Au fil de plusieurs tests et de tentatives faites pour communiquer, il parvient à s’attirer la sympathie de Zira, la chimpanzée responsable de lui, et de son fiancé, le savant Cornélius, et ce en dépit des réticences de Zaïus, un scientifique orang-outang conservateur. Finalement, Ulysse a l’occasion de s’exprimer devant un vaste congrès scientifique, retransmis au public, et parvient ainsi à être considéré comme un être pensant digne de prendre place dans la société évoluée.
On se rend compte, au fur et à mesure de la découverte par Ulysse de la société simiesque de la planète Soror, que celle-ci ressemble fortement à la nôtre. Le niveau technologique auquel elle est parvenue est semblable à celui de nos années 50 dans les pays développés (un satellite artificiel occupé par un homme a récemment été mis en orbite, mais a du être détruit suite à l’impossibilité de le ramener), avec une avancée moins poussée de la science, néanmoins. Voitures, avions, appareils-photos, feux de circulation, livres, cabarets, zoos, on retrouve des éléments tout à fait semblables à ceux qui existent chez nous (peut-être en partie par facilité de la part de l’auteur pour imaginer une autre civilisation). La société des singes est divisée en trois catégories, les gorilles (anciens seigneurs, spécialisés dans l’administration), les orangs-outangs (qui incarnent la science officielle) et les chimpanzés (intellectuels plus audacieux, semble-t-il), mais tous sont sur un pied d’égalité au regard de la loi. D’ailleurs, la planète Soror n’est pas divisée en nations antagonistes, mais dirigée par un triumvirat composé d’un représentant de chaque catégorie de singes, et par trois assemblées conçues sur le même principe. Ce qui pose problème à certains singes, en particulier chimpanzés, c’est le mystère de l’évolution. Ce n’est qu’il y a peu que la théorie d’une évolution progressive a remplacé celle d’une création divine (thèse défendue par un important penseur d’autrefois), et il semble que la civilisation simiesque, apparue il y a 10000 ans, n’ait pas connu d’évolution technologique majeure depuis. Une stagnation qui intrigue Cornélius. La découverte d’une ville enfouie dans les sables va apporter des éléments de réflexion supplémentaires : remontant à une époque antérieure à 10000 ans, elle possède un vestige en particulier qui bouleverse Ulysse et Cornélius, et pousse ce dernier à renvoyer l’humain en ville. Ce vestige, une poupée en porcelaine, est une poupée humaine, habillée, qui a en plus la particularité de dire « papa » (un mot que Pierre Boulle suppose être approximativement le même dans toutes les langues extra-terrestres).
De plus, par l’intermédiaire d’expériences menées sur deux cobayes humains, Cornélius et Ulysse parviennent à avoir accès, selon le principe d’une mémoire collective, d’une mémoire de l’espèce (principe dont l’application ici est particulièrement tiré par les cheveux, de même d’ailleurs que le retour inverse à l’état sauvage du professeur Antelle, beaucoup trop rapide), à des témoignages divers d’humains de la période antérieure à la domination des singes. L’on apprend donc que c’est par l’imitation des hommes en plein déclin créatif, dont ils étaient devenus les animaux domestiques, que les singes en sont venus à inverser le sens de la domination...
La naissance d’un fils, fruit de Ulysse et de Nova, une humaine sauvage de Soror, constitue néanmoins un élément aggravant pour les gorilles et les orangs-outangs : comment laisser en vie une nouvelle souche d’humains, potentiellement capables de renverser à leur tour la domination simiesque ? Ulysse lui-même se croit d’ailleurs investi d’une mission quasiment divine, se voyant comme un nouveau Christ venu sur Soror pour délivrer son espèce du joug. Finalement, grâce à la complicité de Zira et d’autres chimpanzés, Ulysse et sa petite famille parviennent à regagner leur vaisseau spatial et à partir vers la Terre, qu’ils retrouvent dans un état semblable à celui de la planète Soror... Illustration d’une histoire cyclique dans laquelle l’intelligence et le progrès seraient successivement portés par des races animales différentes, et ce sur toutes les planètes portant la vie (tout au moins une vie humanoïde)
Un résumé !!
L’ histoire commence quand deux étranges personnages récupèrent une bouteilles contenant un manuscrit, qui racontait l’histoire de trois hommes partant à bord d’un vaisseau spatial hyper équipé afin de découvrir d’autres planètes habitables. A la lecture du texte, l’équipage du vaisseau était arrivé sur une planète inconnue. Ils la baptisèrent « Sorror », car elle était située dans l’astre solaire de Bételgeuse. Une fois arrivés sur Sorror l’équipage se rendit compte que cette planète était gouvernée par des singes et que l’homme avait été réduit à errer comme un animal sauvage. Ulysse Mérou, membre de l’équipage et journaliste fut vite capturé par les singes ainsi que le reste des membres du vaisseau comme étant des animaux sauvage. Mérou devra se prêter à des expériences organises pas un orang-outang. Prisonnier dans une cage il fit connaissance avec la belle humaine Nova. Il rencontra aussi Zira une chimpanzé et son fiancé. Ces derniers aidèrent le journaliste à lui garder la vie sauve, car il était menaçant pour la société des singes. Doté d’une intelligence supérieur à celle des singes il fera tout pour démontrer qu’il est humain et qu’il provient d’une autre planète. Après ces épreuves il fut admis dans la société des singes comme scientifique. Il appris part Zira que Nova était enceinte et qu’il deviendrait bientôt papa. A cet instant précis, des complots s’organisèrent pour exterminer Mérou et sa petite famille. Mais Zira et Cornelius décidèrent de l’aider a regagner le vaisseau spatial afin de repartir pour la terre. Une fois revenu sur terre il se rendit compte qu’elle avait été investie par les singes. Après lecture du manuscrit les deux étranges individus, des chimpanzés se regardèrent et rigolèrent avec cette histoire splendidement inventée.
¤ ¤ Les Personnages ¤ ¤
1- les équipiers :
-le professeur antelle : un homme de science âgé comme son intelligence et prudence . c'est l'un des trois équipiers de l'excusion spatial.
-ulysse merore : le personnage principal du roman un journaliste qui accompagne le professeur antelle dans son voyage.
-anthur levain : la 2éme compagnon du professeur . il va arriver avec deux autres à "soror" et y vive l'aventur.
2-les habitans de "soror" :
-nova : la 1ére créature quevoient les 3 hommes. elle est attirée par "ulysse". elle aura un garçon de lui vaudra retourner avec lui à la terre .
-zira : une jeune scientifique, docteur psychiste. il va soigner " ulysse" et "nova" en sera jalouse.
-corniluis : un jeune achéologue, il est le conjoint et l'ami d'ulysse.
-züus : un ourang-outan, une des plus hautes autorités de l'institut ( de recherches scientifiques) c'est un roman biologiste.
-zanam et zoran : deux infermiers travaillent avec Zira. ils étaient chargés de donnés à manger le soir aux prisonniers et leurs font subir des tests.
d'autres chimponzés, des goulles et des " oranges-outans.
Résumé La planète des singes chapitre par chapitre
Résumé de l'œuvre
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l'espace. En naviguant dans l'immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l'intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l'engin spatial pour récupérer l'objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.
CHAPITRE II
Ulysse Mérou, l'auteur du message, raconte l'histoire de son voyage intergalactique. Le massage contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s'embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C'est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l'expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voit l'étoile Bételgeuse.
CHAPITRE III
Les explorateurs sont émerveillés par la magnificence de l'étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l'existence de quatre planètes. L'une d'elles ressemble à la terre. L'équipage descend sur la planète est habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d'atterrir dans une clairière, au milieu d'une jungle.
CHAPITRE IV
La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l'herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l'étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l'équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s'assurer que l'air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu'un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s'aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armès de carabines. En s'avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l'empreinte d'un pied humain.
CHAPITRE V
Les trois hommes croient qu'il s'agit du pied d'une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d'humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d'anormal. Ne pouvant supporter les regards curieux, elle détourne la tête et les épie à la dérobée. Son attitude, trahit un sentiment de peur, malgré sa curiosité. Le journaliste lui trouve des réactions d'animaux craintifs. Lorsqu'elle parle, des sons gutturaux étranges et incompréhensibles sortent de sa bouche.
Rassérénée, elle descend prudemment et nage vers trois explorateurs. Alors, les hommes et la femme se mettent à folâtrer en s'éclaboussant mutuellement. Mais ce qui frappe le journaliste, c'est que la jeune femme ne rit pas ; elle a un air sérieux. Lorsqu'il sourit, la femme s'éloigne. Au même instant, apparaît Hector en provenance de la forêt. Epouvantée, la fille se saisit du petit chimpanzé et l'étrangle jusqu'à ce que mort s'ensuive, puis elle prend la fuite. Ulysse Mérou la baptise Nova.
CHAPITRE VI
Les explorateurs regagnent leur fusée après une vaine inspection à la sauvage (Nova). Ils y attendent. Au soir, ils ont l'impression d'être guettés par des yeux invisibles cachés dans la broussaille de la jungle. Au petit jour, les hommes vont à la cascade et plongent dans l'eau. Un moment après, la jeune femme apparaît accompagné d'un homme d'âge mûr et complètement nu ; derrière eux, il y a plusieurs hommes et femmes qui encerclent la piscine. Les visiteurs ne tardent pas à s'avancer dans l'eau et à barboter en guise de jeu avec Ulysse, Levain et Antelle.
Le journaliste indique des gestes pour établir un contact avec ces créatures ignorant la parole humaine. Mais c'est un effort inutile. Prenant conscience du ridicule de leur situation en train de jouer comme des gamins, les trois explorateurs pouffent de rire. Ces éclats de rire sèment la panique parmi les autochtones qui s'enfuient dans la désordre et se rassemblent sur le berge du lac. Levain, Mérou et Antelle se rhabillent. Les deux premiers munis de leurs carabines, menacent les visiteurs qui se figent derrière les arbres. Les cosmonautes s'apprêtent à rentrer dans leur fusée.
CHAPITRE VII
Les autochtones, à la faveur de la surprise, attaquent les trois explorateurs et les immobilisent. Après les avoir dénudés et dépourvu de leur équipement, les attaquants encerclent les cosmonautes et se mettent à jouer. Ensuite, ils les entraînent au fond de la jungle. Après un long calvaire de plusieurs heures les prisonniers sont lâchés dans une clairière, où il y a le campement des kidnappeurs. Affamés, Mérou, Levain et Antelle ne peuvent toucher au repas d'une famille dont les membres dépècent avec leur ongles la chair crue d'un animal qui semble à un cerf.
Nova fait tomber des fruits délicieux d'un arbre. Après qu'ils en ont mangé à aversion, le professeur et son disciple s'endorment. Nova aide Ulysse à construire une niche et couche à ses côtés.
Chapitre VIII
Ulysse et Nova se réveillent à l'aube . La femme ne s'enfuit pas devant le sourire du prisonnier. Aussi s'acclame-t-il à lui poser la main sur l'épaule. Elle essaie de l'imiter péniblement. Ulysse lui pose un baiser sur les lèvres ; mais elle lui lèche les joues tel un animal.
Soudain un grand vacarme interrompt leur tentatives de rapprochement et communication. Les autochtones, affolés, courent dans tous les sens. Ils sentent l'approche d'un danger. Les prisonniers entendent des cris humains. A son tour, Nova s'enfuit suivie aussitôt par Ulysse et derrière eux Levain ; l'âge empêchant Antelle de leur emboîter le pas. En courant, le journaliste entend retenir des coups de feu. Il arrive, suivi de son compagnement, dans la région d'où partent les bruits. Les deux fugitifs s'arrêtent et dissimulés derrière le buisson, ils voient un spectacle singulier.
Chapitre IX
Ils aperçoivent un gorille de grande taille, correctement habillé et chaussé de gants noirs. Le singe tire sur un homme fugitif ; ce dernier tombe mort. Plusieurs corps d'humains couvrent le sol. Ulysse et Levain imitent certains humains qui filent en discrètement pour échapper aux singes tireurs postés dans divers endroits. Effrayé, le jeune physicien court à l'approche d'un chimpanzé dans l'intention de fuir ; mais un coup de feu l'atteint et il meurt. Le journaliste profite d'un moment d'inattention du chef des gorilles et s'enfonce dans la forêt. Mais, après quelques pas il tombe dans un filet à grandes boucles où sont pris les autres fugitifs.
Chapitre X
Une grande terreur s'empare du journaliste à l'approche des agresseurs. Les singes jettent leurs prisonniers dans des cages montées sur des chariots. Après, les voitures sont tirées par une sorte de tracteur à monteur. A la lisière de la forêt, le convoi s'arrête devant une maison qui l'air d'une auberge où se rencontrent les chasseurs. Des guenons, habillées avec recherche, viennent applaudir les chasseurs et s'émerveiller devant le profit de la chasse.
Les poursuivants alignent, à la manière des vrais chasseurs, avec un grand soin les cadavres des hommes. Puis, devant les manifestations de joie des femelles, un singe photographe vient prendre des photos des morts et des chasseurs.
En reconnaissant les cadavres de Levain, Ulysse Mérou éclate de rire. Les prisonniers, effrayés par ces rires, tendent leurs bras vers lui ; sans l'intervention d'un gorille il serait malmené ou tué. A ce moment, une cloche tinte. Les singes se dirigent vers l'auberge pour se alimenter. L'un d'entre eux apporte aux captifs à manger et à boire.
Le repas terminé, les singes opèrent un tir ; le journaliste est mis dans la cage de l'élite (= sélection) où il rencontre Nova. La jeune femme se montre agressive lorsqu'il s'apprête à la prendre dans ces bras. Quelques instants s'écoulent avant que le convoi ne reparte vers une destination inconnue.
CHAPITRE XI
Le convoi roule durant toute la nuit. Pendant le trajet, le journaliste essaie de trouver une explication logique à sa mésaventure miraculeuse. Il regrette la disparition du professeur Antelle qui est capable de trouver une explication à ces événements étranges. Pourtant, il élabore l'hypothèse que les habitants de cette planète auraient dressé des primates (singes) ; ces derniers auraient évolué pour devenir ce qu'ils sont maintenant.
Fatigué, Ulysse s'endort contre Nova.
CHAPITRE XII
Il dort jusqu'au lever du jour. Il aperçoit alors que le véhicule pénètre dans une cité civilisée où il y a des autobus, des taxis, des épiceries. Ses habitants sont des singes. Le journaliste perd tout espoir de rencontrer des hommes civilisés. Lorsque le véhicule s'arrête dans une cour devant un hôpital, des singes infirmiers aident les gardiens à décharger les chariots.
Le journaliste est jeté par deux gorilles dans une cage fixée au sol, à l'intérieur du bâtiment. D'autres cages occupées par des humains sont alignées le long d'un couloir. Nova est enfermée dans la cage juste en face de celle d'Ulysse. La distribution de la nourriture et de l'eau calme les prisonniers agités. Lorsqu'un gorille entre dans sa cellule pour lui donner sa ration, le journaliste essaie d'établir un contact avec lui en s'inclinant cérémonieusement. Et tout en souriant, il lui adresser la parole. Le singe en est grandement stupéfait. Mais après, les deux primates rient à gorge déployée ce qui irrite le captif. Ils partent en notant quelque chose sur un carnet.
CHAPITRE XIII
Le soir, les gorilles distribuent un autre repas, éteignent la lumière. Et s'en vont.
Le matin, un chimpanzé femelle, accompagnée des deux gardiens, vient devant sa cage et commence à l'examiner. Le journaliste lui adresse la parole ce qui étonne beaucoup la guenon. Malgré sa stupéfaction, elle lui sourit. Enhardi (=donner de l'assurance), le détenu tend une main que la visiteuse prend en tremblant. Elle lui donne un morceau de sucre qu'il croque.
CHAPITRE XIV
La deuxième journée se passe comme la première. Le matin suivant, les prisonniers sont soumis à une série de tests. Un gardien produit avec son sifflet une série de sons aigus pour attirer l'attention du journaliste et lui tend une banane. Lorsque ce dernier veut le saisir, le singe s'éloigne. Après avoir recommencé le même manège, il part déçu.
Ulysse se sent frustré et observe ce test avec les autres captifs. Ces derniers salivent et s'agitent quand les gardien leur présentent des bananes : c'est à cette condition qu'ils reçoivent le fruit. Pendant plusieurs jours, les singes expérimentent sur les humains la théorie de Pavlov.
Au moment où le gardien se plante de nouveau devant sa cage, le journaliste, qui veut attirer l'attention sur son intelligence, se met à s'agiter et a saliver. Cette réaction déconcerte les gardiens. A sa grande déception, les geôliers s'éloignent sans lui donner la banane.
Un jour après, les gardiens reviennent. L'un agite une cloche, l'autre branche un câble de la magnéto à la cage. Ils veulent tester, chez les prisonniers, leur capacité d'établir une relation de cause à effet entre des faits. Devant la cage du journaliste, les singes demeurent perplexes : celui-ci s'éloigne des barreaux électrifiés dès que la cloche tinte.
CHAPITRE XV
Avant que les deux singes aient le temps de répéter l'expérience. Zira apparaît accompagnés de deux autres singes dont l'un, un orang-outang, est vraisemblablement une haute autorité scientifique et l'autre, une petite guenon, sa secrétaire.
Au moment où ils s'approchent de sa cage, Ulysse adresse la parole à l'orang-outang. Ce dernier sursaute de surprise. Il se met à arpenter le couloir. Le prisonnier l'imite parfaitement ce qui produit des éclats de rires chez les singes, provoquant la colère de l'orang-outang. Mais cette colère cède la place à une stupéfaction générale chez les singes, au moment où le prisonnier adresse des propos au singe en l'appelant par son nom et son titre honorifique : Mi ZaÏus.
Alors le savon ordonne que l'on fasse que subir au prisonnier les tests d'hier. Au cours de l'opération de la cloche, répétée dix fois, l'orang-outang dicte des commentaires à sa secrétaire. Le cobaye s'avise de décrocher la pince qui établit le contact électrique et s'accroche aux barreaux. Indifférent, le savant lui fait subir un test qui est une combinaison des deux premiers.
Il passe l'épreuve avec succès ; aussi Zira applaudit-elle. Pourtant, le savant reste incrédule et s'en va de mauvaise humeur. Restée seule devant la cage, Zira tend la patte à Ulysse qui la saisit ; alors le visage de la guenon rougit.
CHAOITRE XVI
Après quelques jours, le savant revient ; il ordonne d'effectuer d'autres expériences. Les deux gorilles suspendent un panier contenant la nourriture au plafond de la cage et disposent des cubes en bois. Les prisonniers bondissent pour atteindre le panier. Ulysse emplie les cubes et atteint le panier, devant l'administration de deux gardiens. Nova l'imite et réussit après deux jours à disposer en équilibre, l'un au-dessous, de l'autre les cubes.
ZaÏus, accompagné d'un autre orang-outang et de sa secrétaire vient pour une nouvelle inspection. Ils font subir au journaliste d'autres tests. Il s'agit d'une boite fermée par neuf systèmes différents. Le cobaye réussit à l'ouvrir. Cependant les deux savants restent incroyants. Cette attitude l'indigne, mais la compassion de Zira le retient d'éclater.
Dès que son confrère est parti, ZaÏus fait mettre en couples les prisonniers : il veut se livrer à des expériences sur l'instinct sexuel. Nova est la compagne destinée au journaliste.
CHAPITRE XVII
Observant le comportement des prisonniers, le journaliste constate que l'homme fait un ornement amoureux pareil à celle de certains oiseaux. Lui, il renifle à se livrer à des exhibitions amoureuses, en dépit des violences des gardiens pour l'y inciter. L'intervention de Zira le sauve.
Quand le savant est mis au courant, il fait installer une autre femme à la place de Nova ; celle-ci est jetée dans la cage d'un colosse qui se met à lui faire la parade amoureuse. Par conséquent, le journaliste, devenu fou de colère, se met à s'agiter et à crier comme une bête. ZaÏus sourit et fait ramener Nova dans la cage du journaliste qui s' offre à accomplir le vœu des singes.
CHAPITRE PREMIER
Ulysse mérou commence à s'adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L'homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C'est alors qu'apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l'orang-outang.
CHAPITRE II
Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s'initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s'entretiennent en français sur la place du singe et de l'homme dans l'univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leur yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l'origine et l'évolution de l'homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d'explications. L'entretien de Zira avec Ulysse est interompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.
CHAPITRE III
Zira sort Ulysse de l'établissement, l'Institut des hautes biologiques, et l'emmène faire un tour en ville, dans l'après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu'il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l'homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu'elle est fiancée et qu'en outre personne ne doit soupçonner sa nature d'homme à l'esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.
CHAPITRE IV
La guenon lui déclare qu'il court un grand danger parmi les singes, même s'il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s'applique à l'étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l'existence d'une intelligence humaine ; il explique le cas d'Ulysse par la thèse de l'homme savant, un homme qui a été dressé lors d'une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu'elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu'elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l'opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l'homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l'académicien serre la main que lui tend l'homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l'accueillir.
CHAPITRE V polygamie
Grâce aux livres et à la lampe offerts par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu'il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n'est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d'administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d'autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l'homme comme cobaye.
Chapitre VI
Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l'homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d'aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l'insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s'amusent à les exciter pour qu'ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l'âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu'ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.
Chapitre VII
Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c'est seulement le troisième jour qu'on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le hall, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l'envahit.
Quand on l'introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l'homme, qui rechigne et se livre à d'autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s'adresse à l'assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.
Chapitre VIII
Ulysse, avec une grande humilité, informe l'assistance sur la planète d'où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l'homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L'audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.
CHAPITRE IX
Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d'avoir obtenu du Conseil que l'homme soit son collaborateur. L'ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s'apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s'est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l'établissement pour aller au cabaret où l'attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d'Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l'emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.
Chapitre premier
Aujourd'hui, après un mois de liberté, Mérou se réveille de bonne heure, après un sommeil agité. Il occupe un des appartements les plus confortables de l'Institut dont le grand maître scientifique est Cornélius. L'ex-prisonnier devient le collaborateur du jeune savant. Cela lui permet d'étudier les hommes. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à les faire parler. Pourtant il ne se décourage pas. C'est avec Nova qu'il fait des progrès.
Cornélius invite Ulysse à voyager avec lui pour se rendre sur des sites archéologiques où les singes viennent de faire des découvertes importantes, il accepte avec joie.
Chapitre II
Une semaine plus tard, Cornélius, Zira et Ulysse partent à destination du lieu des fouilles, à bord d'un avion spécial, le savant est depuis quelque temps absorbé par des recherches sur l'origine du singe : il est convaincu que les singes ont évolué grâce à l'imitation ; mais il ne sait pas ce que les primates ont imité. Il espère que les ruines de la cité ensevelie lui fourniront la réponse.
CHAPITRE III
Il s'agit d'une cité entière ensevelie sous les sables d'un désert. Durant un mois, Cornélius s'applique à étudier le site archéologique découvert. Il est persuadé que la réponse à ses questions se trouve en ce lieu.
Les ruines prouvent que les habitants anciens de cette cité avaient des automobiles, des usines, des avions. Cela déçoit le savant et le journaliste : les origine de l'intelligence remonte encore plus loin dans le passé.
Impatienté Cornélius descend dans la fosse, au milieu des ouvriers. Soudain, il en sort tenant à la main une poupée humaine de porcelaine, qui porte encore les haillons d'habits. Lorsque le savant a pressé le mécanisme, la poupée prononce le mot papa.
Le moment d'exaltation passé, Cornélius semble regretter d'avoir associé Ulysse à ses recherches. Il le somme de revenir à l'institut.
Chapitre IV
A bord de l'avion qui le ramène vers la capitale, Ulysse examine l'hypothèse de l'évolution des singes par l'imitation des hommes intelligents qui peuvent avoir régné en maîtres sur la planète Soror. Pour s'en convaincre, il invoque plusieurs arguments. Le souvenir de l'agitation et l'acharnement des singes à la bourse, qu'il a déjà visitée, lui rappelle la bêtise des hommes et leur acharnement sur la planète terre. L'atterrissage de l'avion le tire de sa méditation.
CHAPITRE V
Après son retour à la capitale, Ulysse passa un mois alité, à, cause d'un mal qu'il a probablement contracté sur les lieux des feuilles. Son esprit est encore tourmenté par la découverte dans le site archéologique. Il s'évertue à trouver la cause de déchéance de l'homme et de l'évolution des primates.
Se sentant aujourd'hui mieux, il décide d'aller rendre visite aux hommes prisonniers. Ces derniers le reconnaissent en dépit de sa langue absence. Il lit dans leurs yeux une lueur d'espoir. Alors une idée inouïe surgit dans son esprit : son voyage vers Bételgeuse n'est pas le fruit d'un hasard ; mais Dieu l'a envoyé pour sauver les hommes déchus.
Après avoir le tour des cages, il s'approche de celle de Nova ; il la trouve vise. Zira lui apprend que la captive est enceinte.
Chapitre VI
La stupeur cède la place à l'inquiétude à propos du sort de Nova. Il apprend qu'elle doit accoucher dans trois ou quatre mois. Suivant Zira, le journaliste se rend au bureau de Cornélius qui l'attendait. Le savant l'informe qu'il a trouvé dans le site archéologique beaucoup de preuves corroborant sa thèse, dont des squelettes d'hommes.
Ayant conversé sur l'origine de l'intelligence des singes et la déchéance des hommes. Cornélius avoue à Ulysse qu'il n'est pas dans l'interet de ce dernier que le bébé de Nova parle. Le journaliste est considéré comme un danger pour la race simienne. Mais il est autorisé à rendre visite à la mère. Zira le laisse seul avec dans la cage. La prisonnière parvient à prononcer son nom.
Accablé, Ulysse revient dans son appartement et se met à pleurer comme un enfant.
Chapitre VII
Ulysse attend la naissance du bébé
Un jour Cornélius lui fait visiter la section encéphalique. Le chef du service, Hélius, l'introduit dans une salle où il y a des cages et des odeurs pharmaceutiques. Il assiste à des sujets sur lesquels les singes ont pratiqué des opérations. Il en est profondément indigné et choqué.
Dans une autre salle des infirmiers se livrent à des expériences sur les humains mutilés. Ne supportant pas la vue de femmes et d'hommes torturés aux électrodes, il crie d'indignation. A ce moment, arrive Cornélius qui justifie ces tests par la nécessité scientifique. Puis il entraîne Ulysse dans une petite salle secrète, en lui recommandant la discrétion totale.
Chapitre VIII
Dans cette salle, il y des appareils ordinaires en plus d'un homme et d'une femme étendus sur deux divans et attachés par des sangles. Après quelques manèges, Ulysse est médusé d'entendre parler l'homme et la femme, sous l'excitation électrique, dans langage simien. Les propos ataviques de la femme sont des souvenirs remontant à une époque lointaine où régnaient les étres humains. Ses récits relatent les débuts de l'évolution des primates et les révolutions contre les hommes.
Chapitre IX
Le secret de ce découvertes est éventé : la ville est au courant de la merveille des hommes qui parlent. ZaÏus est à la tête d'un clan qui intrigue contre Cornélius et désigne le journaliste comme un danger pour la race simienne. Aussi les responsables de la cité commencent-ils à se méfier d'Ulysse.
C'est dans cette atmosphère que Nova donne naissance à un garçon. Malgré les mesures drastiques qui entourent l'enfant et sa mère, le père voit son fils grâce à l'aide de Zira. Il est ému par la vue du bébé et nourrit beaucoup d'espoir sur le genre humain.
Chapitre X
A cause de son agressivité, le professeur Antelle est dorénavant placé dans une cage ordinaire en compagnie d'une jeune fille. Le savant, devenue sauvage, reprend goût à la vie bestiale.
Cornélius vient chercher Ulysse qui est devant la cage du professeur. Il lui annonce une nouvelle grave : le grand conseil décide d'enlever le bébé à sa mère pour le placer dans une vigoureuse sous haute surveillance. Les orangs-outans et les gorilles agissent pour qu'on supprime le journaliste, ou du moins pour qu'on lui enlève une partie du cerveau.
Zira lui révèle qu'elle est son mari l'aideront, lui et sa nouvelle famille : dans dix jours, un satellite sera lancé par les singes ; à la place des trois cobayes humains, seront placés Ulysse, le bébé et sa mère. Le satellite rejoindra le vaisseau spatial qui a amené le journaliste sur cette planète. Cornélius assure son ami de la réussite de ce plan grâce aux multiples complicités dont il jouit.
Le savant part laissant Zira et Ulysse seuls dans le bureau. Ils s'enlacent tendrement.
Chapitre XI
Ulysse est maintenant dans un vaisseau spatial en compagnie de Nova et Sirius, son fils. Le plan de Cornélius a réussi ; et le satellite a abordé sans problèmes le vaisseau spatial. Déjà plusieurs mois se sont écoulés depuis qu'il a quitté Soror. Le journaliste éprouve des regrets pour avoir quitté Zira, mais il se réjouit d'avoir sauvé sa famille. Nova a appris ç sourire et à pleurer.
Ulysse est envahi par une émotion poignante à la vue de la terre. Il se pose à Onlay. Mais quand ils ont quitté l'engin, ce sont des gorilles qui les accueillent et non des êtres humains.
Chapitre XII
Jinn et Phyllis paraissent incrédules après la lecture de cette histoire, ils rentrent chez eux.
2029. Des astronautes vivent sur la station Oberon, en orbite autour de la Terre. Ils entraînent des chimpanzés pour remplacer l‘homme dans des explorations à risques. Jusqu’au jour où l’un des chimpanzés est envoyé hors de la station après la réception d’étranges signaux extraterrestres. Toutes les communications entre le primate et la station sont subitement interrompues. Désobéissant à ses supérieurs, Leo part lui porter secours. Il perd connaissance, puis se réveille dans une forêt tropicale, et se fait capturer par des chimpanzés parlants. Qu‘est-il arrivé sur cette planète où des singes dominent la race humaine ? Nouvelle adpatation du célèbre roman de Pierre Boulle. |
Pourquoi est-ce que j'aime Pierre Boulle ? Parce qu'il est Avignonnais comme moi, parce qu'il a su mêler une carrière scientifique et une carrière littéraire, parce que ses écrits si justes et si inventifs sont malheureusement méconnus. On ne peut qu'apprécier son écriture belle et soignée, sachant tenir en haleine, douée de la précision d'un scientifique... La preuve tout de suite !
La vie de Pierre Boulle
L'œuvre de Pierre Boulle est tellement liée à ses expériences et à son époque qu'un petit repérage chronologique s'impose d'abord.
Son autobiographie de la période 1940-1944 Aux sources de la rivière Kwaï est absolument éclairante. Le texte est souvent drôle :
"Intermède : Je suis envoyé dans le Nord-Ammam pour faire un recensement de tous les chevaux de la haute région, en vue d'une réquisition possible. (Je n'ai jamais pu savoir si la plan était de les manger ou bien de les expédier en France sur le front.) C'est ma qualité d'ancien cavalier qui me vaut cet honneur. Que j'aie été seulement cavalier motorisé et que je n'entende rien aux chevaux, cela importe peu. Je me garde de protester."
parfois érudit,
"Je ne puis m'empêcher de penser à La Guerre de Troie n'aura pas lieu et à la recherche d'épithètes injurieuses par le vieillard Démokos. Je récite, en tendant un pistolet vers la rive thaïlandaise : «O Siamois, œil de veau... tu es lâche... ton haleine est fétide...» Mais le peuple thaï ne fait pas écho."
ou introspectif
"Un deuxième point délicat et obscur me tracasse [à propos de mon engagement dans la France libre]. […] Il consiste à essayer de déterminer dans quelles proportions se mariaient dans cette décision le patriotisme et un certain sentiment du devoir d'une part et, de l'autre, l'orgueil et la perspective égoïste de vivre des aventures exaltantes et hors du commun. Hélas, là encore, je n'en sais rien. C'est une question que je me suis souvent posée depuis. Je n'ai jamais pu y répondre. Je n'ai jamais réussi à résoudre ce problème et je pense qu'il y a peu de chances pour que j'y parvienne jamais."
Il y rend l'atmosphère de la guerre aussi bien que les moeurs des asiatiques rencontrés, comme dans cette description d'un repas chinois chez des hôtes de marque :
"Ici, encore un point rituel : avant le riz, entre chaque plat, la tradition permet (et même recommande) de vider un petit verre d'alcool de riz (du "vin" chinois dit notre interprète), mais à partir de l'instant où le riz est sur la table, la politesse interdit de boire ce "vin". Le faire serait une abominable incongruité. Si quelqu'un désire savoir pourquoi il est malséant de boire de l'alcool en mangeant du riz, qu'il aille compulser les écrits de K'ong Fou Tseu [alias Confucius]."
ou encore
"Le Chinois de Yun-nan crache dans sa maison, crache chez les autres, crache au restaurant, à table, au lit, au cinéma, à la guerre, à la chasse, au repos. La Chinoise crache en faisant son ménage, crache en reprisant ses bas, crache en faisant l'amour. Dans les rues d'un village chinois, il pleut des crachats comme des vérités premières. A la fin des repas, c'est une véritable compétition entre les convives, alors que se curer les dents sans se dissimuler derrière sa serviette est une grosse incorrection. Ainsi sont les Chinois que j'ai connus ; ainsi est le colonel Song. Nous n'y pouvons rien."
Surtout, dans le récit de ses 2 ans et quatre mois d'incarcération en Indochine, Boulle fait le portrait de ses compagnons de cellule, dont le docteur Béchamp, un esprit hors du commun qui fascine dès qu'on s'y intéresse.
Les œuvres de Pierre Boulle
bibliographie à venir...
L'univers de Pierre Boulle
Son univers est lié à son expérience, et pourrait se décomposer en 2 ensembles :
- romans d'anticipation,
- romans d'aventure, dont l'action a lieu en majorité en Asie du sud-est, pendant la Seconde Guerre mondiale ou la Guerre du Vietnam.
Malgré tout, son œuvre est empreinte d'une grande diversité puisqu'il a abordé indifféremment l'espionnage (cf. William Conrad et Un métier de seigneur ), la guerre (cf. Le pont de la rivière Kwaï ), l'anticipation (cf. Les jeux de l'esprit ), l'écologie (cf. Le bon léviathan et Miroitements ) ou le fantastique dans L'énergie du désespoir, un roman fascinant et dérangeant, à la frontière entre le rationnel et l'irrationnel. On peut aussi noter une récurrence de la science et des scientifiques (chercheurs et ingénieurs) (par exemple la nouvelle E=mc2 ).
L'œuvre de Pierre Boulle semble être une vaste description du fonctionnement de l'esprit humain —si possible en "conditions limites". La meilleure illustration en est Un métier de seigneur (le titre faisant référence au métier d'espion), qui met en scène le docteur Fog, un psychiatre anglais travaillant pour l'Intelligence service pendant la seconde guerre mondiale, et faisant passer des tests d'aptitude psychologique aux fonctions d'espion, aux candidats qui se présentent à lui. Cet homme met donc sa science au service de l'analyse de l'esprit humain. Voici quelques citations à son propos :
"Le docteur Fog était un homme de science, d'une vaste expérience, qui avait consacré beaucoup de temps à l'étude du cerveau humain, et qui, en dehors de ses activités médicales, exercait d'autres fonctions, secrètes, également en rapport étroit avec l'esprit. Il soutenait que [l'] incertitude, [l'] instabilité de l'âme peuvent se rencontrer, et même qu'elles sont assez courantes. Il est vrai que le docteur Fog était un psychiatre, que ce genre de spécialistes passe parfois pour émettre des jugements contraires au bon sens."
Un métier de seigneur, éd. Omnibus, p. 814
"— Est-ce un sujet normal ? [demanda Austin, le jeune assistant de Fog]
— Normal est un adjectif qui ne signifie pas grand-chose pour nous [les psychiatres], vous le savez bien. Son cerveau semble fonctionner correctement. Cependant...
Le docteur Fog resta silencieux un instant, puis une lueur bizarre éclaira son regard, le même pétillement qui avait suggéré à Austin l'idée d'un certain satanisme. Il reprit avec un bon sourire, en tapant familièrement sur l'épaule de son assistant :
— Quand vous me connaîtrez mieux, Austin, vous vous apercevrez que les être normaux, absolument normaux au sens vulgaire du terme, ceux-là ne m'intéressent guère. Je ne m'occupe pas d'eux personnellement. Je les envoie dans une autre section."
Un métier de seigneur, éd. Omnibus, p. 814
C'est donc par la truchement de ce personnage que Boulle, dans ce roman, donne quelques aperçus sur l'esprit humain —qui sont sûrement les conclusions auxquelles il a abouti grâce à ses expériences extrêmes, notamment son emprisonnement... D'autant que les héros de ce roman sont des espions, héros confrontés à des situations extrêmes aptes à faire révéler la nature humaine. Ou en mettant en scène des poltergeists (ces Hommes qui transforment leur force psychique hors du commun en énergie physique, par exemple en faisant bouger des meubles) dans L'énergie du désespoir. Ou encore à travers Sir Richard Mortimer (Le professeur Mortimer), cancérologue de réputation mondiale mais un peu déséquilibré, qui se révèle être le symétrique du docteur Moreau de Wells. L'esprit humain a des paradoxes, ses convictions aussi, et l'écologisme en est une qui n'a pas été épargnée par le sens aiguë de l'ironie de Pierre Boulle, qui a su faire ressortir ses paradoxes. Et ce qui ressort finalement de l'œuvre de Pierre Boulle, principalement dans sa partie "romans d'anticipation", est le côté dérisoire des aspirations utopiques de l'Homme. Jacques Goimard a mis en évidence le "renversement ironique" qui traverse la quasi-totalité de l'œuvre de Boulle, y voyant un trait de son humour anglais. Et il considère ce renversement, si rigoureux dans sa construction, comme propre à un "ingénieur devenu écrivain". Ce n'est du reste pas un hasard si Boulle s'est autant consacré aux nouvelles, puisque leur concision impose un traitement dynamique de l'intrigue, avec développement d'une "idée", qui sied bien au renversement ironique.
On trouve une forte tonalité anglaise dans l'œuvre de Pierre Boulle, due là encore à son passé. En voici quelques exemples :
- héros souvent britanniques, notamment William Conrad dans le roman éponyme,
- expressions anglaises parsemant le texte, notamment tout le vocabulaire des planteurs d'hévéas,
- fréquentes citations de Joseph Conrad en Anglais comme incipit,
- ...
Une autre caractéristique est la fréquence des hommages à Teilhard de Chardin.
Bibliographie sélective de Pierre Boulle :
- les romans L'énergie du désespoir, La planète des singes, Le pont de la rivière Kwaï
- l'autobiographie Aux sources de la rivière Kwaï
- le recueil de nouvelles Contes et histoires du futur (éd. Pocket)
Pour en savoir plus :
la préface à l'édition en 2 tomes des œuvres quasi-complètes de Pierre Boulle, par Jacques Goimard (éd. Omnibus)
La planète des singes est un court roman, écrit dans un style dénué de toute fioriture, qui privilégie l’efficacité sur la formule littéraire. On adhère ainsi très vite et sans effort à l’histoire que l’auteur nous raconte. Le début du roman évoque d’ailleurs ces récits, fréquents aux XVIIIe et XIXe siècles, dans lesquels on découvre un message contenu dans une bouteille et qui narre d’incroyables aventures. Mais là, Pierre Boulle transpose ce procédé à l’ère de l’exploration spatiale : la bouteille et le message sont toujours là, mais ils sont découverts par un couple naviguant dans un voilier poussé par les vents solaires d’un système de trois étoiles. On retrouve d’ailleurs ce couple en conclusion du roman, pour une chute tout à fait saisissante...
Mais c’est le message proprement dit qui constitue l’essentiel du livre. Son auteur, Ulysse Merou, est un journaliste terrien qui a fait partie de la première expédition hors du système solaire, en compagnie du professeur Antelle, grand scientifique concepteur du projet, et d’un de ses disciples. Au bout d’un voyage de deux ans à une vitesse proche de la lumière, les trois hommes parviennent dans le système de Bételgeuse, et tentent l’exploration d’une planète semblable à la Terre, sinon dans sa géographie, au moins par ses conditions naturelles. Ils y découvrent des êtres humains particulièrement primitifs, disons même sauvages, incapables de parler comme de rire, et effrayés par tout objet fabriqué. Ce qui conduit ces derniers à détruire aussi bien les vêtements des terriens que la chaloupe spatiale qui les avait amené de leur vaisseau jusque sur le sol de la planète.
Devenus semblables physiquement à eux, les trois explorateurs se retrouvent également chassés par des gorilles -une scène particulièrement intense-, et Ulysse Merou est capturé tandis qu’un de ses compagnons est tué par balle. D’abord véhiculé dans un relais de chasse, où il assiste à une pénible séance de photos-souvenirs, il est ensuite amené dans une des villes singes et emprisonné dans une cage au sein d’un institut scientifique. Au fil de plusieurs tests et de tentatives faites pour communiquer, il parvient à s’attirer la sympathie de Zira, la chimpanzée responsable de lui, et de son fiancé, le savant Cornélius, et ce en dépit des réticences de Zaïus, un scientifique orang-outang conservateur. Finalement, Ulysse a l’occasion de s’exprimer devant un vaste congrès scientifique, retransmis au public, et parvient ainsi à être considéré comme un être pensant digne de prendre place dans la société évoluée.
On se rend compte, au fur et à mesure de la découverte par Ulysse de la société simiesque de la planète Soror, que celle-ci ressemble fortement à la nôtre. Le niveau technologique auquel elle est parvenue est semblable à celui de nos années 50 dans les pays développés (un satellite artificiel occupé par un homme a récemment été mis en orbite, mais a du être détruit suite à l’impossibilité de le ramener), avec une avancée moins poussée de la science, néanmoins. Voitures, avions, appareils-photos, feux de circulation, livres, cabarets, zoos, on retrouve des éléments tout à fait semblables à ceux qui existent chez nous (peut-être en partie par facilité de la part de l’auteur pour imaginer une autre civilisation). La société des singes est divisée en trois catégories, les gorilles (anciens seigneurs, spécialisés dans l’administration), les orangs-outangs (qui incarnent la science officielle) et les chimpanzés (intellectuels plus audacieux, semble-t-il), mais tous sont sur un pied d’égalité au regard de la loi. D’ailleurs, la planète Soror n’est pas divisée en nations antagonistes, mais dirigée par un triumvirat composé d’un représentant de chaque catégorie de singes, et par trois assemblées conçues sur le même principe. Ce qui pose problème à certains singes, en particulier chimpanzés, c’est le mystère de l’évolution. Ce n’est qu’il y a peu que la théorie d’une évolution progressive a remplacé celle d’une création divine (thèse défendue par un important penseur d’autrefois), et il semble que la civilisation simiesque, apparue il y a 10000 ans, n’ait pas connu d’évolution technologique majeure depuis. Une stagnation qui intrigue Cornélius. La découverte d’une ville enfouie dans les sables va apporter des éléments de réflexion supplémentaires : remontant à une époque antérieure à 10000 ans, elle possède un vestige en particulier qui bouleverse Ulysse et Cornélius, et pousse ce dernier à renvoyer l’humain en ville. Ce vestige, une poupée en porcelaine, est une poupée humaine, habillée, qui a en plus la particularité de dire « papa » (un mot que Pierre Boulle suppose être approximativement le même dans toutes les langues extra-terrestres).
De plus, par l’intermédiaire d’expériences menées sur deux cobayes humains, Cornélius et Ulysse parviennent à avoir accès, selon le principe d’une mémoire collective, d’une mémoire de l’espèce (principe dont l’application ici est particulièrement tiré par les cheveux, de même d’ailleurs que le retour inverse à l’état sauvage du professeur Antelle, beaucoup trop rapide), à des témoignages divers d’humains de la période antérieure à la domination des singes. L’on apprend donc que c’est par l’imitation des hommes en plein déclin créatif, dont ils étaient devenus les animaux domestiques, que les singes en sont venus à inverser le sens de la domination...
La naissance d’un fils, fruit de Ulysse et de Nova, une humaine sauvage de Soror, constitue néanmoins un élément aggravant pour les gorilles et les orangs-outangs : comment laisser en vie une nouvelle souche d’humains, potentiellement capables de renverser à leur tour la domination simiesque ? Ulysse lui-même se croit d’ailleurs investi d’une mission quasiment divine, se voyant comme un nouveau Christ venu sur Soror pour délivrer son espèce du joug. Finalement, grâce à la complicité de Zira et d’autres chimpanzés, Ulysse et sa petite famille parviennent à regagner leur vaisseau spatial et à partir vers la Terre, qu’ils retrouvent dans un état semblable à celui de la planète Soror... Illustration d’une histoire cyclique dans laquelle l’intelligence et le progrès seraient successivement portés par des races animales différentes, et ce sur toutes les planètes portant la vie (tout au moins une vie humanoïde). Seul espoir de rompre cet antagonisme, l’amour malheureusement impossible entre Ulysse et Zira...
Un roman passionnant, aussi dense qu’il est bref.
Inspiré du roman éponyme de Pierre Boulle, La planète des singes est le premier opus d’une série de cinq films, mais il se suffit largement à lui-même. Sa mythique séquence finale l’a fait figurer au panthéon d’Hollywood (elle fut même parodiée dans La folle histoire de l’espace de Mel Brooks), mais les richesses qu’il récèle sont nombreuses, et dans l’ensemble, il supporte tout à fait le poids des ans.
Qu’est-ce qui fait donc la force de ce film ? Les personnages, bien sûr, et Taylor au premier chef. Capitaine de l’équipage terrien, il est cynique, fume le cigare, et ses répliques font la plupart du temps mouche ; mais il possède malgré tout un fond humaniste qui lui fait garder l’espoir de trouver dans l’univers une race meilleure que celle de l’homme, qui corresponde en fait à son idéal. Politiquement incorrect, il va même jusqu’à se moquer de son camarade Landon, prototype de l’Américain moyen, qui pousse son patriotisme jusqu’à planter un drapeau miniature des Etats-Unis sur le sol rocailleux de leur planète d’arrivée, une initiative saluée d’un grand éclat de rire de Taylor... Zira, la psychologue animale, et Cornélius l’archéologue, le couple de chimpanzés plein d’affection mutuelle, apportent générosité et compréhension, de par leur statut de scientifique. Quant au docteur Zaïus, l’orang-outang, il est obsédé par sa peur de l’émergence d’une humanité pensante qui incarne à ses yeux la violence exercée à l’égard de ses propres semblables (« sa sagesse va de pair avec sa folie »), ce qui fait de lui un être difficilement haïssable, car souhaitant la tranquilité de son peuple, et une forme de bonheur ; il trouvera d’ailleurs son pendant humain dans le personnage du gouverneur de La conquête de la planète des singes. Seul le personnage de Nova reste sous-exploitée, même si sa dépendance à l’égard de Taylor peut parfaitement se comprendre de par son quasi-statut d’animal domestique.
Mais c’est surtout dans le scénario que réside la principale originalité du film. Ce dernier, signé en particulier par Rod Serling, le créateur de la série télévisée La quatrième dimension, reprend un grand nombre d’éléments du roman : l’arrivée de l’équipage, la baignade et la chasse à l’homme, les expériences scientifiques de Zira, les fouilles et la découverte de vestiges archéologiques humains... Les premiers contacts entre les astronautes et les humains dégénérés évoquent d’ailleurs en partie les eloïs et les morlocks de Wells, avec des humains vivant de façon primitive et sans savoir parler, et des singes qui les chassent. Mais on dépasse ensuite assez vite cette dichotomie, et c’est là que le film apporte sa touche personnelle. La société simiesque, en plus d’être divisée en trois castes, semble stoppée à un niveau technologique correspondant en gros à notre Renaissance. Les singes vivent dans des villes de petite taille, possèdent des moyens de transport basés sur les chevaux, utilisent néanmoins des armes à feu, mais leurs progrès scientifiques restent limités par le poids du dogme, incarné par le législateur, les rouleaux sacrés qui compilent sa pensée et le docteur Zaïus, « ministre de la science et premier défenseur de la foi ». Reste une anomalie : comment se fait-il que les singes du film, même s’ils habitent sur l’ancien territoire américain, utilisent toujours la langue anglaise, sans déformation apparente, alors que l’on se situe en 3978 ?
L’humour n’est pas non plus absent du film, à travers certaines répliques du débonnaire Cornélius (lorsque Taylor rase sa barbe, « c’est bizarre... ça vous donne l’air moins intelligent »), ou comme dans la scène du procès de Taylor, lorsque les trois juges orang-outangs miment les singes qui refusent d’entendre, de voir et de parler ! Quant à la musique de Jerry Goldsmith, déconcertante de prime abord, elle s’intègre parfaitement bien à cette vision d’un univers post-apocalyptique, et ajoute encore au charme du film.
Le message distillé par le film est pluriel. La barbarie est universelle, aussi bien humaine que simiesque, comme en témoigne le traitement que les singes réservent aux humains (expérimentations sur le cerveau, récupération de cadavres pour les empailler et les exposer, ...), et l’allusion aux expériences menées sur les animaux de laboratoire est claire. De plus, l’histoire est cyclique, à travers elle se succèdent diverses espèces dominantes, mais qui reproduisent à bien des égards les mêmes caractéristiques. Enfin, la fraternité entre espèces différentes reste malgré tout une source d’espoir.
Bien sûr, certains aspects du film apparaissent fortement datés. L’esthétique intérieure du vaisseau terrien, tout d’abord, avec son tableau de bord qui évoque celui des fusées américaines de l’époque, et sa vision psychédélique de l’espace. Quelques points de la réalisation frisent également l’expérimentation, qui allait s’épanouir dans la décennie suivante, comme l’angle de prise de vue de Taylor dans son sarcophage d’hibernation juste avant le générique de début, légèrement déformé, ou certains plans filmés de façon inclinée. Mais surtout, la peur du nucléaire et de l’apocalypse atomique est typique de l’époque de guerre froide, réchauffée par l’affaire de Cuba puis la guerre du Vietnam. C’est l’arme atomique qui est responsable de la (seconde, après celle d’Adam !) chute de l’homme, et ses ravages sont matérialisés par l’existence de la zone interdite.
Un film qui demeure en tout cas indispensable à la culture cinématographique SF.
Avec Le secret de la planète des singes, La bataille de la planète des singes est sans conteste le film le plus décevant de la série. Il commence d’ailleurs, tout comme le second opus, par une série d’extraits des deux précédents films rappelant la conception de César et sa victoire sur la domination humaine. Pourtant, à y regarder de plus près, les questions qu’il aborde sont loins d’être dénuées d’intérêt, et à défaut d’être mis sur le même plan que les plus belles réussites de la série cinématographique, il convient de le réhabiliter au moins en partie.
La bataille de la planète des singes est la suite directe de La conquête de la planète des singes. On retrouve, entre ving-cinq et trente ans après la révolte réussie des singes contre les hommes, certains des personnages que l’on connaissait déjà, à savoir César, le leader incontesté ( ?) des singes, et MacDonald, l’ancien conseiller du gouverneur, devenu le quasi-bras droit de César. Ce dernier s’est en outre marié, et a un jeune fils qu’il a nommé Cornélius, en souvenir du père qu’il n’a jamais connu.
Ce manque propre à tout orphelin constitue d’ailleurs un des moteurs du film, César se lançant, sur les conseils de MacDonald et en compagnie de celui-ci, dans une expédition à destination de la cité interdite (la ville cadre de l’action du quatrième film), détruite par l’apocalypse atomique, réponse des hommes à la révolte de leurs esclaves. Le but en est de retrouver des enregistrements de Zira et Cornélius devant la commission d’enquête des Evadés de la planète des singes, un autre recyclage source d’économie.
Les accompagne Virgil, un orang-outang, intellectuel génial, qui est sans doute le plus charismatique des nouveaux personnages, et comme un Zaïus plus jeune et encore innocent... Arrivés dans la cité interdite, ils devront fuir la haine des anciens habitants, humains atteints par les radiations et qui sont les ancêtres des mutants présentés dans Le secret de la planète des singes. La deuxième partie du film va alors voir la mise en place d’un affrontement rangé entre humains irradiés et communauté simiesque-humaine, la fameuse bataille du titre, un des moments-forts du métrage.
Néanmoins, le budget réduit alloué au film explique la réutilisation de certaines images (les explosions pendant la bataille) et le peu de variété des décors, qui alternent entre la communauté simiesque-humaine (une sorte de retour à la nature, peut-être influencé par l’idéologie hippie de l’époque) et la cité interdite. On appréciera cependant le tableau des activités artisanales menées par les singes et les humains en arrière-fond. Par ailleurs, au rang des petites anecdotes, signalons la présence du réalisateur John Landis parmi les acteurs secondaires du film... Mais le véritable intérêt de l’œuvre réside dans les questions posées, et qui ont trait aux difficultés de la vie en communauté. Le statut inférieur des humains qui vivent avec les singes, conçu comme provisoire, le temps de recréer une relation de confiance entre espèces, pose la question de l’infériorité sociale dans laquelle sont tenues les femmes, et de l’inversion de cette subordination qui pourrait suivre une éventuelle révolution... De même, on retrouve l’opposition nature-culture, représentée par l’antagonisme sous-jacent entre les gorilles, qui font prévaloir l’instinct animal et guerrier, et les chimpanzés, adeptes de l’éducation qui doit permettre de faire disparaître une violence qui semble inséparable de la civilisation, qu’elle soit humaine ou simiesque (l’assistant du gouverneur humain, Gomez, est d’ailleurs le pendant de César dans sa recherche de la paix et de la réconciliation). A cet égard, l’utilisation de la violence est une problématique centrale : est-il juste de recourir à la violence pour tenter d’établir la justice ? La dénonciation des militaires, symbolisés par le général gorille Aldo et ses rêves de dictature en profitant du climat de guerre, est également patente.
Surtout, ce cinquième film pose les bases à l’envers de bien des éléments développés dans les autres opus de la série : la formation de la zone interdite, les lois du peuple singe (au premier rang desquelles l’impératif " un singe ne doit pas tuer un autre singe ", scellé par la mort tragique de Cornélius et celle de son meurtrier, dans un arbre, comme un retour aux racines animales), même s’il en laisse d’autres en suspend. Il faut toutefois préciser qu’un sixième film était prévu pour boucler le cycle, un projet abandonné après la mort du producteur Arthur P. Jacobs. Ce chaînon manquant nous aurait sans doute permis de comprendre comment les humains en étaient arrivés à retomber au rang de simples animaux sauvages et comment les quelques artéfacts technologiques qui demeuraient en la possession des singes avaient été -probablement- détruit, suite à l’élaboration du dogme religieux...
La fin du film reste en tout cas un très bon moment, faisant parfaitement office de final pour l’ensemble des cinq films. Le professeur qui introduisait l’histoire de La bataille de la planète des singes, incarné par le réalisateur John Huston, termine en effet son exposé tandis que derrière lui, la statue du Législateur (César) pleure, sans doute sur l’échec de la réconciliation entre humains et singes, et peut-être sur l’avenir condamné d’une planète aux mains des gorilles... Il reste que les réflexions de Virgil sur le temps posent la question d’une modification de la destinée tragique de la Terre, une façon de remettre au premier plan le libre-arbitre des individus ; d’ailleurs, six cent ans après la mort de César, les humains et les singes vivent toujours en harmonie, alors...